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Archives des mots-clés : Jo Moutou

Jo décide du Clap de Fin de toute une vie consacrée au chant et à la musique

jo moutou départ ptPour voir notre photo en grand format cliquez ICI

Jo Moutou l’a décidé, c’est le clap de fin après plusieurs décennies de transmission et de partage du chant…
Il pourrait nous dire en chanson, à l’instar de Jeanne Moreau, «j’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien… » et c’est ce constat qui le chagrine et l’a conduit à mettre un terme à son génial parcours de coach vocal. ( relire notre article de 2011 cliquez ici) C’est ainsi, qu’il a tiré récemment sa révérence aux chanteurs de la chorale de l’Alaric

Lors d’un pot d’adieu, ils étaient très nombreux, notamment ceux de la première heure, à saluer leur maître, à exprimer leur reconnaissance de tous ce qui leur avait donné depuis en 1992. Ils ont pu évoquer ce soir-là la genèse de cette chorale, qui s’est créée sur la suggestion de Mme Camel, sur la persévérance de Francis Cayrol qui était alors le principal du collège de Capendu où exerçait Jo.  Les deux premières réunions n’avaient en effet réuni que huit personnes, mais le chef d’établissement n’avait pas encore dit son dernier mot et ce sont finalement 24 personnes qui ont constitué le tout premier groupe. Depuis et au fil des ans ce sont de très belles aventures musicales qu’ont vécu la chorale et son chef de chœur.

À 74 ans, d’une vie pleine de générosité, Jo cède sa baguette à Aude Carpentier l’actuelle prof de musique du collège capenducien. Désormais notre trébéen ira se balader avec sa chère Simone au gré de leurs envies. Mais tous deux férues de chant et de théâtre, ils resteront spectateurs d’un tas de choses dans le coin et seront bien sûrs dans le coin lors des concerts de la chorale de l’Alaric.

Zoom sur Jo Moutou

jo-moutou-avril2014Juste un petit zoom sur notre Trébéen Jo Moutou qui se produisait dernièrement avec la formation vocale  Ghost Notes au foyer de Comigne en soutien à l’association Alaric Togo. Toujours pêchu notre Jo !!

Les images et sons de Geneviève 

Hugo Miquel pérennise la Passion Musicale Familiale

 2012

Dimanche 11 Novembre 16h 

jo-hugo

A l’occasion du Festival de Jazz de Conilhac, nous avions, lors de la précédente édition,  dirigé des coups de projecteurs vers des Trébéens qui y participaient : le trompettiste Claude Egéa  cliquez Ici et le « multi-talents » Jo Moutou cliquez Ici.

Pour cette cuvée 2012 c’est à Hugo Miquel que nous accordons toute notre attention…

Ce jeune musicien n’est autre que le petit-fils de Jo (qu’il appelle affectueusement« papé ») et nous l’avions déjà mentionné en tant que batteur de la formation Ghost Note dont fait également partie son grand père.
Cette année Hugo est à l’affiche de ce 26 ème festival avec son propre groupe C2H.
Mais revenons tout d’abord sur le parcours de ce garçon….

Avec Jo pour aïeul, Béatrice ( sa maman ) qui a pratiqué le saxo et le chant… le solfège a forcement été un passage obligé de la prime enfance pour ce descendant de cette famille pour laquelle la culture musicale occupe une très grande place.

A 10 ans, le gamin se tourne vers les percussions (notamment africaines) et il bénéficie de l’enseignement de François Louis une pointure de cet art. Puis vient l’adolescence et les années lycée où avec  quelques copains  ils constituent un groupe de rock informel. La musique est bien installée dans la vie du teenager, un peu trop même puisqu’il décroche son Bac Lettres  à l’arraché.
Puis direction Toulouse où il fait deux années de Fac en musicologie-Jazz. En parallèle, il intègre l’école internationale de batterie Dante Agostini dirigée par Daniel Dumoulin qu’il qualifie de Grand Monsieur. Un avis d’ailleurs entièrement partagé par Jo.

