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Antoine Oña

 

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Avril 2012
Nous avions déjà consacré une page au musicien/chanteur Antoine Oña lors de la sortie de son album  et voilà l’occasion de nous repencher sur son parcours avec la 1ère d’un Hommage à Nougaro qui aura lieu le 20 avril prochain.

Pour cette nouvelle aventure musicale, ils sont 4 à associer leurs talents pour sublimer les chansons du grand Claude.

On retrouve là  Antoine pinçant  sa contrebasse aux cotés de son compère de longue date  Bernard Margarit,  mais aussi de Françoise Marza qui prête sa voix aux titres de Nougaro et Hervé Chiquet qui rythme le tout sur sa batterie.

C’est à la Manade de Tournebelle  qu’ils se produiront pour ce nouveau spectacle.

Le talent d’Antoine se décline aussi sous d’autres aspects …

Avec Cahut
Notre musicien trébéen travaille sur le prochain album du chanteur gitan Cahut qui était membre des Gipsy Kings. Pour lui, il compose, réalise les arrangements et l’accompagne à la basse en studio d’enregistrement. Nous ne manquerons pas de vous signaler la sortie du CD.

 Avec Bernard Margarit
Les deux partenaires se retrouvent souvent en duo à la guitare sur une palette de titres espagnols dans des rythmes rumba, boléro …  Ils mêlent chansons standards, créations personnelles et improvisations qui découlent de leur complicité artistique.

 Avec les Gipsy Kings
Antoine avait déjà accompagné le groupe mythique au cours de quelques étapes de leurs tournées internationales. Il mesure l’engouement planétaire que suscite le groupe dans des stades et immenses salles combles. Il met alors son parcours personnel en suspend pour les accompagner à la basse. Sur la vidéo ci-dessous c’est à Bucarest que l’on peut le voir sur la gauche de la scène.

Guitare, basse, contrebasse, composition, arrangements … Antoine poursuit son parcours musical avec la passion et la sincérité qui le caractérisent… et nous avons plaisir à suivre pour vous son actualité.

 

(2009)

« No tengo dios »  l’album d’Antoine Oña 

La musique s’est imposée  dans la vie d’Antoine Oña  telle une évidence  et  la sortie de son  album  « No tengo dios » reflète l’accomplissement de longues années riches en expériences.  Dès l’adolescence avec d’autres jeunes trébéens  dont son frère David, ils créent le groupe «  Les enfants Sauvages » , son autre frère  Ernest est  à l’écriture des textes.  Ils gagnent alors concours et tremplins dans  un registre rock.   Antoine entre en école de jazz à Montpellier, puis très rapidement il accompagne à la contrebasse divers solistes. En 1998 une rencontre marquante va bouleverser sa perception pourtant déjà affirmée de la musique : Avec le gitan Cahut, alors chanteur des Gipsy kings , notre Trébéen découvre et s’imprègne d’ « el cumpas » : leur façon de jouer de la guitare. Durant des années, l’homme aux racines espagnoles  vit avec le groupe une vraie histoire, la musique , la culture gitane,  tout ce  monde à part entière  il l intègre instinctivement . Il compose pour eux, il est à leurs côtés  en Allemagne, pour  l’enregistrement d’un album et les tournées.  Aujourd’hui  il accompagne encore sur scène  Cahut (voir une vidéo cliquez  ici),  mais aussi Kéma le petit fils de Manitas de Plata qui est avec Chico. Antoine a la musique en lui et elle lui permet de l’intégrer aux besoins dans plusieurs formations  à la basse et à la contrebasse dans des registres différents, autres que la musique gitane. Dans son parcours professionnel éclectique  ce musicien a réalisé de très nombreuses adaptations dans la langue de ses ancêtres, il a réécrit notamment le titre d’Aznavour «  Nous nous reverrons un jour ou l’autre ». Une adaptation  qu’Aznavour  après écoute a validée et pour laquelle il a accordé les droits.

Mais depuis 2002 composer et jouer pour les autres ne lui suffit plus, le besoin de se raconter lui-même, d’écrire et composer ses propres histoires s’insinue dans sa créativité.  Spontanément les mots lui viennent en espagnol, sa langue maternelle. De ses racines, de sa recherche d’identité, de ses émotions et ressentis,  naissent des textes sensibles, presque douloureux.  Sa musique personnelle ne  s’inscrit  pas dans l’énergie gitane ou flamenca,  mais tout en  gardant des  sonorités chaudes de ces cultures là, elle s’enveloppe plutôt de suavité et  sensualité.  On y retrouve ses influences  jazz  mais aussi des couleurs musicales de rumba, bossa ou encore pop. Un amalgame mélodieux   qui rend ses créations difficiles à comparer à de l’existant.

         

 


Longtemps, Antoine ne s’est pas senti la légitimité de se confronter à la scène dans ses propres titres.  Peu à peu au grè d’occasions favorables, il a osé et  aujourd’hui même s’il continue à accompagner d’autres musiciens et chanteurs ( les Croques Notes, Didier Blanc …) , il éprouve le besoin de se livrer seul au public. Ainsi, la réalisation en auto-production de son album «  No tengo dios »  s’est concrétisée naturellement.  La famille est toujours là puisque c’est dans le studio d’enregistrement de son frère David que le CD a pris forme. D’autres musiciens comme les frères Raynald , Vivien le batteur  et Maxime compositeur de musique symphonique ont prêté leurs talents à cet album.  Au fil des 10 titres de cette galette on s’imprègne de la sensibilité du chanteur  et on se laisse porter par sa musique. Vous pouvez l’écouter sur sa page web :
http://www.myspace.com/antoineona  les professionnels peuvent aussi le contacter car Antoine est à la recherche de ceux qui l’aideront à promouvoir son projet.  

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