Infos flash

Categorie : Restaurants d’Hier

Diégo et le Cocagne quittent le Port …

       Après la perte des platanes qui a été un crève cœur pour de nombreux trébéens, voilà qu’une autre désagréable nouvelle est tombée voici quelques jours, nous aurions préféré qu’il s’agisse d’une mauvaise blague, mais hélas non !! Laurent Goudy, ( Diégo ) et son bateau le Cocagne quittent Trèbes dès cette fin de mois de juin. Son nouveau port d’attache sera celui de Carcassonne juste en contrebas de l’écluse. Même si bien évidemment nous comprenons qu’il ait saisi l’opportunité qui se présentait à lui, nous regrettons de le voir disparaitre de la vie estivale de l’avenue Pierre Curie.

Il revenait d’année en année et son retour comme celui des hirondelles annonçait la belle saison.  Difficile d’imaginer le vide qu’il va laisser tout au bout du Port où il contribuait à la dynamique des berges du Canal.  On a tout d’abord connu Diégo a bord de la péniche Europe Odyssée sur laquelle il a effectué sa formation. Au début des années 2000, il vient prêter main forte à Thierry Cambouville sur le Calabrun puis sur le Cocagne dont il devient ensuite le propriétaire.

C’est une page de plus de 10ans qui se tourne. Les balades de Diégo à Trèbes, c’était la découverte paisible des paysages environnants de la ville accompagnée de ses commentaires sur l’histoire et les anecdotes du Canal du Midi et de Pierre Paul Riquet,  mais aussi ses sorties personnalisées … les apéros, les anniversaires… tous ces groupes avec lesquels, il a su favoriser et partager l’esprit fête. Terminé la paillote où nous avions plaisir à prendre un café ou un rafraichissement agrémentés des  discussions pleines de bon sens du patron. Au delà du professionnel, c’est l’homme qui va nous manquer : sa personnalité nature et franche, ses traits d’humour, sa bonne humeur. Le port de Trèbes et ses attaches avec les commerçants et les habitués vont surement lui manquer, il dit d’ailleurs qu’il reviendra en vacances.  La maigre consolation de cette navrante nouvelle, est que Diégo ne sera pas très loin et qu’il sera facile de ré-embarquer sur le Cocagne pour découvrir le nouvel environnement de ses balades et profiter encore de son accueil. Il conserve le même numéro de téléphone 06 50 40 78 50 auquel groupes et particuliers pourront le joindre pour programmer des balades qu’il s’appliquera à rendre toujours attrayantes.  

clin-d-oeilNous prendrons régulièrement des nouvelles de Diégo , ne serait-ce que pour voir quelle est la coupe de cheveux du moment qu’il aura adoptée. Sur notre diaporama vous constaterez qu’il en a souvent changé durant ces 10 dernières années !

 

Emouvant départ d’Annie et Gilbert

       Pour ces dernières heures à la tête de leur établissement après près de 30 ans de dévouement pour la clientèle Annie et Gilbert avaient réuni des amis. Annie couverte de fleurs recevait avec émotion ces chaleureux témoignages. Gilbert les yeux embués de larmes prenait la parole pour quelques mots de remerciement. Tous deux reflétaient sans conteste cette tendre complicité qui les unit dans la vie et les a soutenu durant ces longues années professionnelles. Sur le calendrier, les mois à venir ont été biffés des mots « viva la vida » mais ils auront sûrement du mal les premiers temps à ne plus se lever pour les autres comme ils l’on fait durant 3 décennies. Le petit hommage d’un fidèle client illustre parfaitement tout ce que ce couple emblématique a apporté à ceux qui franchissaient leur porte.  Près d’eux ce soir là, leurs filles Myriam ( qui a d’ailleurs travaillé avec eux de 87 à 95) et Laurence et leurs compagnons pourront enfin profiter de leurs parents plus disponibles.
Mais ceux qui vont se sentir les plus orphelins sont sans nul doute les membres du personnel : Dominique le chef, Nathalie (11ans1/2 dans la boite), Valérie (6 ans), Claudette(2 ans), Christelle ( actuellement en congé parental mais 5 ans à leur service) ne pourront rejoindre chaque jour ce cadre familial. Nathalie avec un gros nœud dans la poitrine nous confie ce soir là les liens très forts qui l’unissaient à Annie et Gilbert… elle les a toujours appelé lui « Patron » et elle « Mme Laffont » mais ils ont partagé ensemble les peines qu’entraînent des décès familiaux et les joies que permet la vie. Pour tous, il était difficile d’admettre que tout puisse s’arrêter ce soir là.
Parmi les proches, on reconnaissait les bouilles de trébéens amis de longue date, Yvon et Lulu Fraisse, M et Mme Azaïs, Mr Loup… tenant à dire leur attachement au couple.