Aujourd’hui Hugo, déborde d’envies, de curiosité de tout…   féru de plein de choses …   il est presque victime d’un éclectisme  qu’il a parfois du mal à canaliser… mais le jeune homme a tout de même la tête sur les épaules et est pleinement conscient qu’il est difficile de nos jours de vivre de la musique. C’est pourquoi, il prépare actuellement 2 concours, l’un pour être bibliothécaire  l’autre aide-soignant. Des choix qui peuvent sembler étonnants mais qui en fait reposent sur des pôles d’intérêts bien ancrés: L’un son attrait pour les lettres, l’autre son inclination pour la psychologie. Quelle que soit sa future profession… il n’en restera pas moins musicien.

C2H
Avec deux comparses, notre batteur trébéen a créé le trio C2H… cette appellation qui peut faire penser à une formule chimique est en fait basée  sur les initiales des protagonistes de la formation : Charlotte , Henri et Hugo.

Ils se sont connus en Fac et mettent leurs talents et leurs diversités culturelles au service d’une musique qui au final est un amalgame  de sensibilités et ne peut entrer dans un genre bien défini.  Le jazz y a tout de même une place prépondérante.
Charlotte Bonnet a dans ses bagages des formations percu-classique  et chant lyrique… Henri Lassemillante d’origine réunionnaise se commet à la contrebasse et a le rythme dans les tripes.

Dans le cadre de ce festival qu’Hugo connait bien pour y avoir été spectateur tout d’abord puis intervenant lors des bœufs (ou Jam Session) de « La Cave » qui s’anime en after des concerts… C2H livrera une set list qui mettra en exergue plusieurs influences. Des reprises de standards de Bill Evans, Nougaro, Gainsbourg… qu’ils s’appliquent à rendre inattendus. Des compos empreintes entre autres de  maloya ce genre musical réunionnais mais aussi de tendances arabo/andalouses… bref ! un large panel et un bel amalgame de genres et rythmes à découvrir.

C’est donc dimanche à 16h à Conilhac  que l’on pourra applaudir les C2H. Simone et Jo qui comme chaque année contribuent à la logistique ( pour elle) à la présentation (pour lui ) de ce festival seront bien évidemment aux premières loges pour applaudir leur « petit ».

 

Jo Moutou

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Novembre 2011

 Le chant Passionnément…

Après un zoom sur Claude Egéa à l’occasion de son passage au festival de Jazz de Conilhac, c’est un autre Trébéen que nous mettons en lumière dans le cadre de la 25ème édition de cet évènement. Jo Moutou, ce personnage haut en couleur, arborant de belles bacchantes qui finissent en barbichette est lui aussi l’un des éléments clés de ce festival. Depuis une dizaine d’années, avec son épouse, ils contribuent à l’élaboration de ces dates aujourd’hui renommées, dédiées au Jazz. C’est à lui, qu’est confiée, chaque soir  la charge de la présentation des artistes qui se produisent. Simone, elle, participe à la logistique indispensable à une telle manifestation.
Le 5 novembre sera une date particulière pour cet artiste dans l’âme puisqu’il sera aussi sur scène avec « Ghost Note » juste après la 1ère partie qui sera assurée par Swinger Singer ( Jazz Vocal).

Le chant… une longue et belle aventure pour notre Trébéen…
L’attrait pour la musique remonte à sa petite enfance, sûrement contaminé par son papa Louis Moutou qui, après guerre, était le professeur de musique de la ville. Il précise d’ailleurs avec amusement qu’il a su lire la musique avant le français. Avec la clarinette et le saxo pour instruments de prédilection, il embrasse tout de même en parallèle la profession d’enseignant avec un poste de professeur de français. Il exerce au collège de Capendu de 1977 à 2000 où il prodigue également des cours de musique. Dans ce cadre là, il crée avec le soutien des chefs d’établissement qui se sont succédés, un groupe de chant et il garde de fabuleux souvenirs de ces belles années où il a pu transmettre sa passion sur un plan culturel avec au final de beaux spectacles.  Une autre expression artistique, le théâtre, même si aujourd’hui par manque de temps il a du la délaisser,  a aussi occupé une grande place dans la vie de ce passionné. 

