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Archives des mots-clés : Trébéens

Le Trombi Sourires du mois de Juin

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clin Lors des vide-greniers, du marché dominical, sur le port… nous les avons croisés  au cours de ce mois de Juin !

Trois Trébéens au départ du Grand Prix Cycliste de la ville

jeunes cyclistesTREBESLors du Grand Prix Cycliste de Trèbes – 14ème Souvenir Stéphane HUC – organisé par l’A.S. Carcassonne Cycliste, qui aura lieu dimanche 1er juillet au départ du boulevard du Minervois, parmi les concurrents attendus  on comptera 3 jeunes trébéens.
Léo Falandry et Jean-Philippe Oyarsabal sous les couleurs du club carcassonnais et Axel Péricon qui a intégré cette saison le club de Rivesaltes,  vont se frotter à l’élite cycliste du sud de la France. Léo, 17 ans, qui dans le sillage d’Axel, son ami d’enfance, pratique ce sport depuis 3 ans au sein de A.S. Carcassonne Cycliste est monté cette saison en catégorie junior. Un niveau plus coriace, mais dans lequel, il est vice champion régional FSGT. Parmi ses résultats précédents, il s’est aussi classé 7e lors de l’Audoise de Villeneuve. Il persiste dans le défi personnel et  dépassement de soi que permet le cyclisme.
Pour Jean Philippe, 21 ans, qui court en PCO, porte lui aussi les couleurs de l’ASCC depuis 3 ans. Adepte de course cycliste depuis ses 12 ans, il connait cette année des performances plus marquantes:  8e au grand prix d’Aussillon, 25e au régional d’Occitanie, 12e pour l’épreuve de Pollestre, 4e à l’Audoise… des résultats motivants. Dimanche, il aura forcement dans le public ses grand-parents qui résident sur le boulevard qui accueille ce grand prix.
Les deux garçons saluent l’entraîneur Raphael Martinez qui les accompagnent dans leur préparation.
Axel ne manquera pas cette course sur les routes de sa ville et les trois sportifs trébéens seront parmi la soixantaine de concurrents licenciés à la Fédération Française de Cyclisme dont la plupart classés en 1ère ou 2ème catégorie amateur.

Des voisins en Fête

voisins 2018 floralies Trèbes

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Aux Floralies et rue des Acacias, ils se retrouvaient pour une soirée conviviale à l’occasion de la fête des voisins…
■ Aux Floralies
Autour des bouquets des fleurs du jardin de Simone et de bonnes victuailles préparées par chacun, c’est la 8e année qu’ils passent à table entre voisins.
Malgré quelques absents pour soucis de santé, ils partageaient ce soir-là cette amitié et l’esprit d’entraide qui les lient au quotidien.
Pour le doyen de la soirée  et le «merdouzet» un même prénom: Michel. 86 ans pour l’un, 43 pour l’autre.
■ Rue des Acacias
Dans ce quartier plus récent, la solidarité et l’amitié sont aussi le ciment entre ces voisins et leurs enfants. Une union qui sait aussi se manifester quand ils doivent se mobiliser pour défendre leurs intérêts communs. Ce soir-là, il n’était question que de convivialité et ils constituaient une belle tablée pour cette fête des voisins.voisins 2018 acacias Trèbes

Trombi « Sourires » du mois de Mai

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clinLors des vide-greniers, du marché dominical, sur le port… nous les avons croisés  au cours de ce mois de mai !

Le Trombi Sourire de Festad’Oc

trombi sourire trèbes

Axel et Léo ont choisi le défi cycliste et le dépassement de soi

Axel Péricon TrèbesTOUTES NOS IMAGES >>> CLIQUEZ ICI

Lors du Grand Prix Cycliste de Trèbes qui était également le championnat bi-régional Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, deux jeunes Trébéens de seize ans, Axel Péricon Mora et Léo Falandry, étaient sur la ligne de départ. Ils étaient parmi les 116 participants en catégorie cadet et au terme des 70 km du parcours Axel a été le 3 e du groupe Languedoc-Roussillon à franchir la ligne d’arrivée avec un temps de 1 h 55.

Axel pédalait ce jour-là sous le maillot du club carcassonnais qu’il a intégré il y a trois ans après avoir pratiqué plus jeune le badminton et le foot. Trouvant ses marques dans ce sport et l’investissement individuel, il est entré en sport étude à Céret en septembre dernier. Il a pour entraîneur l’ancien pro de cyclisme Marc Colom, épaulé par Stéphane Roger. Si ses performances le lui permettent, Axel souhaite poursuivre dans cette voie sportive, sinon il se tournera vers le domaine professionnel de la technique et du numérique. La nouvelle est tombée, son podium à Trèbes le présélectionne pour le championnat de France. Il a encore quelques courses qualificatives pour y parvenir.

