Infos flash

Categorie : Portraits

Loto de l’Ecole du Centre Ville

       Le loto de l’école du centre ville qui avait du être reporté à cause de la neige a réuni les familles ce dimanche à la salle Pierre Paul Riquet. Papis, mamies, parents et enfants étaient venus nombreux pour ce moment de détente.  Comme de coutume nous leur avons rendu visite pour vous en faire partager les images

 

Belle Rencontre avec Sylla … 100 ans aujourd’hui

sylla1

 20 Mars 2012      Rendre visite à Sylla Miailhe qui fête ce 20 mars ses 100 printemps donne assurément lieu à une merveilleuse rencontre. Nous avons trouvé cette superbe mamie occupée à biffer ses mots mêlés sans même l’aide de lunettes. Comment imaginer que cette adorable personne, qui a toujours bon pied bon œil, a derrière elle un siècle de souvenirs.  Elle est aujourd’hui la doyenne d’une belle famille composée de ses 5 enfants : Robert, Simone, Claude, Suzanne et Eliane qui lui ont donné 11 petits-enfants et 15 arrière-petits-enfants.

C’est chez Suzanne, l’une de ses filles rue d’Occitanie, que nous l’avons rencontrée. Originaire de la Montagne Noire où elle a grandi, elle a connu l’auberge tenue par sa grand-mère puis sa mère où elles nourrissaient les charretiers et leurs attelages qui y faisaient halte. Les arrivées de l’électricité et de l’eau courante avec l’amélioration du quotidien qu’elles permettaient sont évidemment pour Sylla des éléments marquants de sa jeunesse. Elle épouse ensuite un comptable qui après guerre se recycle et devient chef cantonnier.

 

sylla4

Ensemble, ils habiteront quelques temps Trèbes rue Alphonse Daudet mais retourneront vivre à Pradelles Cabardes.

Même si Sylla a travaillé dans une pépinière, fait les vendanges ou encore quelques ménages, c’est avant tout à sa famille qu’elle s’est consacrée et pour laquelle elle a beaucoup cousu, tricoté…

 

sylla3

Jamais malade, jamais hospitalisée, notre pimpante centenaire a passé une belle vie dans une forme qu’elle attribue simplement à son tempérament gai et enjoué. Veuve à 72 ans, elle a longtemps poursuivi ses activités quotidiennes comme son jardin quelle a cultivé seule comme une jeunette jusqu’à 80 ans.

Aujourd’hui, même si elle a forcément levé le pied, Sylla n’en est pas moins autonome pour de nombreux gestes de chaque jour. Elle monte et descend seule les escaliers lentement mais surement.  Malgré ses hanches un petit peu rouillées qui constituent son seul désagrément santé, elle se permet une petite promenade les jours sans vent.  Chaque jour, elle a son rituel télé : elle regarde l’émission « Slam », puis « Des Chiffres et Des Lettres », elle enchaîne avec « Question Pour Un Champion « et termine par « Money Drop ». Cet intérêt intellectuel entretient sans nul doute l’impressionnante mémoire de Sylla. Suzanne sa fille avoue même qu’elle répond souvent à plus de questions qu’elle.

sylla2

Cette mémoire lui permet aussi lors de moments paisibles de se repasser le film de sa vie , de se remémorer des souvenirs d’antan comme les belles promenades avec son mari et les joyeux évènements familiaux.

Sylla maintenant séjourne chez ses enfants qui l’accueillent avec bonheur à tour de rôle, faisant ainsi des étapes Trébéennes chez Suzanne et Simone. Pour souffler avec elle ses 100 bougies, ils seront tous réunis… 45 membres de la famille à entourer d’amour leur belle et précieuse mamie.

Nous sommes ressortis le sourire aux lèvres de cette belle rencontre avec Sylla… aujourd’hui nous l’embrassons tendrement et lui souhaitons un joyeux anniversaire 

Un dimanche matin au marché…

Il faisait très froid dimanche matin sur le marché et le vent ne facilitait pas cette sortie  dominicale. Même s’ils ne prenaient pas le temps de flâner paisiblement,  les visiteurs effectuaient leurs achats avec le sourire… la preuve en images

 

Titi et Gilles sur France 3

C’est dans le cadre de l’émission de Laurent Boyer Midi en France que l’on a pu voir Titi Coll-Alberti et Gilles Arcens pour un hommage à René et un zoom sur le spectacle « La Vie Qui Va ».

titi-fr3

Ce fabuleux spectacle dont nous vous avons parlé début janvier était donc à l’honneur dans cette émission qui met en exergue les talents locaux.

Christelle apporte le bonheur de lire … à domicile

  Les passionnés de lecture à Trèbes, bénéficient d’un service mis en place en 2009 qu’ils apprécient grandement. Christelle Perez, assure 1 fois par mois le portage de livres à domicile pour les personnes qui ne peuvent se rendre facilement à la bibliothèque. Avec le prêt d’un véhicule municipal pour une matinée, elle a durant un temps, seule, à l’aide d’un diable transporté ses caisses de livres, chez les lecteurs. Depuis un an, elle a pu s’adjoindre les services de jean Luc Biel qui lui prête main forte dans cette noble mission.

Pour cette prestation gratuite, les abonnés de la bibliothèque doivent simplement remplir une fiche de demande dans laquelle, ils précisent leurs gouts en matière de genres littéraires. Ainsi chaque mois Christelle est celle qui leur apporte les ouvrages qui agrémenteront leurs semaines à venir. Quelques jours avant sa visite, elle les informe de la date par téléphone, l’occasion pour eux d’apporter quelques précisions qui aideront l’organisation de sa tournée. La jeune femme connait bien les préférences de la dizaine de personnes qu’elle va rencontrer, elle connait aussi leur rythme de lecture. Ainsi en amont, elle va préparer la quantité de livres voulue (triée par genre) dans des caisses de plastique.

 Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige Christelle ne déroge pas à ce rituel tant attendu. Nous l’avons accompagnée au cours de sa matinée de portage.  Mercredi malgré des températures en dessous de zéro, à 9h équipée de doudoune, gants, et bonnet notre bibliothécaire était prête au départ. Une fois les caisses chargées dans le kangoo, nous voila partis en direction du Nid 2. C’est chez Georgette, que nous nous rendons tout d’abord. Cette dame qui dévore 8 à 10 livres par mois, porte dignement ses 95 ans. Christelle sait quelle est friande de romans policiers et lui en fait une sélection qui a de grandes chances de la satisfaire.

Nous avons pu mesurer combien la visite de la jeune femme est importante pour ces personnes âgées : outre le plaisir de ce potentiel de lecture, c’est aussi de la chaleur humaine qu’elle leur apporte. Très à l’écoute, elle reçoit les dernières nouvelles de leur santé, les confidences de leurs soucis familiaux et autre petits détails de leur quotidien. Un petit brin de causette qui engendre des sourires !!

Dans sa parfaite organisation, notre bibliothécaire se montre très flexible quant à la quantité de livres échangés. Ainsi c’est sans souci, que lors de la visite suivante, Jeanine a pu conserver deux  volumes, qu’elle n’avait pas eu le temps de terminer.

Au nid 3, à Olga dont la vue ne permet que les livres édités en gros caractères, Christelle apportait son aide pour le choix de ses prochaines lectures en lui résumant les thèmes.

Venait ensuite la visite à Félicie au Nid 1, avant de nous rendre chez Simone dans le lotissement des cépages. Là le moment s’avérait cocasse, car le gel ayant bloqué le portail, l’équipe a dû enjamber la clôture pour pouvoir assurer ce rendez vous avec leur lectrice.

Etape suivante chez Georges…  ce monsieur qui avait tant plaisir à se rendre à la bibliothèque et choisir lui même ses livres est heureux de la venue de Christelle. Il sait que la sélection des livres qu’elle lui apporte correspond à ses préférences.

Certains abonnés ayant signalé leur absence ou n’ayant pas terminé les livres du mois précédent, la dernière étape de cette matinée était à la maison de retraite. Là aussi les bénéficiaires de ce précieux service attendaient Christelle avec impatience.

La tournée achevée, il ne restait plus à Christelle qu’à ranger les livres rendus et ceux non choisis à leur place dans les rayonnages. Une matinée bien remplie, qui a incontestablement apporté, tel un rayon de soleil, un peu de bonheur dans la vie des abonnés.

Toute personne présentant des difficultés à se déplacer, peut faire appel au dévouement de Christelle qui se fera un plaisir de l’inclure dans sa prochaine tournée. Contactez-la aux heures d’ouverture de la bibliothèque au 04 68 78 51 33

Ernesto Oña

 Janvier 2012

ernesto-ona

     Trèbes serait elle un vivier de talents ? Nous avons envie de le croire et quel plaisir que de vous conter une nouvelle réussite…! Nombre de Trébéens connaissent la famille Oña et la belle fratrie que constituent Ernest, Marie, David, Pilar, Antoine et Sonia la « Petite dernière ». En revanche peu ont connaissance de l’atypique  parcours d’Ernest l’aîné qui s’est fait un nom dans le monde du cinéma. 

Dans ses plus vieux souvenirs de Trébéen, le 7ème art est synonyme des films qu’il allait voir chaque week-end dans la salle des fêtes (aujourd’hui démolie) au cœur du village. En termes d’études et d’objectif professionnel, Ernest passe à l’aube de sa vie d’homme par des indécisions et ce n’est qu’en ayant atteint le ¼ de siècle, qu’avec une profonde remise en question, il se dirige vers une licence cinéma à Montpellier. Diplôme en poche,  mais ne connaissant personne dans ce milieu professionnel, le jeune homme ne sait quel chemin emprunter pour se faire une place. Jusqu’en 2005 il sera tout de même auteur et réalisateur de plusieurs documentaires.

Quelques années au Canada
Sur le plan personnel, Ernest rencontre et épouse Sanna avec laquelle, ils donnent naissances à 3 enfants Dolores, Rachel et Elie. L’amitié si importante pour Ernest sera à l’origine du départ de la petite famille pour le Canada où ils vivront 4 années qu’il qualifie de formidables. Là-bas, il développe une entreprise de commerce équitable, mais en parallèle le cinéma reprend sa place puisqu’il crée un festival  » Les rencontres internationales de Cinéma et Sport de Montréal »  avec le concours de la Cinémathèque québécoise 

C’est aussi là-bas qu’il écrit le scénario d’une web série mais c’est en France qu’il veut la tourner…   

Souvenirs Trébéens

ernesto-ona2Son enfance et sa jeunesse  à Trèbes, avec dans ces années là, un contexte où tout le monde ou presque se connaissait, le marquent profondément et nous en retrouverons plus tard les influences.  Il évoque avec nous « ses années bonheurs »…  La famille Oña installée en arrivant à Trèbes place de l’église, est parmi les premières à entrer dans les bâtiments tout neufs de la Cité de l’Aiguille. Ses souvenirs avec  les « Garcia, Murcia, Diaz, Diédrich, Iglésias …  lui font dire qu’il s’agissait pour lui du plus beau des quartiers où la vie était belle. Imaginez Trèbes à l’époque …  une seule école au centre ville, la piscine bondée derrière la mairie où tout le monde se retrouvait…  Tout était à dimension humaine.
C’est surement cette vision du quartier qu’Ernest met en exergue à travers ses réalisations transposées dans la vie d’aujourd’hui … Passionné de politique, d’économie, de social … il choisit la comédie pour illustrer les sujets « délicats » avec des personnages sympathiques et attachants.

ernesto-ona3Son 1er long métrage
Lors de  son retour du Canada, il s’installe à Bordeaux où il tourne cette web série qui fait le buzz (20 millions de pages vues) et lui vaut d’être remarqué par des personnes influentes de  Canal +. En 2008, un appel qu’il prend tout d’abord pour une blague… et voilà … l’opportunité de réaliser  un téléfilm s’offre au collectif qu’il forme avec des potes.  Diffusé plusieurs fois sur Canal + « En attendant demain »  croque habilement trois banlieusards et brosse sans pathos des galères avec humour et dérision. Pour cette première importante réalisation, Ernest insiste sur le fait que 80% des acteurs et comédiens étaient des amateurs. Parmi les « pros » il a filmé le talent de  Sabrina Ouazani (que l’on a pu voir entre autre dans « Des hommes et des Dieux » ou récemment «  La source des Femmes »).  Vous pouvez voir « en attendant demain » sur youtube  ( en  plusieurs parties) cliquez ICI .  Vous noterez que ses films sont signés Ernesto Oña, avec le o que mentionne son acte de naissance mais qu’un officier de l’état civil lors de sa naturalisation, lui supprime pour ( dit-il) faciliter son intégration. Avec sa double nationalité française et espagnole, il répond indifféremment et avec le sourire à Ernest ou Ernesto.