En 1992, ce sont les parents des élèves capenduciens qui expriment leur envie de partager eux aussi cette aventure musicale et ainsi nait «  La Chorale de l’Alaric ». L’ensemble vocal de 36 choristes fêtera en 2012 ses 20 ans, deux décennies de chants dans de multiples registres tels que le gospel, négro spiritual, classique… avec la particularité de toucher aussi au domaine de la chanson humoristique.  

La genèse du groupe « Ghost Note » en 2004 découle quant à elle d’un stage animé par le spécialiste international de jazz vocal Cyril Martial, à Conilhac avant le festival. Les bénéficiaires de ce stage ont souhaité prolonger l’aventure et ont donné naissance à cette formation vocale. Nicolas Grauby, fils du président du Festival de Conilhac  en est le chef de chœur et trois musiciens, dont le batteur Hugo Miquel qui est le petit fils de Jo et Simone, accompagnent les chanteurs.

Depuis un an environ, la qualité de leurs prestations suscite de plus en plus de demandes, et les membres récoltent ainsi la récompense de leur travail assidu. Heureuse évolution pour ce groupe qui fonctionne en parfaite osmose sur le plan humain, tous animés par la même envie de progresser. Pour vous convaincre de la belle facture de leurs interprétations : écoutez sur leur site le titre « we glorify » cliquez ICI

Pour cette date du samedi 5 novembre, la formation devient « Ghost Note and  Friends » par l’accompagnement de 5 autres musiciens dont 3 cuivres. C’est donc 8 instruments qui viendront soutenir l’harmonie des voix. Ils auront à leur répertoire ce soir là des titres tels que : Lua Soberena, Minnie The Moocher (du film des « Blues Brothers ») , Joshua …
D’autres chants originaux composeront leur représentation.

Jo et le Théâtre

Octobre 2005

jo moutouVous avez certainement croisé ce sympathique personnage qu’est Jo Moutou: souvent coiffé d’un couvre chef original, arborant fièrement une barbiche et de belles bacchantes, il dégage toujours bonhomie et vitalité.

Tout a commencé pour lui avec son père à Trèbes pour la musique quand il était enfant et avec Mme Régine Lacroix alors qu’il était  étudiant à Montpellier, pour le théâtre.

Jo a enseigné le français et la musique, en particulier au collège de Capendu. En ce qui concerne le théâtre, la passion l’a réellement chatouillé avec les « Bouffons du Midi » à partir de 1977. C’était la grande époque des troupes régionales. A cette période et pendant quelques années, dans de nombreux villages du Languedoc-Roussillon un jour de la fête du village était réservé à une représentation de théâtre régional ou à un concert d’un chanteur occitan (petit coucou de sa part à Mans de Breich et Claude Marti ).  C’est ainsi que Jo et ses amis ont  beaucoup joué « 1907 los que sem » qui racontait la révolte des viticulteurs languedociens.

Le  théâtre prend une grande place dans sa vie mais il bifurque vers le contemporain : Pierre Dac, Jacques Sarthou, Eugène Ionesco, Romain Weingarten  entr’autres.   Aujourd’hui Jo n’enseigne plus, mais son enthousiasme et son énergie   il les met au service de la Chorale de  l’Alaric, qu’il dirige. En parallèle  il chante avec« Ghost notes »,  chœur départemental de jazz.

Pour le théâtre, ce talentueux trébéen met en scène la troupe «  Clair Obscur » que vous avez peut-être vue jouer « J’y suis, j’y reste ». Ils préparent une nouvelle pièce pas triste qui s’appelle « Dieu m’tripote » de Michel Granvale, dont la première a eu lieu à Trèbes le 6 novembre 2004.
D’autre part, cet insatiable passionné,  répète actuellement une pièce qui s’appelle «  Ay ! Carmella » qui évoque la triste période du franquisme et qui est mise en scène par son compère François Viguié.

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