Léo Falandry TrèbesLéo, dans le sillage d’Axel, son ami d’enfance, a lui aussi choisi ce sport il y a deux ans, au sein du club carcassonnais où il s’entraîne quatre fois par semaine.Il est arrivé 7 e de cette course dans sa ville. Après l’esprit collectif qu’il a connu dans le foot, Léo a eu envie de se frotter au défi personnel et au dé- passement de soi que permet le cyclisme. Les deux garçons étaient heureux de courir sur les routes de leur ville sous les encouragements de leurs familles et amis

La fête des voisins a réuni des Trébéens ici et là

Le temps d’une soirée, ils ont quitté leur maison pour se retrouver entre voisins.

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Aux Floralies, comme ils le font depuis plusieurs années, c’est dans la salle, que la plupart ont connue du temps où l’on y faisait les courses sous l’enseigne CDM, que les habitants de ce quartier se sont retrouvés. Il y avait ceux qui sont là depuis la sortie de terre de ces maisons des Floralies, et même avant, comme Colette, qui réside dans la maison familiale de la rue des Jonquilles, où sa grand-mère tenait une épicerie… Et les tout nouveaux propriétaires. Tous ont pensé à Philippe Juncas qui contribuait à l’organisation de ce rendez-vous annuel, et les a quittés le 12 avril dernier.

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Rue de l’Anguille, au bas de la ruelle, une conviviale tablée réunissait les natifs du quartier et les plus récemment installés, dans l’esprit de bon voisinage qu’ils entretiennent au quotidien.

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Un peu plus loin, sur cette même rue du vieux village, des habitants de la rue du 11-Novembre, de la place du marché et alentours, s’étaient rejoints dans une ambiance festive à laquelle les nombreux enfants apportaient leur vitalité.

Le Trombi Sourire du Marché Nocturne du 12 Août

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Monique et Joseph Vieu se souviennent

Noces d'or de Monique et Joseph Vieu

« C’était au temps où l’on se rencontrait dans les fêtes de village… » Lui de Molandier au fin fond de l’Aude, elle de Calmont en Haute-Garonne, mais à peine à une dizaine de kilomètres l’un de l’autre. Monique et ses frères, se rendaient à la fête de Calmont et c’est un soir de 1963 qu’elle a connu son Joseph, de deux ans son aîné. Ils se sont fréquentés, comme l’on disait à l’époque. Même s’il y a eu le service militaire, l’éloignement n’a rien changé à leurs sentiments, ils se sont donc fiancés, comme il était convenable de le faire. Un an après, en 1966 à la mairie de Calmont, puis en l’église de Molandier, ils ont convolé en justes noces.
Les jeunes mariés s’installent à Mazères. Monique était alors couturière dans une usine de confection à Auterive et Joseph travaillait sur la propriété agricole de ses parents, tout en étant aussi « ramasseur de lait » dans les campagnes, pour une société de l’Ariège. Après la naissance de Maryse, leur première fille, Joseph est devenu électricien dans le domaine des lignes à moyenne et haute tension. La petite famille s’agrandit avec la naissance de Nathalie en 1968, puis de Sébastien en 1974.
Cette même année, Joseph entre à la Cégelec à Carcassonne où il restera jusqu’à sa retraite. C’est ce changement professionnel qui a conduit le jeune couple à faire construire leur maison, rue d’Occitanie à Trèbes, qu’ils ont habitée l’année suivante. Monique prenait soin de sa progéniture, tout en gardant d’autres enfants. En 1988, ses bambins devenus grands, elle pouvait à nouveau reprendre un travail à l’extérieur de la maison, elle devenait employée de la mairie de Trèbes et a fini sa carrière à l’école des Floralies jusqu’en 2007.
Joseph s’est impliqué dans la vie trébéenne, notamment par son engagement au centre de secours lors de sa création en 1988 (à l’époque dans les locaux de Béragne) sous les ordres du Lieutenant Francis Martinez. Actif dans ce cadre-là jusqu’en 2000, il est toujours membre de l’amicale qui peut compter sur lui, notamment lors de la tournée des calendriers.
Aujourd’hui, grands-parents de six petits-enfants, ils coulent une retraite paisible, lui s’occupant du jardin près d’Orbiel, elle profitant de son rôle de mamie.
Ces 50 ans de souvenirs, ils ont pu les évoquer, entourés de leur belle et grande famille, à l’occasion de leurs noces d’or.

Le Trombi Sourire de Festad’oc

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Dans les allées, dans les gradins, à table…
250 photos des visiteurs de Festad’Oc
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L’amitié chez les voisins du Prioulet

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Il est un petit espace au cœur du village où le bon voisinage, même s’il se manifeste au quotidien, prend toute sa dimension un soir de petite fête impromptue. C’est la place du Prioulet, comme un petit hameau au cœur du vieux village!
😉 Ils partagent avec nous les images de leur soirée

Le trombi sourire du Marché Nocturne

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😉 C’est presque une tradition… Sur notre diaporama les Trébéens « tout sourire » que nous avons croisés ce soir de Marché nocturne.

Jeannette et Casimir, 70 belles années ensemble

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Il nous est donné maintes et maintes occasions de croiser l’adorable couple que forment Jeannette et Casimir Piechta…  A Chacune de ces rencontres, la tendresse qui les unit s’impose comme une évidence C’est cette affection qui transparaissait encore dimanche, lorsqu’entourés de leur famille et de leurs amis, ils fêtaient leurs 70 ans de mariage.

