C’est avec la 1ère carte postale, qui date de plus de 40 ans, de notre diaporama que l’on retrouve le témoignage de la présence de premiers adeptes du camping ou plus précisément en l’occurrence du caravaning sur notre ville… Sur l’emplacement actuel du Lac, ils pratiquaient alors le camping sauvage en amont du Pont de l’Aude. Quelques années plus tard, la municipalité aménageait, en aval du pont sur la rive droite du fleuve, un terrain précédemment occupé par des vignes comme vous le constaterez sur nos vieilles images. En ce temps là, les policiers municipaux avaient en charge, deux fois par jour, la collecte des règlements auxquels devaient se soumettre ceux qui s’étaient installés sur les lieux semi-sauvages qui ne disposaient que de deux wc et 1 douche. Heureusement déjà en ce temps là, la piscine municipale tout à côté, alors à ciel ouvert ( inaugurée en 1967), représentait un atout considérable. Les jeunes Trébéens avaient plaisir à venir traîner par là et l’on pouvait y trouver un certain Henri Anton parmi les Murcia, Net… qui profitaient de l’espace lorsqu’il était inoccupé pour pousser le ballon rond.
Peu à peu l’espace a présenté une physionomie plus accueillante et en 1981, René Diédrich s’installait avec sa petite famille dans le tout nouveau logement de fonction pour y assurer une réception permanente des campeurs et l’entretien des lieux. Le terrain devenait alors un camping digne de cette appellation.
Lorsque René a intégré l’effectif de la Police Municipale en 1984, c’est Philippe Rouzaud qui a relevé le flambeau. D’aménagements en aménagements le Camping obtenait sous sa responsabilité l’attribution de 2 étoiles en 1986.
😉 Vous souvenez vous des emplois T.U.C. des années 80? C’est sous ce statut que Philippe s’est vu octroyé les services d’un jeune qui portait le nom d’Henri Anton…
Au début des années 90 lorsque les élus ont souhaité mettre fin à la régie municipale et confier la gestion à un privé, parmi les dossiers déposés il y avait encore un Henri Anton qui, en prime, connaissait parfaitement les lieux et le fonctionnement.
C’est ainsi que le jeune homme devenu adulte prenait en 1992 la barre de la structure. Depuis il n’a eu de cesse d’améliorer le cadre, développer les services… Parmi les travaux conséquents, Henri a doté l’espace restauration d’une pergola dès les premières années, a délimité les emplacements par des haies, a programmé des soirées animations, a doublé la surface des sanitaires, a installé une signalétique, des Bengalis (ces structures de toile « clés en main » judicieusement aménagées), une aire de jeux… En 2005, il créait avec Brigitte son épouse le site internet du camping… Plus récemment, c’est une bâtisse en dur qui a remplacé la pergola et en contrebas une terrasse invite les campeurs à prendre place pour s’y rafraîchir ou dîner… et tous ces innombrables petits plus qui font la vie belle pour les clients jusqu’à en faire ce qui est aujourd’hui un chaleureux havre de détente.
De récompenses en récompenses jusqu’aux 4 Etoiles
Les organismes qui octroient les labels et classifications ont répondu favorablement à tous ses efforts auxquels s’ajoutent des qualités d’accueil indéfectibles et au fil des années, Henri a obtenu du département le label « Accueil Confiance Pays Cathare » en 1998, le classement 3 étoiles en 2003, puis en 2011 c’est la région qui lui a attribué le label « Qualité Sud de France » et enfin voici quelques semaines c’est la classification **** qui couronne les 22 années d’excellente gestion qu’Henri a prodigué à ces quelques arpents de terre qui lui ont été confiés et l’attention qu’il porte depuis à ses campeurs.
Une récompense largement méritée, qui tombe à point nommé puisque le bail étant arrivé à terme et les candidatures ré-ouvertes, les décideurs lui ont renouvelé leur confiance pour de longues années. C’est donc avec un méga sourire qu’Henri se projette vers demain avec des projets plein la tête.
🙂 Joli parcours Henri, bonne route vers la 5ème !

Des images d’hier et d’aujourd’hui
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Le feu d’artifice fait partie de la vie des Trébéens depuis 1983 et c’est M. Rancoule qui en avait la responsabilité les 2 premières années. A son départ à la retraite Serge Férrini a assuré la relève après une formation à Monteux dans la société Ruggieri, qui fournit la plupart des grands feux d’artifices depuis 1739. Depuis 1990 
Vous souvenez-vous de l’Office de Tourisme du temps où ses locaux se situaient dans le petit recoin sur l’avenue Pierre Loti à côté de la maison de Mme Bacquier? Tout un pâté de bâtisses qui ont été rasées.
Toute politique mise à part, voici un document vidéo qui avait été réalisé par Philippe Calamel (alors photographe au 45 de l’avenue Pasteur) pour la campagne de Pierre Mauries en 1989, que nous partageons seulement comme un témoignage du Trèbes d’il y a 25 ans…
Une petite fouille dans les boites à négatifs de nos archives et voilà quelques images qui rappelleront de supers souvenirs à celles et ceux qui fréquentaient les ateliers de Maggy Lacabane dans les années 90! Vous y reconnaîtrez également Cathie Falcou qui contribuait également à l’encadrement du club théâtre.
Le SMMAR (Syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières) a pour mission, entre autres, une assistance aux communes dans le cadre de son action de sensibilisation au risque inondation.
Des documents présentent d’intéressantes informations de ces crues…







A un an du centenaire de la guerre 14-18 , qui débutait le 3 août 1914, Patrice Leplat nous livre le fruit déjà bien avancé d’un colossal travail de recherche. C’est aux Trébéens tombés pour la France qu’il consacre un « livre d’or »…
Sur les terres de son Trèbes d’adoption, à quelques pas de la place du Souvenir, depuis trois ans Patrice s’attelle à un travail de fourmi pour en quelque sorte « remettre debout » ces hommes qui ont donné leur vie pour la patrie. Fasciné par le patriotisme qui animait les hommes dans cette douloureuse page de l’Histoire, il a à cœur de faire que les 106 trébéens qui figurent sur le monument aux morts ne soient pas qu’une ligne. Pour cela il a choisi le principe du « Livre d’Or » qui selon une loi de 1919 aurait du immortaliser les valeureux combattants dans des registres ( un par département) qui auraient du être déposés au Panthéon, une démarche interrompue par la guerre de 39-45 et jamais finalisée.



Dans le quartier que l’on appelle est encore le faubourg, l’avenue des Capucins (où plus tard « la 113 ») a connu de belles années d’effervescence…

Aujourd’hui le propriétaire de l’immeuble a effectué de considérable travaux avec notamment la création d’appartements aux étages mais le rez-de-chaussée devrait un jour ou l’autre retrouver une activité commerciale