Annie, Gilbert profitez bien de ce repos si mérité et donnez nous de vos nouvelles de temps en temps, nous aurons plaisir à les transmettre aux Trébéens dans nos pages !

 

Annie et Gilbert Laffont vont nous quitter

       C’est une tranche d’histoire qui prendra fin le 9 mars prochain lorsqu’Annie et Gilbert Laffont baisseront définitivement le rideau du Relais des Capucins, que l’on connait aussi sous l’appellation « le Routier ». Ce sont nos plus anciens commerçants et restaurateurs de Trèbes, qui nous quittent après presque 30 ans d’accueil de la clientèle dans leur établissement. Ils vont prendre une retraite bien méritée, car même s’ «  ils ne font pas leur âge »,  ils sont largement en droit de tirer leur révérence.

laffont-noel2011

Cette adresse dont la notoriété dépasse nos frontières aura été pour de nombreux fidèles une étape «  comme à la maison ». L’esprit libre (dans les limites du raisonnable en ces lieux) qu’Annie et Gilbert assument pleinement a en partie contribué à la réputation de la maison. Mais outre les routiers, ils ont su fidéliser grand nombre de commerciaux, de retraités en balade qui aimaient retrouver à leur table la qualité des bonnes recettes de grand-mère qui en a fait une étape gourmande renommée.

La nouvelle de la fermeture est tombée comme un coup de massue pour les habitués qui vont se retrouver orphelins de cette « maison familiale » et qui attristés se demandent déjà «  mais où allons nous aller ? ».
C’est les larmes aux yeux qu’Annie se prépare à cette échéance de début mars. Elle a du mal à imaginer mettre un point final à toutes ces années durant lesquelles, avec Gilbert ils se mettaient au travail chaque jour avec plaisir. Le client devenait au fil du temps l’ami et il savait qu’il pouvait ici se confier, s’épancher en pleine confiance.

Gilbert se souvient de leur arrivée à Trèbes, en 1983, il était alors allé saluer ses confrères : les frères Authier sur la 113, le père Tomazello en face, Jean Jacques Gaubert au café de l’Aude…

La bâtisse sera rasée
routierL’autre aspect de ce départ qui est un crève cœur pour nos restaurateurs, est que la bâtisse va être rasée pour laisser place à un centre commercial . Voir disparaitre cette imposante maison dont l’histoire est rattachée au Trèbes d’hier à l’époque où les briqueteries et tuileries étaient nombreuses occasionnera surement  pour de nombreux « vieux » Trébéens un pincement au cœur.

Annie et Gilbert apaisent leur tristesse de s’en aller, en se projetant dans l’avenir où ils pourront s’adonner à la chasse, à travers un voyage en Afrique ou encore en participant , comme ils le font depuis des années, à des concours avec leurs springers anglais.  Les époux Laffont pratiquent la chasse dans le sens le plus respectueux de cette activité qui leur permet d’assouvir leur passion de la nature et de la marche.

D’ici le 9 mars, passez prendre un café ou vous régaler de la cuisine maison, chez Annie et Gilbert , cela leur fera chaud au cœur.

L’histoire de cette adresse
Nos aînés Trébéens ont connu la briqueterie qui se situait ici. La bâtisse n’était autre que la maison de maîtres des propriétaires de cette ancienne entreprise. C’est après la guerre qu’une dame d’un certain âge en a fait l’acquisition pour en faire une étape gastronomique et reposante avant tout destinée aux premiers chauffeurs de camions qui effectuaient de longs trajets. Très vite et pour longtemps cette halte régénérante devint dans les habitudes des routiers  » Chez la mémé »  de manière à la fois affectueuse et déférente.  Gilbert Laffont qui a exercé cette profession durant de nombreuses années, arrêtait lui aussi le moteur de son camion pour se restaurer chez la vieille dame. deux autres propriétaires succéderont ensuite à cette dame estimée, avant ce jour d’avril 1983 où Annie et Gilbert deviendront les sympathiques restaurateurs de cette étape de baroudeurs des grands axes routiers.

Revenir en haut de la page