Leurs enfants ont voulu donner à cette journée une couleur toute particulière de douce nostalgie ! Ainsi, ce dimanche matin, devant leur maison aux Floralies c’est une traction avant, comme celle qui avait été leur toute première voiture en 1953, qui les attendait. Les convives de cette belle journée pour leur noces de platine s’étaient prêtés à la connivence et apprêtés en arborant tenues et accessoires qui étaient tendance en 1945, année de leur union.

Flash-back sur leur bel et harmonieux chemin ensemble

Lui, le natif de l’Oise, avait ensuite vécu en Lorraine où son papa travaillait dans les mines de fer. C’est la guerre et l’évacuation qui menaient sa famille en terre Gardoise, où il est devenu employé de la distillerie de Cardet.

Elle, a ouvert les yeux sur le monde à Vauvert, dans la famille Boissier installée là depuis 1780. C’est d’ailleurs l’un de ses aïeux prénommé François qui avaient été le tout 1er maire de la commune après la révolution. À peine sortie de l’adolescence, Jeannette faisait son entrée dans la vie professionnelle au sein d’un laboratoire de chimie viticole.

Un groupe d’amis communs, dans les alentours d’Alès, a été la toile de fond de leur rencontre, en octobre 1945… Sûrs de leurs sentiments, ils se fiançaient le 11 novembre de la même année et s’unissaient pour la vie le 10 décembre suivant. Le petit couple suivait alors la famille de Casimir dans son retour en Lorraine, mais est revenu bien vite s’installer à Marvejols Les Gardons.  Le premier témoignage de leur amour naissait 9 mois et 7 jours après leur mariage, ils l’ont prénommé Fred.
Au fil des ans, Fabien, Jean-Philippe et Sylvain venait tour à tour agrandir la fratrie.

C’est à la faveur de l’entrée de Casimir en tant que commercial dans l’entreprise Chambourcy, que la famille Piechta emménage en 1967 à Carcassonne. La société mettait alors à leur disposition une villa à Grazaille. Les enfants ont grandi, Jeannette peut alors reprendre une activité professionnelle et c’est pour l’enseigne Chambourcy qu’elle aussi exerce. Elle sera tout d’abord animatrice de vente et sillonnera les départements alentours, avant d’intégrer les bureaux à Frontignan où elle devient codificatrice.

Le charmant couple, devient Trébéen en 1969, tout d’abord dans les immeubles de l’aiguille, jusqu’à la sortie de terre des maisons des Floralies où il s’installe en 1971.
En 1984, l’heure de la retraite sonne, mais nos fringants sexagénaires n’en tombent pas pour autant dans la sédentarisation. La pratique du ping-pong pour Jeannette, le piano pour Casimir qui y est venu en pur autodidacte, le chant dans une chorale pour les deux… sont autant d’activités auxquelles ils avaient grand plaisir. Mais le peps de ces géniaux retraités, s’illustre surtout par le fait que jusqu’à l’âge de 84 ans, ils se sont rendus à vélo quasiment tous les jours jusqu’à Mas Cabardès où ils prenaient leur petit-déjeuner. Impressionnant, non ?

De paisibles vieux jours
Dans les mois qui viennent Jeannette et Casimir auront 92 ans. Ils ont bien évidemment levé le pied concernant les activités physiques, mais ponctuent toujours leur quotidien d’occupations dynamiques : le chant et la danse au club des aînés, le piano pour Casimir, l’informatique pour Jeannette…

La famille qui se décline aujourd’hui en 4 garçons, 8 petits-enfants, 6 arrière-petits-enfants (bientôt 7), a un rôle essentiel pour nos Trébéens, amoureux comme au premier jour. Les contacts permanents et moments passés ensemble sont les piliers de leurs vieux jours. Dimanche, lors de ce rassemblement de parents et d’amis, Jeannette à travers sa passion de l’écriture de la poésie, qu’elle partage régulièrement avec l’une de ses petites-filles, l’a exprimé à sa façon. Elle avait détourné la chanson de Ferrat pour leur dire un émouvant « que serais-je sans vous ? ».
🙂 Nous nous permettons de les embrasser affectueusement ici !

Hugo Miquel pérennise la Passion Musicale Familiale

 2012

Dimanche 11 Novembre 16h 

jo-hugo

A l’occasion du Festival de Jazz de Conilhac, nous avions, lors de la précédente édition,  dirigé des coups de projecteurs vers des Trébéens qui y participaient : le trompettiste Claude Egéa  cliquez Ici et le « multi-talents » Jo Moutou cliquez Ici.

Pour cette cuvée 2012 c’est à Hugo Miquel que nous accordons toute notre attention…

Ce jeune musicien n’est autre que le petit-fils de Jo (qu’il appelle affectueusement« papé ») et nous l’avions déjà mentionné en tant que batteur de la formation Ghost Note dont fait également partie son grand père.
Cette année Hugo est à l’affiche de ce 26 ème festival avec son propre groupe C2H.
Mais revenons tout d’abord sur le parcours de ce garçon….

