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Categorie : Trèbes d’Hier

Décès de Monsieur Joël Jouan

Nous avons appris le décès de Monsieur Joël Jouan

Un dernier hommage aura lieu aura lieu le 27 Avril

Cliquant ICI

A tous ses proches et amis nous adressons nos pensées

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Trèbes d’Hier

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Sont regroupés ci-dessous des sujets qui permettent un bond plus ou moins lointain
dans le passé de notre ville 

Paul Autier nous avait conté « le Café du Commerce »

cafecommerceDans le  quartier que l’on appelle  est encore le faubourg, l’avenue  des Capucins (où plus tard « la 113 ») a connu de belles années d’effervescence…

Paul Autier nous avait raconté l’histoire du Grand Café du Commerce qui dans cette même activité  était devenu le Café le drop en 1984 et n’existe plus aujourd’hui.

Il nous avait confié un tas de détails et d’anecdotes dont certains lui venaient de ses anciens et dont il avait plaisir à se souvenir…

C’est son arrière grand-père Jean Durand, qui en 1877 crée l’établissement sous le nom « Grand Café du Commerce ». Sur la façade était également mentionné  » Bureau de la voiture de Laure  » puisque la diligence qui amenait  les gens à la gare avait là son étape finale. A cette époque, pas moins de 4 cafés se côtoyaient sur cette avenue. Le chemin de fer juste en face drainait un important passage qui faisait vivre ces commerces dans lesquels la population trouvait aussi de multiples services comme le gardiennage des vélos des voyageurs. La plupart de ces bistrotiers avaient une autre profession, l’un tailleur de vêtements  ou comme Jean Durand fabriquant de harnais…

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En 14 l’électricité seulement de nuit…
Son fils Antoine, tout en étant bouilleur de cru, partant chez les propriétaires locaux avec son alambic tiré par des chevaux,  prend la succession en 1914 et l’établissement devient le « Café Durand ». En ce temps là, l’électricité fournie par l’usine de Trèbes fonctionnait seulement la nuit et la facturation se comptait par lampes utilisées. Les années trente apportent au café une autre activité, celle de l’essence avec les premières pompes à main. Les chaises de paille de la terrasse laissent place à celles de fer et de bois que nos anciens ont connu dans la plupart des bistrots. Paul se souvenait que le café se faisait le matin et que son grand père le maintenait au chaud sur du charbon de bois. Pour les fêtes du faubourg, depuis si longtemps disparues, on mettait la bière dans des comportes rafraîchies par les pains de glaces, qui venaient des glacières de Pradelles Cabardès  à dos d’ânes la nuit, emballés dans des feuilles.

Julien Autier, qui livrait le bois et le charbon, épouse Rose la fille d’Antoine  et ensemble ils assurent la relève de l’établissement familial qui devient en 1940 le Café Autier. A cette époque, les apéritifs étaient dans des petits futs  qui ont ensuite été interdits après la guerre. Les moyens de transport évoluent et peu à peu les voyageurs de la gare ont été remplacés par ceux de l’autobus. A son tour, Paul a contribué à l’affaire familiale…« Après l’armée j’ai pris en charge l’activité de livraison du bois et mon père s’occupait du café et des pompes à essence »  nous contait-il.

Progressivement, julien confie la direction de ces diverses activités à ses fils Paul et Louis . Mais, il assure jusqu’à ses 70 ans durant les heures creuses le service du café, pendant que ses deux garçons livrent le fuel, le bois et le charbon.

La gare cessait  de fonctionner aux alentours de 1955, mais les voitures de plus en plus nombreuses apportaient une nouvelle clientèle … le faubourg s’adapte…
Paul nous décrivait le café qui n’était alors qu’une grande salle avec encore  les bouteilles rangées dans les placards. Les lieux ne disposaient pas de toilettes et les clients utilisaient les wc publics de l’autre coté de la rue . En 1965, les pompes à essence deviennent électriques  et facilitent le travail de Louis. C’est en 1968 que sont arrivés les grands changements de l’établissement: L’agencement subit une importante métamorphose avec l’abaissement des plafonds, le remplacement du mobilier, l’installation d’un bar qui accueillait la machine à café, celle à pression, les réfrigérateurs qui ont permis la vente de crèmes glacées.

