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Portraits : février 2013

Jean Armand Gayraud

2005

 La marque « PUTA MADRE » née en terre trébéenne, s’impose dans le monde de la mode

nanoBien loin du souhait de provocation ou de la volonté de choquer, Jean Armand Gayraud ( ou plus amicalement Nano ) a dans ses ateliers JAG de la zone de Sautes pensé une appellation  dans l’air du temps.   « Puta Madre » il faut l’entendre comme  une expression qui interpelle oui mais  ni plus ni moins que comme «  c’est d’enfer », « con » (du coté de Toulouse ) ou « macarel » (de chez nous) . Autant de formules passées dans le langage courant et qui sont employées sans aucun lien avec leur sens littéral. La ligne de vêtements  « Puta Madre » portée par les jeunes, mais aussi par leurs parents, correspond à un esprit, une liberté  de penser et de se comporter. Sans vouloir heurter, la marque est assumée  pas celles et ceux, qui bien dans leur corps et leurs baskets, se moquent du « qu’en dira t-on » et aiment bien les choses qui ne laissent pas indifférent.

 Divers visuels
puta-madre-a-ptDivers visuels et plusieurs collections offrent des variantes qui satisfont autant les amateurs du style sport que celles en quête de tenues très féminines.

Ainsi les logos, soit sobres dans des écritures basiques ou gothiques, soit plus élaborés avec des personnages comme la diablotine  de la collection femme, se déclinent  dans une large palette de couleurs ou dans les apparences or, argent ou encore strass (rappelant le style Sonia Rykiel). Les modèles qu’ils soient dans les rayons, tee shirts , sweets, blousons, ou encore  robes … présentent un grand choix .

Des parrains de choix
puta-madre-cortiptDans le monde médiatisé, Schumacher sur les circuits, Corti derrière ses platines ou encore Ophélie Winter ont été séduits par l’esprit  libre de Puta Madre. Le succès de la marque est tel que des contrefaçons sont diffusées avec hélas une image et des slogans assez « trash » contraignant Nano à poursuivre leurs auteurs sur le plan judiciaire.
Cela ne découragera pas notre créateur Trébéen, qui en parallèle de son activité de sérigraphie et de broderie d’identités visuelles, développe ses collections Puta Madre (plus de 300 modèles à ce jour).

Découvrez les diverses facettes de cette griffe sur son site Internet ICI


Mo Jackson

2004

momo-jackson3Mohamed Karaali avait à peine 13 ans lorsqu’il a ressenti pour la Star Mickael Jackson en regardant le clip  » bad » à la TV. Premier magazine, première photo et une irrésistible envie de tenter de reproduire la chorégraphie de ce clip va s’installer en Momo. C’est à l’occasion d’un bal qu’il va oser montrer pour la première fois aux autres  ce que des heures et des heures  de répétitions devant une glace lui permettaient d’imiter. Après « bad » il s’attelle a Billie Jean »  et parvient à trouver les accessoires de la tenue de la Star.

Peu à peu, avant tout pour son plaisir il a amélioré ses chorégraphies  et durant l’été 1993 il a suivi l’orchestre Baccara et connu la vraie scène. A Paris en 1995 auprès d’un autre sosie du « mythe » il progresse dans les détails et accentue l’illusion.

Momo maîtrise parfaitement le désormais légendaire pas de danse « moon walk » qui suscite cris et applaudissement à chacune de ses réalisations.

En 1997 ce trébéen passionné est choisi  avec deux autres sosies par le rédacteur en chef du magazine de Mickael Jackson « Nation of Magic  » . Il est engagé pour une quinzaine de spectacles dans tout l’hexagone.

Aujourd’hui Momo poursuit sa carrière de sosie, il a posé ses valises à Vichy mais se produit dans de grandes villes en France mais aussi en Belgique, Suisse, et Italie.

Récemment Momo a ajouté un second personnage son CV .

Il s’agit à nouveau d’un américain, et toujours un mythe. C’est en effet le sosie de Charlie Chaplin que l’on trouve désormais aussi à son répertoire. Momo revient volontiers et avec grand bonheur pour des prestations dans l’Aude!!!