Avec Jo pour aïeul, Béatrice ( sa maman ) qui a pratiqué le saxo et le chant… le solfège a forcement été un passage obligé de la prime enfance pour ce descendant de cette famille pour laquelle la culture musicale occupe une très grande place.

A 10 ans, le gamin se tourne vers les percussions (notamment africaines) et il bénéficie de l’enseignement de François Louis une pointure de cet art. Puis vient l’adolescence et les années lycée où avec  quelques copains  ils constituent un groupe de rock informel. La musique est bien installée dans la vie du teenager, un peu trop même puisqu’il décroche son Bac Lettres  à l’arraché.
Puis direction Toulouse où il fait deux années de Fac en musicologie-Jazz. En parallèle, il intègre l’école internationale de batterie Dante Agostini dirigée par Daniel Dumoulin qu’il qualifie de Grand Monsieur. Un avis d’ailleurs entièrement partagé par Jo.

Aujourd’hui Hugo, déborde d’envies, de curiosité de tout…   féru de plein de choses …   il est presque victime d’un éclectisme  qu’il a parfois du mal à canaliser… mais le jeune homme a tout de même la tête sur les épaules et est pleinement conscient qu’il est difficile de nos jours de vivre de la musique. C’est pourquoi, il prépare actuellement 2 concours, l’un pour être bibliothécaire  l’autre aide-soignant. Des choix qui peuvent sembler étonnants mais qui en fait reposent sur des pôles d’intérêts bien ancrés: L’un son attrait pour les lettres, l’autre son inclination pour la psychologie. Quelle que soit sa future profession… il n’en restera pas moins musicien.

C2H
Avec deux comparses, notre batteur trébéen a créé le trio C2H… cette appellation qui peut faire penser à une formule chimique est en fait basée  sur les initiales des protagonistes de la formation : Charlotte , Henri et Hugo.

Ils se sont connus en Fac et mettent leurs talents et leurs diversités culturelles au service d’une musique qui au final est un amalgame  de sensibilités et ne peut entrer dans un genre bien défini.  Le jazz y a tout de même une place prépondérante.
Charlotte Bonnet a dans ses bagages des formations percu-classique  et chant lyrique… Henri Lassemillante d’origine réunionnaise se commet à la contrebasse et a le rythme dans les tripes.

Dans le cadre de ce festival qu’Hugo connait bien pour y avoir été spectateur tout d’abord puis intervenant lors des bœufs (ou Jam Session) de « La Cave » qui s’anime en after des concerts… C2H livrera une set list qui mettra en exergue plusieurs influences. Des reprises de standards de Bill Evans, Nougaro, Gainsbourg… qu’ils s’appliquent à rendre inattendus. Des compos empreintes entre autres de  maloya ce genre musical réunionnais mais aussi de tendances arabo/andalouses… bref ! un large panel et un bel amalgame de genres et rythmes à découvrir.

C’est donc dimanche à 16h à Conilhac  que l’on pourra applaudir les C2H. Simone et Jo qui comme chaque année contribuent à la logistique ( pour elle) à la présentation (pour lui ) de ce festival seront bien évidemment aux premières loges pour applaudir leur « petit ».

 

Patrick Chaplain

Patrick Chaplain… homme de la mer, des airs et de la Terre

patrickchaplain       C’est par le biais de « l’Art en Découverte » et des superbes photos de l’une de leurs sorties que nous avons fait la connaissance de Patrick Chaplain et de son épouse Suzanne. Un couple charmant à la fois discret et dynamique !

Nous connaissions de Patrick, son attrait et sa sensibilité pour la photo… nous avons découvert sa passion  pour le vol aérien… mais pas seulement.  En fait Patrick Chaplain est un homme proche de la nature qui est aussi à l’aise sur l’eau, que dans les airs ou sur la terre ferme. N’allez pas penser que nous avons là un être « sauvage » et solitaire… non non, il s’agit d’un monsieur fort affable et avenant.

Lui originaire de Bretagne, elle de la Barbacane  à Carcassonne… c’est  dans le cadre de leurs études en facs à Toulouse qu’ils se sont rencontrés… lui se destinait à être biologiste et elle avait choisi les lettres. En terre bretonne ils s’installent plus tard et donnent naissance à deux enfants…

C’est la voile, qui s’impose tout d’abord dans la vie de Patrick … un papa Commandant de Marine dans la Royale a sûrement influé en ce sens… en lui ayant fait connaître, alors qu’il était tout petit, les sensations du bateau à voile.   Devenu ado, Patrick a vécu la mer jusqu’à des régates, des compétitions qui lui ont valu le titre de Champion de France sur dériveur. En parallèle de sa vie de famille et professionnelle, le bateau est longtemps resté présent…

La terre et ses beaux paysages…  c’est en venant au « pays » de Suzanne durant leurs vacances, que la rando dans nos Pyrénées a pris place dans sa vie. Il pratique toujours ce sport/loisir et est membre du Club Alpin Carcassonnais. Il côtoie également la nature dont il se sent si proche, lorsqu’il fait du vélo… pour l’entretien de sa forme…

L’avion, a lui aussi fait partie de sa jeunesse, par son frère, qui était son aîné de 14ans et membre de l’Armée de l’air. Ce dernier qui est aussi son parrain, ne vivait que pour l’avion et lui a collé le virus en l’amenant lorsqu’il était ado, pour des virées aériennes dans le « coucou » qu’il avait en parallèle de sa carrière.