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Avant la construction de l’Autoroute, la nationale était si fréquentée que les bouchons occupaient tout le trajet de Carcassonne à Trèbes qui nécessitait 2 heures. L’importance de ce passage de véhicules n’était pas vraiment favorable à Paul et Louis, car les conducteurs hésitaient à perdre leur place dans la file  en s’arrêtant boire un verre.

 En 1984, les 2 frères ont vendu l’établissement qui est devenu le Drop, mais a perdu ses pompes à essence et son activité de livraison de bois charbon et fuel.

Jusqu’au début des années 2000 plusieurs gérants s’y sont succédés et ont pérennisé l’activité de bar. Fin 2004 l’endroit devient une brocante puis ferme définitivement.

authier-aujourd'huiAujourd’hui le propriétaire de l’immeuble a effectué de considérable travaux avec notamment la création d’appartements aux étages mais  le rez-de-chaussée devrait  un jour ou l’autre retrouver une activité  commerciale

 Le Faubourg d’hier et d’aujourd’hui …
Certaines maisons sont très reconnaissables, d’autres ont beaucoup changées comme celle qui est aujourd’hui  le tabac Presse de Carmen et Raymond

 

Les Forains d’Hier et d’Aujourd’hui

       Lorsqu’ils arrivent, Noël n’est plus très loin…  Nos amis forains ont pris place comme chaque année sur le parking des arènes et c’est avec grand plaisir que nous retrouvons les plus anciens et faisons connaissance avec les nouveaux.

Leur venue est une telle tradition qui s’est installée dans le temps, que pour certains il s’agit d’un incontournable rendez vous. Ils ont connu les parents qui amenaient leurs enfants, ils distraient maintenant leurs petits enfants.  En effet certaines familles comptent des parents, voir même des grands-parents, qui venaient déjà à Trèbes il y a plus de 50 ans.

Fabien  le maître des autos-scooters a pris la relève de ses parents Martine et Pierre. Ces derniers mariés en 72  venaient déjà installer ces « autos-tampons » à l’époque où la fête foraine réunissait les Trébéens sur les berges du canal. Vous les verrez sur les quelques photos de 2004 dans le diaporama.

Mais la plus ancienne famille est sans nul doute celle de Jackson (jeux de cascade) et Bambino (pinces à peluches).  Amédée le grand père venait déjà à Trèbes avec son cirque. Son fils Roland ( père de Jackson et Bambino) était encore là il y a quelques années avec son stand de ficelles et loterie. Les deux frères sont toujours fidèles au rendez-vous trébéen et Sony le fils de Jackson tient un stand de  pêche aux canards

Pour Jackie et son Frère Max c’est aussi une longue histoire de famille puisqu’Evelyne, la grand-mère, venait déjà à Trèbes. Ils reviennent chaque année avec les jeux de cascade et sont les doyens de la Fête.

les Trébéens connaissent bien Cathie et  Fanfan  qui sont aussi là depuis des décennies avec leurs jeux de cascades.

On retrouve également depuis des années …

Catherine et Jason avec le manège avec vrais poneys et celui de pouss-pouss (balançoires) et en nouveauté cette année « l’ espace quad  » . Priscillia et Laurent au manège Disney, William au stand de tir.

Les nouveautés
l’attraction à sensations fortes  » Batman  » a été installée par Fidjie et Jasson.  Shirley et Rémi nous proposent crêpes, churros et autres gourmandises. Pierre sur son stand suggère à la fois pêche aux canards et tir à l’arbalète.

Rendez-leur visite jusqu’à début janvier … l’an dernier nous nous étions étonnés du peu de fréquentation qu’avait suscité la fête foraine. Il serait dommage que nos forains, trop découragés ne reviennent plus !

Ils nous donnent rendez-vous tous les après-midi ainsi que le dimanche matin !