Dans le monde du Cinéma…
Depuis ce téléfilm, pour Ernest qui a aujourd’hui 47 ans, les projets s’enchainent, certains attendent dans des tiroirs, d’autres sont en cours de financements :  une  réalité dans le monde du cinéma où des mois de travail parfois n’aboutissent pas. Il travaille avec des grands  comme le producteur Marco Cherqui  (dont le film « Un Prophète » a été couronné par le césar du meilleur film).

Depuis 1 an et demi,  Ernest et sa famille vivent à Paris, ce qui facilite les échanges professionnels que lui organise son agent Cyril Cannizzo.  Le rythme s’accélère et ses réalisations  entrent de plus en plus dans l’actualité du cinéma. 2012 sera une année où le nom Ernesto Oña se distinguera à plusieurs occasions ….

ernesto-ona5

« La Dette » au Festival de Cannes

La première date à retenir est le 1er février où le court métrage «  La dette » signé Ernesto Oña  sera diffusé à 22h40 sur Canal + dans le cadre de « La Collection Donne de La Voi(e)X» qui regroupe 8 films courts. Parmi de nombreux projets que  Canal +  invitait à présenter cette fois  sur le thème « écrire pour… », (découvrir les conditions en détails cliquez  ici ) , c’est inspiré par son égérie Sabrina Ouazani, qu’Ernest a réalisé son court métrage  « La Dette » . Son film a été sélectionné aux cotés d’autres notoriétés du cinéma français (la sélection finale  cliquez ici). Présenté tout d’abord au Majestic à la Bastille, « La Dette » dans l’ensemble que constitue « La Collection », entre également dans les projections du Festival International du Court Métrage qui se déroule à Clermont Ferrand jusqu’au 4 février . « La dette » sera aussi présenté dans un autre cadre prestigieux, et pas des moindres, puisqu’il s’agit du Festival de Cannes en mai prochain. D’autres festivals devraient encore accueillir ce court métrage.  Si vous êtes sur Facebook vous pouvez voir la vidéo de Sabrina Ouazani  et Ernest qui présentent le film  cliquez ICI

Tournage en avril prochain
Même si Ernest n’arrête jamais, le mois d’avril sera une période plus intense encore avec le démarrage du tournage d’un long métrage « Mohamed Dubois ».   C’est avec le producteur Manuel Munz (qui a produit entre autres « La Vérité si je Mens ! » 1, 2 et 3) qu’Ernest  réalise ce film. Un énorme projet en gestation dont ne nous manquerons pas de vous signaler la sortie.

Travail d’écriture
Bien évidemment la vie d’un réalisateur ne se borne pas au tournage, l’écriture est aussi un considérable travail qui a une place importante dans son parcours. Le « gros morceau » qui occupera aussi 2012, repose sur un contrat d’écriture avec K’ien Productions dont le nom est associé à de nombreuses réalisations TV et Cinéma.  Cette écriture pour laquelle il espère le contrat de développement, devrait donner lieu à un long métrage qui porterait le titre de « Dégage ! » avec pour toile de fond la révolution tunisienne.

Un cordon avec Trèbes
Même s’il mène la vie trépidante de la capitale et celle du monde du cinéma, Ernest reste en permanence connecté avec Trèbes où il ne peut venir que trop rarement. En effet, il maintient le lien si important avec la famille, en appelant tous les jours sa maman Marie. Il se tient aussi régulièrement informé de la vie trébéenne à travers notre site et nous dit son plaisir à reconnaître les bouilles de ceux avec lesquels il a grandi. Même s’il a pas mal voyagé, l’Aude est pour lui le plus beau des coins et il lui fait partout une « pub de malade ».

Si vous avez Canal + ( sinon envahissez le salon d’un voisin)  , ne manquez pas mercredi 1er février la diffusion de « La dette » à 22h40.  

Benoit  » Jeune Cador » du Jeu Lyonnais

benoit-vercher
Décembre 2011

« Jeune Cador » c’est ainsi que Benoit Vercher est qualifié dans les revues spécialisées du jeu lyonnais pour les brillants résultats qu’il enregistre dans ce sport. Sa maman Christelle nous confie qu’il ne marchait pas encore, lorsqu’il  jouait déjà avec ces objets sphériques. Son premier mot fut non pas papa ou maman comme pour la plupart des petits bouts mais « boule ». Il faut dire que chez les Vercher le jeu Lyonnais est une histoire de famille et ce de longue date. En remontant jusqu’à Gaston Astruc (bourrelier) l’arrière grand père de Benoit, on note que dans les années 30, il parcourait tout le département en remportant de belles victoires dans ce sport.

René le papi de notre jeune prodige, a succédé à Séverin Gazzin à la présidence du club trébéen et assure cette fonction depuis 19 ans. Même Josette sa mamie s’investie en rédigeant les comptes-rendus quasi hebdomadaires de leurs activités. Quand les autres gamins usaient leurs culottes dans les bacs à sable, Benoit foulait déjà le sable du terrain des boulistes avec son papa Guy.   Ce dernier qui d’ailleurs n’est pas en reste en termes de réussite dans ce sport puisqu’il a accédé jusqu’au titre de champion de France.

