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Categorie : Patrimoine

Le couvent des Capucins

monastaire

    C’est en 1645, qu’a débuté la construction de ce monastère ( ou couvent) dont vous pouvez voir les murs aujourd’hui à l’Espace Coll en passant le porche qui se situe en bordure de la D 6113 (anciennement RN 113).

Le monastère se composait semble-t-il de deux corps sans cloître.  Le rez-de-chaussée accueillait  la vie des moines Capucins, avec  les cuisines, le réfectoire, bibliothèque, salle de travail.

Au premier 14 cellules ne disposant que de petites fenêtres  composaient le dortoir des moines. Les pères quant à eux disposaient dans l’aile de l’édifice, de cellules plus spacieuses et plus lumineuses.  le monastère comportait aussi une chapelle de 9/9 mètres.

Le Canal du Midi

    Classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO le 7 décembre 1996. Cet ouvrage colossal (une idée folle pour l’époque) que l’on doit à Pierre Paul Riquet, offre par sa portion en terre trébéenne une attraction non négligeable pour la ville.

La construction de cette importante voie de communication et (dont la décision  de réalisation reliant Trèbes à Toulouse est déterminée en 1666 sous Louis XIV), contribue à l’essor trébéen. C’est donc à Trèbes que prenait fin la première tranche des travaux. Les embarcations auraient par conséquent rallié la Méditerranée par la rivière Aude  Deux ans plus tard vient l’acceptation du tronçon qui relie Trèbes à l’Etang de Thau.

LE PONT VAUBAN

Parmi les 50 aqueducs ou ponts-canal qui ont permis le tracé de ce ruban d’eau gigantesque, Trèbes a sur ses terres celui à 3 arches construit d’après les plans de Vauban en 1688 et qui enjambe l’Orbiel en amont du village.

 

LE PONT DE LA RODE

Ce joli pont de pierre en amont de Trèbes enjambe le Canal du Midi et permet de rallier par une petite route le village de Villedubert

 

L’ECLUSE

En aval de la commune et fondée en partie dans le rocher, cette écluse triple dispose d’un imposant escalier de pierre de taille. Le dénivelé avait permis la création de deux moulins.

 

« LE PASSELYS »
La prise d’eau sur l’Orbiel

A quelques centaines de mètres du Pont Vauban, se situe la prise d’eau sur l’Orbiel. Elle permettait (comme d’autres sur le tracé) de contribuer à la régulation du niveau du Canal. C’est tout au bout de ce « canalet » appelé aussi « La Rigole » que se situe le barrage d’Orbiel que l’on appelait aussi « le passelis » . Noellie Milhavet et par la suite sa fille Aline avaient la responsabilité des manœuvres de ce barrage. Dans les années 90 des travaux de consolidation avaient été effectués. Depuis 1985 cette prise d’eau n’est plus en activité et la régulation se fait ailleurs sur le tracé du Canal du Midi

 

L’Eglise St Etienne

      Dans une bulle du Pape Innocent IV du 25 janvier 1253 cette église est mentionnée.

Dans un  style gothique méridional, Sa spécificité réside en une  vaste nef surmontée d’une charpente reposant sur six arcs diaphragmes.  Cet édifice classé à l’Inventaire des Monuments Historiques, présente plusieurs aspects intéressants que vous pouvez approfondir lors des visites guidées gratuites qui sont proposées par l’Office de tourisme durant la saison estivale.

 

320 corbeaux (éléments en  chêne qui soutiennent les poutres de la charpente) ont la particularité de représenter une figure peinte: homme, femme, animal… Ces peintures, qui datent du  XIV ème, composent l’ensemble iconographique le plus important du sud de la France.

C’est en 1977 que cette curiosité historique qui se situe à 20 mètres de hauteur a été révélée lors d’un événement qui à quelques heures près, aurait pu s’avérer dramatique : le 1er octobre dans la nuit qui précédait la célébration d’un mariage, une portion des fausses voûtes de plâtre (datant du XIXème siècle) c’est effondrée entre l’autel et les premiers rangs des fidèles.

Une croix en pierre (datant du  XVIème siècle), placée dans le chœur, au sommet d’un pilier octogonal, cette croix, aurait été élevée sur un monticule qui se situait tout près de l’église.

Sur la face antérieure, c’est le Christ mort que l’on distingue, à ses côtés sa mère et le disciple Saint-Jean. Sur la face postérieure on reconnaît  Marie couronnée avec dans ses bras l’enfant Jésus côtoyée par l’apôtre St André que l’on identifie par sa croix et St Antoine l’ermite.

Une pierre tombale qui porte la mention 1665 et présente l’inscription obituaire d’un riche marchand Trébéen.

Trois tableaux illustrent la vie de Saint-Etienne patron de la ville de Trèbes

Un rétable  de la fin du XVIIIe siècle en marbre rouge issu de  Caunes-Minervois dans la chapelle consacrée à Saint-Etienne

L’Enceinte du Mourral 


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Les plus anciens vestiges de la vie sur les terres trébéennes se situent au sommet de la colline « le Mourral » (Millegrand) et constituent une enceinte annulaire du Néolithique final.

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Image de synthèse restituant l’architecture des bâtiments.

 

Ce site occupé durant près de 1 000 ans, avec une première occupation fin du quatrième millénaire av. J.-C. présente une architecture singulière dans le néolithique du Midi de la France

Les fouilles dirigées par Jean Vaquer se sont déroulées entre 1994 et 1999, et ont révélé les restes de trois bâtiments, dont le plus grand, au nord, devait mesurer près de 30 m de long et 9 m de large.

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    Reconstruction des élévations de l’enceinte du Néolithique final.

Sur le site du CNRS (cliquez ICI ) découvrez les détails des travaux et recherches de Jean Vaquer

 

Trèbes Vue du Ciel

Nos images aériennes de Trèbes Nos remerciements à Patrick Chaplain qui nous a permis le survol de notre ville en ULM

 

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