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Pour la Sécurité de Nos Pompiers

       De nombreux Trébéens ont eu l’occasion de voir nos pompiers en intervention sur des incendies, mais peut-être n’ont-ils pas prêté attention à la complexité du matériel dont ils sont équipés. Dernièrement au Centre de Secours, Marc et Jérôme deux techniciens du SDIS ont durant toute une journée contrôlé minutieusement tous les éléments qui composent l’équipement de nos pompiers trébéens et des Capenduciens.  Durant un mois ils ont effectué ces vérifications sur 48 centres du département.

C’est une multitude de détails qu’ils doivent examiner un à un pour que nos hommes du feu puissent être en complète sécurité sur le terrain …
Certains éléments comme les bouteilles d’air, les masques de fuites à usage unique…  sont conditionnés dans des structures habilitées et scellés par des poinçons qui sont contrôlés.  Mais tout le reste des ARI  (Appareil Respiratoire Isolant) qui sont constitués d’une multitude de parties sont inspectés point par point: détendeurs, joints, soupapes, raccords…

Les deux techniciens nous ont précisé certains aspects de ce matériel: nous apprenions par exemple que les bouteilles contiennent 1800 litres d’air et que la consommation de l’homme est de 60 litres par minute. Deux détendeurs permettent de baisser la pression qui est de 300 bars à la sortie de la bouteille : le premier la descend à 6 bars et le second entre 1,15 et 1,30 bars… un peu plus que la pression atmosphérique qui est à 1bar. Dans un véhicule équipé de matériel électronique et informatique, sur un banc de tests les techniciens vérifient à travers  10 contrôles l’étanchéité des masques, l’absence de fuite pour les tuyaux et autres parties de l’équipement, le fonctionnement des soupapes, des détendeurs, du matériel de sécurité comme le sifflet qui signale la fin proche du niveau d’air dans la bouteille…

Nous avons également découvert du matériel comme la ligne guide  : cette corde qui telle un  « fil d’Ariane » déroulée par un premier pompier dans un bâtiment et sur laquelle d’autres hommes peuvent se rattacher pour avancer dans des fumées est doté d’un astucieux principe d’olives. Fractionnée par ces repaires 1-3-1-3… elle permet sans visibilité de retrouver le sens de la progression puis de la sortie. Le « Narguilé » cet équipement conçu pour intervenir dans un lieu étroit ( un silo par exemple ) qui ne permet pas le port de bouteille, alimente en air le pompier et dispose d’un possible raccord pour une victime. Autre découverte … la « balise homme mort » cet appareil qui détecte l’immobilisme d’un pompier et en averti ses coéquipiers par un strident signal sonore. Même le changement de pile de cette balise doit être minutieux … l’étanchéité doit être garantie pour qu’en cas de déclanchement dans une pièce remplie de gaz le flux électrique ne provoque pas une explosion.

Impossible de vous détailler point par point toutes les étapes de ces contrôles mais à travers les détails que nous relatons, on peut mesurer la sacrée responsabilité que portent Jérôme et Marc en ce qui concerne la sécurité de leurs collègues. Nous saluons leur rigueur et leur professionnalisme dans cette délicate mission

 

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