Ainsi donc dans la lignée de ces sportifs, voici Benoit et son exceptionnel parcours, avec pour premiers fans ses parents qui le soutiennent dans cette remarquable évolution. Depuis de longues années, à force d’entrainement, de persévérance, il repousse ses limites jusqu’à se classer 1er du département, mais aussi de la région en catégorie – de 13 ans.
Le jeune garçon presque tous les week-ends part disputer des compétitions au cours desquelles il décroche les points qui le placent au niveau national parmi les 27 meilleurs avec un classement de 4ème  dans 3 épreuves distinctes et 3ème dans une autre. C’est seulement l’été prochain au terme de nombreux autres challenges que le résultat final sera connu. Détecté pour évoluer dans la cours des grands, Benoit prépare son entrée en sport étude à Albi et se destine à évoluer avec l’élite de ce sport caressant le doux rêve d’accéder pourquoi pas plus tard au niveau international. L’adolescent a par ailleurs la tête sur les épaules et s’accroche sur le plan scolaire car il sait que son dossier pèsera pour son admission. Sur le plan objectif professionnel, les métiers du social l’attirent et on décèle chez le jeune homme un réel attachement pour l’être humain qu’il soit enfant ou de grand âge. D’ailleurs le club est pour lui une seconde famille et les plus anciens sont autant de papis aux cotés desquels il a grandi et qui lui rendent bien l’affection qu’il leurs porte.  

Un autre petit Vercher présente aussi de grandes dispositions pour cette discipline, à l’instar de son grand frère, Mathieu du haut de ses 7 ans rafle depuis l’année dernière d’excellents résultats en compétitions en catégorie -de 9 ans.
Le patronyme Vercher n’est pas près de disparaitre dans le monde du jeu lyonnais et nous saluons ces beaux exemples de réussites sportives

Des Nouvelles qui viennent de loin , loin, très loin !!!

       En fait ce sont des nouvelles de deux trios que nous partageons avec vous. D’une part nous sommes ravis de vous signaler que les trois beaux gosses des Castafiores qui ont très longtemps été des Trébéens, vivent un super séjour en Nouvelle Calédonie où ils donnent 3 concerts. Leur périple nous permet de faire un clin d’œil à un autre trio originaire de Trèbes … la famille Calamel qui réside là-bas et a eu plaisir à accueillir les musiciens.  Pour les nouveaux résidents de Trèbes, nous préciserons que Sylvette Calamel n’est autre que la sœur de René Diedrich (père de Benoit des Castafiores) , Henri Calamel, pour lui aussi le situer, a très longtemps été prof au Collège de Trèbes et d’autre part il est le papa de Frédéric Calamel de l’entreprise du même nom. Les Castafiores sont donc sur cette ile  auprès de tatie, tonton et Audrey la cousine et tout ce petit monde ne s’étaient pas revu  depuis des années. Nous profitons de cette occasion pour dire m….. aux Castafiores pour leur concert de samedi et saluer affectueusement la Calamel Family qui nous le savons, nous lit et prend des nouvelles de Trèbes sur le site.
castafiores

Jo Moutou

jo-moutou

Novembre 2011

 Le chant Passionnément…

Après un zoom sur Claude Egéa à l’occasion de son passage au festival de Jazz de Conilhac, c’est un autre Trébéen que nous mettons en lumière dans le cadre de la 25ème édition de cet évènement. Jo Moutou, ce personnage haut en couleur, arborant de belles bacchantes qui finissent en barbichette est lui aussi l’un des éléments clés de ce festival. Depuis une dizaine d’années, avec son épouse, ils contribuent à l’élaboration de ces dates aujourd’hui renommées, dédiées au Jazz. C’est à lui, qu’est confiée, chaque soir  la charge de la présentation des artistes qui se produisent. Simone, elle, participe à la logistique indispensable à une telle manifestation.
Le 5 novembre sera une date particulière pour cet artiste dans l’âme puisqu’il sera aussi sur scène avec « Ghost Note » juste après la 1ère partie qui sera assurée par Swinger Singer ( Jazz Vocal).

Le chant… une longue et belle aventure pour notre Trébéen…
L’attrait pour la musique remonte à sa petite enfance, sûrement contaminé par son papa Louis Moutou qui, après guerre, était le professeur de musique de la ville. Il précise d’ailleurs avec amusement qu’il a su lire la musique avant le français. Avec la clarinette et le saxo pour instruments de prédilection, il embrasse tout de même en parallèle la profession d’enseignant avec un poste de professeur de français. Il exerce au collège de Capendu de 1977 à 2000 où il prodigue également des cours de musique. Dans ce cadre là, il crée avec le soutien des chefs d’établissement qui se sont succédés, un groupe de chant et il garde de fabuleux souvenirs de ces belles années où il a pu transmettre sa passion sur un plan culturel avec au final de beaux spectacles.  Une autre expression artistique, le théâtre, même si aujourd’hui par manque de temps il a du la délaisser,  a aussi occupé une grande place dans la vie de ce passionné. 

En 1992, ce sont les parents des élèves capenduciens qui expriment leur envie de partager eux aussi cette aventure musicale et ainsi nait «  La Chorale de l’Alaric ». L’ensemble vocal de 36 choristes fêtera en 2012 ses 20 ans, deux décennies de chants dans de multiples registres tels que le gospel, négro spiritual, classique… avec la particularité de toucher aussi au domaine de la chanson humoristique.  

La genèse du groupe « Ghost Note » en 2004 découle quant à elle d’un stage animé par le spécialiste international de jazz vocal Cyril Martial, à Conilhac avant le festival. Les bénéficiaires de ce stage ont souhaité prolonger l’aventure et ont donné naissance à cette formation vocale. Nicolas Grauby, fils du président du Festival de Conilhac  en est le chef de chœur et trois musiciens, dont le batteur Hugo Miquel qui est le petit fils de Jo et Simone, accompagnent les chanteurs.