L’heure de la retraite a sonné, Suzanne et Patrick ont posé leurs valises à Trèbes , permettant à celle-ci de retrouver son pays natal , dont « il l’a  retenue si loin, durant 30 ans » nous dit-il.

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Même si l’avion l’a toujours intéressé, ce n’est que depuis 3 ans que Patrick en a fait un réel loisir. Une aventure qu’il dit devoir à Bill Gates, puisque c’est en surfant sur un moteur de recherche qu’il est tombé par hasard sur la silhouette d’un petit avion et qu’en approfondissant le sujet, il a constaté qu’il s’agissait d’un U.L.M.   Bien loin des petits engins sans coque « à la Nicolas Hulot » auxquels on pense lorsque l’on dit U.L.M.
En fait U.L.M. est une catégorie administrative qui sous entend un appareil motorisé qui a une puissance maximale de 100 chevaux, moins de 500kg de charge et seulement deux places.

Ainsi, il y 3 ans Patrick s’est rapproché de l’Aéro-club de Castelnaudary, Il a été séduit par son fonctionnement à taille humaine, son environnement et la solidarité qui règne entre les fanas d’aviation.  Il y a suivi les heures d’enseignement prodiguées par Bernard Ladevie  instructeur bénévole, et acquis la formation qui lui permet de voler seul ou avec passager. Depuis il s’adonne à ce plaisir parfois en solitaire, mais souvent avec Suzanne  avec par exemple pour destination St Flour dans la Cantal où ils se sont posés le temps d’un pique nique… ou comme prochainement en direction du Larzac pour là aussi un déjeuner champêtre. Bien évidemment Patrick profite des points de vue que permettent le vol pour ramener de fabuleuses photos de ses sorties.

Voilà un retraité très occupé, qui a vécu et vit ses passions, simplement sans en faire étalage… dont la compagnie est aussi plaisante qu’enrichissante, … tout autant que celle de Suzanne son épouse. Ils se sont bien trouvés ces deux là et forment vraiment un couple délicieux.

Les Souvenirs de Mado : Trèbes Terre d’Accueil

Recueillis par René Diédrich

Ses souvenirs sont bien ancrés dans sa mémoire…

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Madeleine Diedrich, épouse Liégard dite « Mado », se souvient très bien du jour où elle a été expulsée de Lorraine avec toute sa famille, son père, sa mère et ses trois frères et sœurs, avec d’autres habitants de la commune, alors qu’elle n’était âgée que de 10 ans, le 10 Novembre 1940.
Le petit village de LESSY, près de METZ était calme, et ce matin-là encore plus calme que d’habitude, avant que l’on entende les soldats allemands frapper contre les portes des maisons habitées, à l’aide des crosses des fusils mitrailleurs, pendant qu’ils vociféraient : « vous avez 5 minutes pour faire vos valises !!! »Un matin, les Allemands ont embarqué les familles qui ne voulaient pas se soumettre à l’envahisseur, les expulsés ont tout abandonné, laissant leurs biens à ceux qui avaient choisi de rester sur place.

« Nous avons été dirigés vers la place du village, où un autobus en stationnement nous attendait sous l’oeil attentif d’un soldat allemand. Une fois rempli, l’autobus démarra et prit la direction de Metz. Arrivés en gare de Metz, on nous a fait monter dans un train déjà bondé. Nous étions les uns sur les autres, mais ensemble. Le train quitta la gare et prit la direction du sud. Tout le monde essayait de savoir où nous allions, les infirmières remontaient le moral aux malades et s’occupaient des enfants. Je me souviens avoir bu un verre d’eau et mangé un bol de riz !

Le train se remit en route et arrivé à Mâcon, nous avons entendu des soldats français présents sur le quai, qui à la vue du convoi entonnèrent « la Marseillaise » avec force et amour. Tout le monde était ému et les soldats sont venus embrasser les femmes, avec une pudeur extrême. Après ce petit intermède merveilleux, le train redémarra et le soir venu, il s’est arrêté à un endroit dont j’ai oublié le nom, de nombreuses personnes sont descendu du train pour essayer de dormir un peu, allongées à même le sol. Je me souviens que l’on nous a servi un repas complet et chaud.

Quelques heures plus tard, nous voici arrivés en gare de BRAM, petit village entre Carcassonne et Castelnaudary. Nous y avons passé 2 nuits, logés dans des hangars et des greniers immenses, avec de la paille et des couvertures. Après avoir pu récupérer quelques forces et éloigner un peu la fatigue, nous sommes repartis vers une destination toujours inconnue, avec un arrêt dans chaque gare. Ce fut enfin l’arrivé en gare de TREBES, où un camion nous attendait. Ce village m’a paru plus important que Lessy…. »

Devant la Mairie, Mr Sevely et son conseil municipal ont accueilli les expulsés pour leur offrir un bon repas. Ils ont fait preuve d’une extrême gentillesse envers de pauvres gens qui avaient tout perdu, et qu’ils n’avaient jamais rencontrés.