 

Trèbes Vue du Ciel

Nos images aériennes de Trèbes Nos remerciements à Patrick Chaplain qui nous a permis le survol de notre ville en ULM

 

Trèbes d’Hier et d’Aujourd’hui… vue du ciel

       Même si nous n’avons pu faire des photos avec le même angle de vue , la comparaison est malgré tout possible. Ces photos sur le thème « Trèbes d’hier et d’aujourd’hui  » seront suivies au fil des jours de beaucoup d’autres.       avant1

 

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Les locaux pré-fabriqués du Collège ont laissé place à l’OMSL

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Histoire du Dancing Sarret

       A quelques coudées de l’ouverture du « Pasteur » (mi juin) sur l’avenue éponyme,  des natifs du village ont évoqué pour nous, les anecdotes qui les ont marqués à cette adresse. Pour eux, les 17 et 17bis  de l’avenue Pasteur, c’était le café Sarret et son dancing. Tout un univers synonyme de fête et de convivialité qui est ancré dans les mémoires. Si les prénoms Emile, Irène leurs restent familiers, c’est surtout de «  La Sarréto » ou la « mamé » comme ils la nommaient, qu’ils se souviennent. Ce sacré personnage qui décidait de l’acceptation où pas dans ce lieu où l’on dansait, séduisait, faisait la fête…  
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L’entrée de la salle dancing se faisait à l’époque par une porte tout au fond du café (l’actuel Café de l’Aude). Là, la Mamé ostensiblement installée avec sa chaise et son guéridon, obstruait le passage pour ne les laisser passer qu’un par un, après qu’ils se soient acquittés de leur dû : 20 centimes (de la première version des francs dans les années 50). La « Veuve Sarret » savait qu’ils cherchaient à « l’embrouiller » et ils le reconnaissent aujourd’hui en riant : «  on lui faisait de tout, on la faisait périr ». Ils l’entendent encore, dans son «  Quel âge tu as toi ? » tant de fois formulé.    

Après avoir amadoué le « cerbère en jupon », ils pouvaient profiter de la musique des orchestres, différent chaque semaine, qui se produisaient sur la scène. Sur ce thème aussi les souvenirs affluent : José Marson, René Cadres, Pol Sud… toutes ces formations qui faisaient guincher la jeunesse.  Coté dancing, pas de buvette, c’est au café à coté que l’on se désaltérait. Ils se rappellent aussi des garçons de café : Pierre Baillat, Valentin Querol … qui venait prêter main forte les jours de grande affluence.  

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Nos Trébéens de souche se souviennent aussi de la Fête du Village, pour la St Etienne en décembre. Avant la construction de la Salle des Fêtes au cœur du village (aujourd’hui démolie) c’est en ces murs que l’on se retrouvait à cette occasion. Les festivités s’articulaient autour du 26 décembre, jour de la St Etienne, patron de la ville. Durant 4 jours,  la population qui comptait à l’époque de 1800 à 2000 âmes, augmentait considérablement tant ont recevait dans les familles, à cette occasion là. Les jeunes qui organisaient la fête, effectuaient avec les orchestres le «  levant de table »… Les jeunes et les musiciens juchés sur des charettes, portaient la musique en porte à porte à l’heure du déjeuner, jusque dans les campagnes,  pour recueillir l’obole donnée par la population pour contribuer au cout des festivités.  Les propriétaires viticoles aidaient aussi au financement qui permettait jusqu’à 2 jours supplémentaires de fête.
Ces jours là, le Dancing Sarret n’était pas assez grand pour accueillir tous les festégaïres. « Les murs coulaient par la condensation, tant il y avait du monde, on dansait dans la rue ».

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Les lotos étaient aussi des animations auxquelles se pressait la population, ils se déroulaient en alternance chez les Sarret et au Café Pouzinc ( lui aussi démoli).

Le café/dancing Sarret a très longtemps été une véritable institution, un lieu de rencontre  et de vie incontournable. Plus tard après la construction de la salle des Fêtes (qui devenait aussi cinéma),  il restait une étape qui s’imposait pour la jeunesse trébéenne qui le dimanche avait son rituel : cinéma / Pâtisserie Denat / « Café Sarret ».

A Alexandre Layani qui va très bientôt redonner vie à ce lieu, en ouvrant son  « Bistro/Resto/Patio Le Pasteur »,  nous souhaitons une aussi belle réussite que celle qui a marqué « les années Sarret ».

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