Depuis un an environ, la qualité de leurs prestations suscite de plus en plus de demandes, et les membres récoltent ainsi la récompense de leur travail assidu. Heureuse évolution pour ce groupe qui fonctionne en parfaite osmose sur le plan humain, tous animés par la même envie de progresser. Pour vous convaincre de la belle facture de leurs interprétations : écoutez sur leur site le titre « we glorify » cliquez ICI

Pour cette date du samedi 5 novembre, la formation devient « Ghost Note and  Friends » par l’accompagnement de 5 autres musiciens dont 3 cuivres. C’est donc 8 instruments qui viendront soutenir l’harmonie des voix. Ils auront à leur répertoire ce soir là des titres tels que : Lua Soberena, Minnie The Moocher (du film des « Blues Brothers ») , Joshua …
D’autres chants originaux composeront leur représentation.

Jean Philippe Verm exporte la French Touch

     

jp-verm

Septembre 2011 Sacrée aventure que celle que vit Jean Philippe Verm en terre brésilienne, et l’étape qu’il se prépare à franchir début octobre sera explosive …

C’est sans nul doute sa rencontre à Narbonne en 2004 avec Junia une jeune brésilienne  qui sera déterminante pour la suite des évènements. Elle devient son épouse et lors d’un voyage en 2005 sur sa terre natale, c’est pour Jean Philippe un deuxième coup de foudre cette fois pour le pays. Là-bas, il devient alors propriétaire terrien en faisant l’acquisition de 250 hectares d’une plantation d’arbres de bois exotique destinés à la fabrication de meubles (le teck). A cette époque là, il ne passe qu’un mois par an sur les lieux. Ici en France, c’est dans le monde de la nuit et de la musique qu’il exerce et on le trouve à la direction de plusieurs établissements bien connus du carcassonnais : La Peña, le Chupito ( sous le Black Botton) et le Concept. En 2009, de plus en plus séduit par l’esprit brasileiro, il acquiert une discothèque le New Belvédère à Varzéa Da Palma.  Cela marche du feu de dieu, alors pourquoi ne pas surfer plus encore sur la vague du succès que rencontrent les DJ’s  français  de l’autre coté de l’Atlantique.  Un projet dingue se dessine alors, il crée pour cela une société d’évènementiel « C4 Promoções » en référence  à l’explosif et à l’état d’esprit qu’il veut donner à ses réalisations.
Le colossal projet qu’il a patiemment concocté est fin prêt et il était ce mois de septembre durant quelques jours à Trèbes pour caler les derniers détails avec les 5 intervenants français qu’il embarque cette énorme aventure brésilienne : Une discothèque géante et itinérante ( A Taj Mahal) , 1 an de tournée, 51 dates, 5 DJ’s français …   Plus précisément c’est dans l’état Minas Gerais ( d’une superficie plus étendue que la France) et dans les 51 plus grandes villes dont la plus importante Belo Horizonte  que Jean Philippe exporte d’oct 2011 à oct 2012 la French Touch ( voire Languedocienne Touch ) . En effet les  DJ’s qu’il connait de longue date et auxquels il a proposé ce pari : Jérome C, Marc Perry, Driss, Lalou Lopez, Tonio ont des origines bien de chez nous, et même très locale pour certains comme Lalou Lopez qui est trébéen.
L’équipe assurera donc une longue tournée dans cette discothèque démontable qui peut accueillir 5000 personnes.
Nul doute que Jean Philippe trouvera tout de même, le temps de faire de courtes pauses, pour venir rejoindre son épouse  Junia et leurs deux enfants (scolarisés ici) et saluer ses amis trébéens. Nous comptons sur lui pour nous transmettre  des images de ce phénoménal évènement…

Forum des Associations

 

L’inauguration Stand des associations
Les animations Trombi sourire


Vidéo Zumba


Vidéo Country

Isabelle Coll Alberti ( Titi )

 

Sept 2011 Titi : la vie trépidante d’une superwoman   et un nouveau projet fou fou fou

Si l’on devait élire à Trèbes la « superwoman » qui mène une vie trépidante dans laquelle elle sait allier professionnalisme et vie de famille, Isabelle Coll-Alberti que l’on connait en toute simplicité comme « Titi », monterait  sans nul doute sur la première marche du podium.

Ayant grandi près du  monde du spectacle et des paillettes par son papa René, elle en connait  les ficelles, les difficultés, les joies et les peines. Par son père aussi, elle connait l’importance de la famille et des êtres que l’on aime qui tel un havre de paix permet de se ressourcer et retrouver les vraies valeurs entre deux cessions de tourbillons près des projecteurs.
Tout d’abord attirée par le droit, elle buche jusqu’en maitrise, mais au cours de cette dernière année, l’orchestre de René doit accompagner les « Sacrées soirées » et Titi est de plus en plus présente à ses cotés. Elle s’investie tant, qu’en fait elle passe mi semaine à Paris, négligeant la Fac et l’étudiante se ramasse une belle gamelle.
Ses premiers pas à accompagner son père dans la logistique et la gestion de la formation,  la conduisent en toute aisance à glisser dans la peau de la productrice-tourneur de la société « Coll Productions » créée il y a une dizaine d’années. Ses années de droit représentant alors, un atout considérable en matière de négociations de contrats.

Depuis elle négocie, fournit, programme, organise  toutes sortes de spectacles et manifestations qui collent parfaitement aux souhaits, besoins et budgets de villes, associations, particuliers etc… Elle a pour cela dans ses tablettes foule de contacts : chanteurs des plus connus aux petits groupes du coin, artistes de tous poils dans des registres aussi divers que variés comme le cabaret, la nouvelle scène, les animations pour enfants etc… En parfaite multi-casquettes, elle sait être celle qui place un artiste, trouve une prestation mais elle est aussi  la productrice exécutive d’importants évènements comme les Electros d’Uzes, La fête du Cassoulet ou le prestigieux Festival Trenet.
Titi connait bien sûr la dureté du showbiz et la nécessité d’être performante,  mais elle fonctionne aussi aux sentiments et marche au coup de cœur comme ces derniers temps pour le Collectif Métissé.