Les familles ont ensuite été accompagnées chez l’habitant. On leur offrit le logement et du matériel de première nécessité, avec beaucoup de dévouement. La solidarité a bien fonctionné. 

« De quoi avions-nous l’air tous, avec nos petites valises ? »
Le temps d’adaptation fut assez rapide. Entre les élus et la population, les expulsés essayaient tant bien que mal de se faire une petite place dans la vie de tous les jours. Ce n’était pas toujours facile. Marcel et Roger, les frères de Mado étaient, l’un apprenti fraiseur à la SNCF, et l’autre apprenti chez Mr Deniort, le maréchal-ferrant. La soeur aînée de Mado, Marthe était sur le point de se marier. Mado fut inscrite à l’école libre où grâce à Mme Gamel, elle obtint son certificat d’études, sa confirmation et sa première communion. Puis avec Melle Claire Dapot qui s’en occupait, elle alla à la chorale, fit du dessin, de la couture, du théâtre.

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Titine, mère de Mado était mère au foyer et Charles, le père était employé comme magasinier à la caserne Laperrine à Carcassonne. Il servait de « boîte aux lettres » entre les expulsés et leurs familles. La famille de Mado avait une grande estime pour la population de Trèbes, et lorsqu’à la libération il fallut retourner vivre à Lessy, là où ils avaient tout abandonné, Trèbes leur manquait. Trèbes aura toujours été présent dans leur mémoire, malgré 5 déménagements consécutifs.

Aujourd’hui, Mado, 83 ans réside à Trèbes. Venue s’y installer définitivement il y a 25 ans, elle vit dans un petit pavillon, entourée de ses enfants, petits enfants, arrière petits enfants, neveux et nièces. Trèbes fait partie intégrante de sa vie et Mado clame haut et fort et fièrement : Oui, Trèbes est une terre d’accueil, et elle ajoute humblement : Merci encore une fois pour tout.

Mado, à tous les expulsés de Lorraine…

René Jeantet

Septembre 2012 Les « Souvenirs Foot » de René Jeantet

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A 86 ans, René Jeantet a toujours la mémoire vive et ses souvenirs de jeunesse  lui font chaud au cœur, il a évoqué pour nous, ceux liés au foot de la première moitié  du siècle dernier…
« A l’époque je courrais comme un lapin. C’est loin tout ça ! Si on pouvait y revenir! » Ce Trébéen qui dans son équipe tenait la le poste de ½ aile ou arrière se souvient de tout ce qui faisait le foot à Trèbes. « Je travaillais pour l’entreprise de Georges Rouquet et c’est en 1941 que j’ai participé à la création du terrain qui se situait au bord du Canal à l’endroit où aujourd’hui il y a le terrain de pétanque et la maison de retraite. C’était une vigne et il n’y avait pas de tractopelle, c’est à la pioche et à la pelle que nous l’avons aplani. Durant la saison des moissons le stade servait à entreposer les meules – et c’était à celui qui ferait la plus jolie – en attendant le dépiquage. Il restait par la suite des brins de cette fibre végétale qui le rendait glissant par temps de pluie lors des matches de la saison suivante et il n’y avait pas de gazon. Pendant la guerre, les Allemands qui habitaient derrière l’école  du centre ville nous ont creusé une tranchée de 2 mètres au milieu du terrain, il a donc fallu par la suite reprendre pelles et pioches pour pouvoir rejouer. »

René se souvient aussi des hommes…
« C’est le pauvre Mélendes qui était président de ce qui s’appelait alors l’UST Foot, de la touche il vivait lui aussi le match. L’un de nos meilleurs joueurs était Antoine Rodriguez, il tenait bien sa place face au équipes les plus rudes comme celles de Salsigne et Axat. J’ai le souvenir de quelques blessures. A l’époque il n’y avait pas autant de sports que maintenant, et tout le village venait nous encourager.  »
Il lui revient en mémoire les détails de leur équipement et les conditions dans lesquelles il jouait à l’époque…  « Lorsque nous faisions des rencontres pas trop loin, nous y allions en vélo, et il n’y avait pas besoin d’échauffement d’avant match. Il fallait se laver les maillots, quant aux crampons  on devait les clouer et bien souvent à mi-partie, il en manquait un ou deux. Les ballons étaient faits de cuir avec une vessie à l’intérieur et fermé avec un lacet. Quand il pleuvait il se gorgeait d’eau et pesait le double. En tout cas nous étions des acharnés  et bien évidemment il y avait de temps en temps des bagarres, mais nous jouions dans une esprit de vraie camaraderie. »
Paul a chez lui en bonne place, cette photo de l’équipe vétéran des années 60 qui lui rappelle tant de souvenirs. »
Bien sur, nombre d’entr’eux nous ont quittés, mais vous croisez ici et là quelques autres qui auront surement grand plaisir à vous parler du ballon rond de ce temps là.