Depuis le début de l’été, c’est un calendrier de folie que notre superwoman doit gérer ; si l’on zoome sur le dernier week-end d’aout une seule interrogation s’impose : comment fait-elle ??
Le jeudi c’est à Carcassonne dans les coulisses du Grand Orchestre Coll qui accompagnait aussi ce soir là Philippe Corti et Chico et les Gypsies, que l’on pouvait la trouver. Le vendredi  elle était à la salle de répé à Trèbes aux cotés des musiciens qui travaillaient le spectacle du lendemain pour le festival Trénet. Là elle se préoccupait de la bonne organisation, tout était calé : des réservations restaurants, des arrivées et départs des artistes (Fabienne Thibeault, Joyce Jonathan, Liane Foly et Amaury Vassili)  et tout simplement aussi du bien-être de chacun qui compte tant pour cette femme de cœur. En fin d’après midi direction Castelnaudary où elle se devait d’être présente à  la Fête du Cassoulet, plus tard dans la soirée c’est à Narbonne qu’elle s’assurait du bon déroulement du Festival Trenet. Titi a un atout magique pour que tout fonctionne bien, en même temps et partout : elle a su s’adjoindre les compétences de gens de confiance  qui font tourner la machine spectacle lorsqu’elle doit s’éloigner. Le samedi Narbonne et son final en apothéose requérait sa présence.  Trois jours de folie parfaitement organisés qu’elle a géré de main de maître,  le téléphone scotché à l’oreille.

 Parmi toutes ces activités liées à Coll Productions.  Il est un élément capital pour lequel son attachement est sans borne, c’est l’orchestre  de son papa : « la famille » comme elle aime à le nommer. Ce fabuleux héritage qu’a laissé René en tirant sa révérence en janvier 2009, Titi a la volonté d’en conserver l’âme, l’unité, l’harmonie. Pour la qualité musicale qui fait sa renommée, elle sait que Gilles Arcens à la baguette donne tout pour pérenniser le travail de René.  La formation embarquée dans l’aventure P. Sébastien, ce n’est pas une mince affaire et sous les divers aspects de l’accompagnement, en tournée, sur les plateaux télé et plus particulièrement pour les « Années Bonheurs » il ne peut en être autrement : Elle est avec « La famille » .  Cet  aspect de la personnalité de Titi , prendre soin des autres, se manifeste aussi sur le plan amical, elle est capable, même si elle a du boulot par-dessus la tête, de tout laisser en plan pour  se rendre auprès de celui ou celle qui «  ne va pas bien ». Elle trouve même le temps de répondre présente pour l’association « Solarium de l’Espoir » dont elle est la marraine.

Sans nul doute Titi ne pourrait tenir dans ces rythmes effrénés, si elle n’avait pas l’autre famille, celle du sang, le clan Coll (dans le meilleur sens du terme) auprès duquel elle se repose , recharge ses batteries de grandes doses d’amour et de tendresse. Dans la maison des Mille Vents, ses filles Joséphine et Lorette, son mari Franck, sa maman Jany qui prend soin de ses filles lors de ses absences, sa sœur Manon elle aussi businesswoman, le petit neveu César (qu’elle appelle d’ailleurs :mon fils)  et son papa Alain, sans oublier Kéké la tatie : tout ce petit monde constitue pour Titi un élément essentiel de son existence aussi crucial que l’air quelle respire.

Avec un tel bilan de tant d’énergie, de don de soi, de disponibilité : si le titre de Superwoman n’existe pas à Trèbes, en tout cas Titi obtient haut la main notre respect et nos applaudissements.

UN PROJET FOU FOU FOU

En juillet dernier ( voir : archives infos/ Juillet ) nous vous faisions part du lancement  du spectacle « Trenet dans Tous Ses Etats »  qu’a présenté le Grand Orchestre Coll durant l’été.  Une prestation de haute volée qui a suscité une approbation unanime. Un homme a tout particulièrement été séduit par l’idée et la performance  des chanteurs et des musiciens, à tel point que cela a éveillé en lui une idée de grande envergure. Cet homme n’est autre que Jacques Pessis (celui qui co-présente l’émission Chabada avec Daniela Lombroso) ami  du  « fou chantant » et auteur du livre  « Trenet, le philosophe du bonheur ». Il serait question de scénariser le  spectacle et en faire une comédie musicale qui porterait le nom de «  La vie qui va »  d’un titre de Trenet. Si ce projet voit le jour c’est à une dimension nationale et internationale qu’il pourrait être produit…

Voila un dessein qui n’allègera pas le quotidien de notre superwoman, mais nul doute quelle saura mener à bien une telle belle aventure avec l’orchestre.

Jean Baptiste Poite et la Carpe: Une belle Histoire

 Aout 2011

Il est des passions qui naissent très tôt, celle pour la pêche de Jean Baptiste Poite prend ses racines très loin dans sa petite enfance… Tout petit, dès qu’il le pouvait, il choisissait de dormir chez ses grands parents avec un réel attrait pour les berges du Canal du Midi à coté de la maison. C’est là qu’il pêche son premier poisson : un gardon de 15 cm avec seulement un bambou et un bout de fil. Un grand moment pour le bambin et le début d’une belle histoire avec le monde aquatique. Depuis le plaisir de la pêche n’a cessé de grandir pour devenir une passion qui rythme son quotidien en parallèle de sa vie d’homme.

Très vite J.B., comme le nomment ses amis, ressent un très grand respect pour la nature et c’est sans regret aucun qu’il relâche majoritairement le fruit de sa pêche, même s’il ramène parfois des truites pour régaler sa grand-mère.

Etant enfant, à pied, à vélo, il découvre peu à peu tous les « coins » du Canal, de l’Aude et de l’Orbiel, apprend à connaitre les poissons leurs habitudes et les techniques spécifiques à chacun. De 12 à 16 ans, il participe même à des stages de pêche à Clermont-l’Hérault et se perfectionne pour les carnassiers, la carpe et la pêche au lancer.

Photos :Jean Baptiste Poite
Même si J.B. savoure les longues heures de solitude au bord de l’eau que lui procure la pratique de cette activité, il n’en apprécie pas moins l’échange avec les autres pêcheurs et l’enrichissement qu’il apporte.

Dès qu’il a eu un scooter, notre jeune pescofi, est alors allé découvrir d’autres eaux : avec des copains, il pouvait ainsi partir la veille, se poser autour d’une bonne grillade et s’installer pour être fins prêts le lendemain au levé du soleil pour l’ouverture de la truite.  

Au fil de ses découvertes, un poisson va prendre une place prépondérante dans ses objectifs : la carpe. Si durant de longues années, il la taquine avec une canne à truite, c’est son parrain qui lui offre sa première vraie canne à carpe. Une étape marquante dans la progression de sa passion à laquelle il consacre par la suite une grande partie de son argent de poche.

Nombre de ses copains ont abandonné ce loisir, mais il en est un avec lequel il partage toujours et souvent de belles escapades au bord de l’eau, c’est son pote Guillaume Rigaud de Ste Eulalie. Les deux compères connaissent tout ou presque de la carpe et ils savent que le grand rendez-vous avec cette dame se prépare…

Il n’est pas question de se pointer au hasard un beau matin sur les rives d’un lac ou d’une rivière : Dans ce jeu de stratégie et de ruse, tout est basé sur l’observation. Tout d’abord, il faut choisir le lieu et il s’agit là d’une perpétuelle remise en question, tant la physionomie des cours d’eau et espaces aquatiques changent en permanence au gré des crues. Viens ensuite « L’étape cuisine » qui fait parfois « criser » Colette sa maman, le jeune homme prépare les « bouillettes »en fonction de plusieurs paramètres, la profondeur de l’eau, sa limpidité… A base d’aliments tels que le sel, la farine, l’œuf, le sucre etc  il confectionne sa pâte sous forme de boules, il ajoute aussi des colorants alimentaires que repèrera la carpe selon la pureté de l’eau. Puis sur le site déterminé durant parfois une semaine, il va chaque soir appâter avec ses « bouillettes » et des graines. Il s’agit de faire venir dans un premier temps de petits poissons blancs qui à leur tour feront venir la dame convoitée.
Les meilleures conditions de la rencontre sont alors réunies, mais J.B. sait que cela prendra peut-être plusieurs jours, il appelle cela ses cessions de pêche.  

C’est un considérable équipement, toile de tente, lit de camp, canoë, mallette de pêche complète …qu’il va alors poser au bord de l’eau pour avoir tout le nécessaire pour tenir jour et nuit.  Sur un rod-pod (que vous pouvez voir sur les photos) il installe 4 cannes dotées d’appâts différents comme ceux aux fruits rouges que la carpe trouve habituellement près des berges.

Tout est ensuite question de grande patience, la lady peut se décider à succomber à n’importe quel moment, mais J.B. en pleine osmose avec la nature ne trouve pas le temps long. C’est là que les équipements perfectionnés aident considérablement le pêcheur : des détecteurs de touche signalent la présence du poisson. La promptitude de réaction est alors déterminante car l’animal décelant le danger va tenter de fuir rapidement et de se cacher. Le réel combat commence et J.B. bataille pour toujours tenir le fil tendu et empêcher la belle de se décrocher ou de se réfugier dans des « herbiers » (ces tâches vertes de végétation aquatique que l’on peut voir dans l’Aude) ou autre obstacle naturel. Le combat peut prendre de 10 minutes à parfois ¾ d’heure et durant tout ce temps,  J.B. s’applique à ne pas la stresser, ne pas l’effrayer, ne pas la maltraiter.  Lorsque la bataille est gagnée, le jeune homme récupère délicatement la carpe à l’épuisette, et la dépose sur son tapis de réception afin de ne pas abimer ses écailles et le mucus qui les recouvre en couche protectrice. Vient le moment de la pesée et de la photo souvenir car il faut bien immortaliser les plus belles prises. Le record de J.B. est de 16kg800 et date de juin dernier.  

Puis presque affectueusement, notre pêcheur va rendre sa prise à son milieu naturel, la tenant bien droite et attendre quelle soit à nouveau apte à nager. Sans aucun regret il se dit qu’il la retrouvera peut-être pour un nouvel affrontement un de ces jours.

Les cessions de J.B. ne sont pas toujours fructueuses, il lui arrive de passer 4 jours sans aucune touche, mais il a enregistré aussi de belles récompenses de sa patience comme 17 départs en 3 jours avec seulement 3 manqués.

Le jeune homme a essayé d’amener ses petites copines au bord de l’eau avec plus ou moins de succès, mais il en est une qui apprécie ces journées au coeur de la nature, c’est sa petite Lizéa âgée de bientôt 6 ans. Elle s’intéresse de près à la deuxième passion de son papa, sa toute première étant bien évidemment et sans conteste son petit bout de chou.
Si vous croisez Jean Baptiste, soyez sur qu’il a toujours une canne dans le coffre …. Au cas où !!!

L’anniversaire tout particulier de Michèle

michele-sabatier

Août 2011

Michèle Sabatier fête cette année un anniversaire tout particulier : 20 ans quelle accompagne les jeunes Trébéens dans l’obtention du précieux document rose  qui les mène  vers leur vie d’hommes et femmes autonomes. C’est en septembre 1990 que la jeune femme quitte tout dans l’Ariège pour s’installer dans notre département  et en janvier de l’année suivante sa formation en secrétariat lui permet de devenir la 1ère employée de Christophe Caparros qui avait  succédé à son père Joseph Diégo (créateur de l’auto-école en 1980 au 1 de la rue Riquet). Depuis donc  2 décennies ce chef d’entreprise confie les yeux fermés la gestion administrative de son auto-école à Michèle.