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Belle Rencontre avec Sylla … 100 ans aujourd’hui

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 20 Mars 2012      Rendre visite à Sylla Miailhe qui fête ce 20 mars ses 100 printemps donne assurément lieu à une merveilleuse rencontre. Nous avons trouvé cette superbe mamie occupée à biffer ses mots mêlés sans même l’aide de lunettes. Comment imaginer que cette adorable personne, qui a toujours bon pied bon œil, a derrière elle un siècle de souvenirs.  Elle est aujourd’hui la doyenne d’une belle famille composée de ses 5 enfants : Robert, Simone, Claude, Suzanne et Eliane qui lui ont donné 11 petits-enfants et 15 arrière-petits-enfants.

C’est chez Suzanne, l’une de ses filles rue d’Occitanie, que nous l’avons rencontrée. Originaire de la Montagne Noire où elle a grandi, elle a connu l’auberge tenue par sa grand-mère puis sa mère où elles nourrissaient les charretiers et leurs attelages qui y faisaient halte. Les arrivées de l’électricité et de l’eau courante avec l’amélioration du quotidien qu’elles permettaient sont évidemment pour Sylla des éléments marquants de sa jeunesse. Elle épouse ensuite un comptable qui après guerre se recycle et devient chef cantonnier.

 

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Ensemble, ils habiteront quelques temps Trèbes rue Alphonse Daudet mais retourneront vivre à Pradelles Cabardes.

Même si Sylla a travaillé dans une pépinière, fait les vendanges ou encore quelques ménages, c’est avant tout à sa famille qu’elle s’est consacrée et pour laquelle elle a beaucoup cousu, tricoté…

 

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Jamais malade, jamais hospitalisée, notre pimpante centenaire a passé une belle vie dans une forme qu’elle attribue simplement à son tempérament gai et enjoué. Veuve à 72 ans, elle a longtemps poursuivi ses activités quotidiennes comme son jardin quelle a cultivé seule comme une jeunette jusqu’à 80 ans.

Aujourd’hui, même si elle a forcément levé le pied, Sylla n’en est pas moins autonome pour de nombreux gestes de chaque jour. Elle monte et descend seule les escaliers lentement mais surement.  Malgré ses hanches un petit peu rouillées qui constituent son seul désagrément santé, elle se permet une petite promenade les jours sans vent.  Chaque jour, elle a son rituel télé : elle regarde l’émission « Slam », puis « Des Chiffres et Des Lettres », elle enchaîne avec « Question Pour Un Champion « et termine par « Money Drop ». Cet intérêt intellectuel entretient sans nul doute l’impressionnante mémoire de Sylla. Suzanne sa fille avoue même qu’elle répond souvent à plus de questions qu’elle.

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Cette mémoire lui permet aussi lors de moments paisibles de se repasser le film de sa vie , de se remémorer des souvenirs d’antan comme les belles promenades avec son mari et les joyeux évènements familiaux.

Sylla maintenant séjourne chez ses enfants qui l’accueillent avec bonheur à tour de rôle, faisant ainsi des étapes Trébéennes chez Suzanne et Simone. Pour souffler avec elle ses 100 bougies, ils seront tous réunis… 45 membres de la famille à entourer d’amour leur belle et précieuse mamie.

Nous sommes ressortis le sourire aux lèvres de cette belle rencontre avec Sylla… aujourd’hui nous l’embrassons tendrement et lui souhaitons un joyeux anniversaire 

Isabelle Coll Alberti ( Titi )

 

Sept 2011 Titi : la vie trépidante d’une superwoman   et un nouveau projet fou fou fou

Si l’on devait élire à Trèbes la « superwoman » qui mène une vie trépidante dans laquelle elle sait allier professionnalisme et vie de famille, Isabelle Coll-Alberti que l’on connait en toute simplicité comme « Titi », monterait  sans nul doute sur la première marche du podium.

Ayant grandi près du  monde du spectacle et des paillettes par son papa René, elle en connait  les ficelles, les difficultés, les joies et les peines. Par son père aussi, elle connait l’importance de la famille et des êtres que l’on aime qui tel un havre de paix permet de se ressourcer et retrouver les vraies valeurs entre deux cessions de tourbillons près des projecteurs.
Tout d’abord attirée par le droit, elle buche jusqu’en maitrise, mais au cours de cette dernière année, l’orchestre de René doit accompagner les « Sacrées soirées » et Titi est de plus en plus présente à ses cotés. Elle s’investie tant, qu’en fait elle passe mi semaine à Paris, négligeant la Fac et l’étudiante se ramasse une belle gamelle.
Ses premiers pas à accompagner son père dans la logistique et la gestion de la formation,  la conduisent en toute aisance à glisser dans la peau de la productrice-tourneur de la société « Coll Productions » créée il y a une dizaine d’années. Ses années de droit représentant alors, un atout considérable en matière de négociations de contrats.