Tout a énormément évolué au cours de ces 20 ans … Michèle se souvient des récurrentes  séries de questions qu’elle faisait défiler alors avec le projecteur à diapositives. Il y a eu aussi le minitel qu’elle utilisait fréquemment dans le cadre de son travail. Aujourd’hui ce sont les DVD qu’elle lance pour ceux qui prennent place dans la salle d’apprentissage et internet permet aussi une gestion à distance de ceux qui choisissent de le préparer à leur domicile. Attentive, elle surveille le niveau, les progrès, le nombre de connexions de chacun, maintient le suivi et les conseille pour peaufiner leur préparation à l’examen final du code.
Si les conditions de travail ont considérablement changées, il est un aspect de son quotidien qui lui n’a jamais disparu : ce sont les rapports presque affectifs qu’elle partage avec les candidats.
Michèle a pleinement conscience que le permis pour ces jeunes est, non seulement  une agréable indépendance, mais surtout un passeport pour l’emploi. Alors telle une grande sœur elle les motive, les encourage, les console et parfois même les réprimande s’ils prennent trop à la légère la formation.
En concertation avec Christophe, elle planifie les heures de conduite en tenant compte des contraintes et obligations de chacun.  Reconnaissants de l’accueil et de l’aide reçus pour gagner le précieux sésame, certains n’ont pas hésité à lui apporter en remerciement de petits cadeaux quitte à aller couper des fleurs dans le jardin familial.
De cette étape marquante de leur vie et du chaleureux soutien de Michèle, les élèves  gardent de bons souvenirs  et reviennent fréquemment  partager avec elle les moments forts de leur vie. Du premier PV, premier emploi obtenu au premier bébé…  l’envie est là … le dire à « la grande sœur ».
Peu à peu Michèle va voir arriver les enfants de ses premiers élèves, mais en tout cas un fait s’impose : à aujourd’hui 42 ans, elle est la même. Sans doute est ce le perpétuels défilé de ces « jeun’s » et ses facultés d’adaptations qui font quelle est toujours dans le coup, garde le même dynamisme et le même sourire, jusqu’ à adopter naturellement le vocabulaire du moment.
20 Belles années derrière elle et nous lui souhaitons les futures aussi riches d’autant de bonheur !

Jo et le Théâtre

Octobre 2005

jo moutouVous avez certainement croisé ce sympathique personnage qu’est Jo Moutou: souvent coiffé d’un couvre chef original, arborant fièrement une barbiche et de belles bacchantes, il dégage toujours bonhomie et vitalité.

Tout a commencé pour lui avec son père à Trèbes pour la musique quand il était enfant et avec Mme Régine Lacroix alors qu’il était  étudiant à Montpellier, pour le théâtre.

Jo a enseigné le français et la musique, en particulier au collège de Capendu. En ce qui concerne le théâtre, la passion l’a réellement chatouillé avec les « Bouffons du Midi » à partir de 1977. C’était la grande époque des troupes régionales. A cette période et pendant quelques années, dans de nombreux villages du Languedoc-Roussillon un jour de la fête du village était réservé à une représentation de théâtre régional ou à un concert d’un chanteur occitan (petit coucou de sa part à Mans de Breich et Claude Marti ).  C’est ainsi que Jo et ses amis ont  beaucoup joué « 1907 los que sem » qui racontait la révolte des viticulteurs languedociens.

Le  théâtre prend une grande place dans sa vie mais il bifurque vers le contemporain : Pierre Dac, Jacques Sarthou, Eugène Ionesco, Romain Weingarten  entr’autres.   Aujourd’hui Jo n’enseigne plus, mais son enthousiasme et son énergie   il les met au service de la Chorale de  l’Alaric, qu’il dirige. En parallèle  il chante avec« Ghost notes »,  chœur départemental de jazz.

Pour le théâtre, ce talentueux trébéen met en scène la troupe «  Clair Obscur » que vous avez peut-être vue jouer « J’y suis, j’y reste ». Ils préparent une nouvelle pièce pas triste qui s’appelle « Dieu m’tripote » de Michel Granvale, dont la première a eu lieu à Trèbes le 6 novembre 2004.
D’autre part, cet insatiable passionné,  répète actuellement une pièce qui s’appelle «  Ay ! Carmella » qui évoque la triste période du franquisme et qui est mise en scène par son compère François Viguié.

THIERRY ACHMETOFF

2004
achmetoff-thierry TrèbesThierry Achmétoff n’est autre que le président fondateur du premier club de canyonisme créé en France à Trèbes en 1990. : Le Canyon-Club de l’Aude.

Les Français sont des précurseurs de cette discipline. C’est également en français que le premier manuel de vulgarisation des techniques de descentes de canyons à été rédigé  en 1988 et pour cet ouvrage Thierry a associé ses connaissances à celles de Claude Chantemesse.

Les loisirs de Thierry sont bien souvent consacrés à des ouvertures de canyons comme entre entre autres ceux des Iles Canaries. Le savoir faire de ce trébéen est de longue date reconnu. Son savoir enseigner a dépassé les frontières. On fait appel a lui dans des pays pour la mise en place  de structures comme au Brésil oui il a contribué à l’organisation brésilienne de cette discipline. Sur l’Ile de la Réunion c’est pour la mise en place du Comité Régional que l’on a fait appel a ses compétences.

canyon thierry achmetoffDe très nombreux moniteurs ont suivi ses formations notamment des belges , italiens, suisses portugais et espagnols.
En 2002, c’est la plus grande nation de la planète , les USA qui s’adresse à lui. Ainsi Thierry accompagné du Belge Kaen Viane se sont rendu en Arizona et dans l’Utah. Ces deux membres de l’Ecole Française de canyoning, référence mondiale en ce domaine ont été les critiques actifs des techniques employées par les formateurs américains .

thierry achmetoff baléaresRécemment  Thierry a écrit le topo-guide des canyons des Baléares…

Cet ouvrage de presque 100 pages tout en couleur fait l’inventaire des canyons à faire à Majorque, la plus grande île de l’archipel. 15 courses y sont présentée de façon très complète : outre le classique profil topographique, le pratiquant trouvera une description précise, ainsi qu’une carte présentant les accès (approche, retour, parking, relief…). A lire les présentations, recommandations et astuces, ainsi qu’à rêver devant les photos de ces canyons colorés, on a plus qu’une envie, c’est d’y aller !

Revenir en haut de la page