Depuis elle négocie, fournit, programme, organise  toutes sortes de spectacles et manifestations qui collent parfaitement aux souhaits, besoins et budgets de villes, associations, particuliers etc… Elle a pour cela dans ses tablettes foule de contacts : chanteurs des plus connus aux petits groupes du coin, artistes de tous poils dans des registres aussi divers que variés comme le cabaret, la nouvelle scène, les animations pour enfants etc… En parfaite multi-casquettes, elle sait être celle qui place un artiste, trouve une prestation mais elle est aussi  la productrice exécutive d’importants évènements comme les Electros d’Uzes, La fête du Cassoulet ou le prestigieux Festival Trenet.
Titi connait bien sûr la dureté du showbiz et la nécessité d’être performante,  mais elle fonctionne aussi aux sentiments et marche au coup de cœur comme ces derniers temps pour le Collectif Métissé.

Depuis le début de l’été, c’est un calendrier de folie que notre superwoman doit gérer ; si l’on zoome sur le dernier week-end d’aout une seule interrogation s’impose : comment fait-elle ??
Le jeudi c’est à Carcassonne dans les coulisses du Grand Orchestre Coll qui accompagnait aussi ce soir là Philippe Corti et Chico et les Gypsies, que l’on pouvait la trouver. Le vendredi  elle était à la salle de répé à Trèbes aux cotés des musiciens qui travaillaient le spectacle du lendemain pour le festival Trénet. Là elle se préoccupait de la bonne organisation, tout était calé : des réservations restaurants, des arrivées et départs des artistes (Fabienne Thibeault, Joyce Jonathan, Liane Foly et Amaury Vassili)  et tout simplement aussi du bien-être de chacun qui compte tant pour cette femme de cœur. En fin d’après midi direction Castelnaudary où elle se devait d’être présente à  la Fête du Cassoulet, plus tard dans la soirée c’est à Narbonne qu’elle s’assurait du bon déroulement du Festival Trenet. Titi a un atout magique pour que tout fonctionne bien, en même temps et partout : elle a su s’adjoindre les compétences de gens de confiance  qui font tourner la machine spectacle lorsqu’elle doit s’éloigner. Le samedi Narbonne et son final en apothéose requérait sa présence.  Trois jours de folie parfaitement organisés qu’elle a géré de main de maître,  le téléphone scotché à l’oreille.

 Parmi toutes ces activités liées à Coll Productions.  Il est un élément capital pour lequel son attachement est sans borne, c’est l’orchestre  de son papa : « la famille » comme elle aime à le nommer. Ce fabuleux héritage qu’a laissé René en tirant sa révérence en janvier 2009, Titi a la volonté d’en conserver l’âme, l’unité, l’harmonie. Pour la qualité musicale qui fait sa renommée, elle sait que Gilles Arcens à la baguette donne tout pour pérenniser le travail de René.  La formation embarquée dans l’aventure P. Sébastien, ce n’est pas une mince affaire et sous les divers aspects de l’accompagnement, en tournée, sur les plateaux télé et plus particulièrement pour les « Années Bonheurs » il ne peut en être autrement : Elle est avec « La famille » .  Cet  aspect de la personnalité de Titi , prendre soin des autres, se manifeste aussi sur le plan amical, elle est capable, même si elle a du boulot par-dessus la tête, de tout laisser en plan pour  se rendre auprès de celui ou celle qui «  ne va pas bien ». Elle trouve même le temps de répondre présente pour l’association « Solarium de l’Espoir » dont elle est la marraine.

Sans nul doute Titi ne pourrait tenir dans ces rythmes effrénés, si elle n’avait pas l’autre famille, celle du sang, le clan Coll (dans le meilleur sens du terme) auprès duquel elle se repose , recharge ses batteries de grandes doses d’amour et de tendresse. Dans la maison des Mille Vents, ses filles Joséphine et Lorette, son mari Franck, sa maman Jany qui prend soin de ses filles lors de ses absences, sa sœur Manon elle aussi businesswoman, le petit neveu César (qu’elle appelle d’ailleurs :mon fils)  et son papa Alain, sans oublier Kéké la tatie : tout ce petit monde constitue pour Titi un élément essentiel de son existence aussi crucial que l’air quelle respire.

Avec un tel bilan de tant d’énergie, de don de soi, de disponibilité : si le titre de Superwoman n’existe pas à Trèbes, en tout cas Titi obtient haut la main notre respect et nos applaudissements.

UN PROJET FOU FOU FOU

En juillet dernier ( voir : archives infos/ Juillet ) nous vous faisions part du lancement  du spectacle « Trenet dans Tous Ses Etats »  qu’a présenté le Grand Orchestre Coll durant l’été.  Une prestation de haute volée qui a suscité une approbation unanime. Un homme a tout particulièrement été séduit par l’idée et la performance  des chanteurs et des musiciens, à tel point que cela a éveillé en lui une idée de grande envergure. Cet homme n’est autre que Jacques Pessis (celui qui co-présente l’émission Chabada avec Daniela Lombroso) ami  du  « fou chantant » et auteur du livre  « Trenet, le philosophe du bonheur ». Il serait question de scénariser le  spectacle et en faire une comédie musicale qui porterait le nom de «  La vie qui va »  d’un titre de Trenet. Si ce projet voit le jour c’est à une dimension nationale et internationale qu’il pourrait être produit…

Voila un dessein qui n’allègera pas le quotidien de notre superwoman, mais nul doute quelle saura mener à bien une telle belle aventure avec l’orchestre.

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