Michel Ceccon

 Mai 2005

La peinture à Fleur de Peau!!!

 michel-cecconSi étant enfant Michel Ceccon est tombé dans un chaudron magique, il était  très certainement rempli de couleurs.
Beaucoup de bambins dessinent, mais  cette tendance chez lui aurait pu être qualifiée de maladive .  Né en 1956, ce peintre a grandi avec pour fil conducteur de sa sensibilité, un goût prononcé pour l’esthétisme.
En 1975 et durant 5 ans, il fréquente l’École des Beaux arts de Toulouse, mais n’en conserve que le souvenir d’une étape stérile. 
Par la suite son talent ne se manifestera que pour quelques privilégiés et sur les supports les plus surprenants. 

Ce n’est qu’en 1995, qu’il pose ses couleurs et sa créativité sur une toile. Après une phase hésitante, il évolue vers un style tout à fait personnel dans lequel sa sensibilité et ses valeurs s’imposent. L’analogie de l’ensemble de ses oeuvres découle de son besoin de travailler plusieurs toiles en parallèle, jusqu’à une dizaine quelquefois. Ils les abandonne, les reprend, les modifie, les abandonne encore dans une perpétuelle insatisfaction.

Ainsi apparaissent puis disparaissent des personnages dont les expressions  peuvent changer de nombreuses fois, jusqu’au jour où il décide « il faut que cela cesse ». Avec un chromatisme surréaliste, existent des personnages aux silhouettes filiformes. Un flagrant épicurisme dans des ambiances de tombée de nuit, révèle un érotisme voilé où perce une tendresse certaine.

Les moments saisis semblent souvent baigner dans des atmosphères,  parfois de débauche, où la musique a une place prépondérante, en découle naturellement la mouvance de ses personnages. Quelques toiles sortent de ce schéma tout en conservant les nuances essentielles. Michel a trouvé dans l’acrylique, la matière idéale pour s’exprimer au pinceau mais aussi avec tout ce qui lui tombe sous la main.

  

Ce peintre a la personnalité tranquille qui a longtemps arboré une moustache mousquetaire, pose avec une certaine malice un regard  lucide sur les absurdités de notre société. 

La sculpture est aussi un support par lequel son talent se manifeste. Loin de vouloir convaincre cet artiste, laisse à chacun la complète latitude de trouver ce que ses œuvres inspirent. 

Ce presque quinqua, plein de verve, n’est certainement pas au bout de sa créativité. Son style résolument personnel s’est aujourd’hui imposé et les critiques reconnaissent son talent.

Michel est décédé le 28 mars 2018  lire ICI

Maurice Journet

2005

maurice-journetAprès une vie aventureuse passée à courir le monde, Maurice Journet est revenu en son pays natal trébéen. De sa rêveuse jeunesse il a gardé le goût des idées fortes et anticonformistes, mais il a en lui un paysan d’Aude au solide bon sens. Cet octogénaire est d’une verdeur de langage qui fait que plane sur sa personne  le souffle chaud du passé. 

La poésie n’est pas pour lui un rempart contre le monde, mais bien une arme contre ce même monde. Son recueil de poèmes édité à la Maison Rhodanienne est un bel exemple de cette langue sophistiquée, au charme un peu désuet de la vieille France. 

Ce charmant monsieur féru de fleurs de rhétorique nous fait le grand honneur de nous offrir deux de ses  poèmes pour les pages de ce site.

            La prière du troubadour

 

J’ai pleuré de Circé la flamme trop ardente.

Je n’étais pas Valmont, venant du pays d’Oc

Le pays bien connu d’une race innocente:

Le malheur d’une dame en son île ou son roc

Plus que tout la tourmente

 

Mais voici quelle plonge et pour moi seul ondule.

Fille de dieu sans père, elle aime Jupiter

Fût-il ce vil amant que son coeur dissimule

Et lui jetant deux seins gonflés comme la mer

Gifle l’idole nulle.

 

Saurai-je ramener la fillette aberrante

Accolée à ma barque en route vers le port?

O soulever le monde, exploit qui seul me tente!

Nous sommes deux, rappelle-toi, contre la mort:

Serai-je ton atlante

 

           Les Cammazes

 

J’en connais un qui verra Carcassonne

Du haut du mont où mugit l’oliphant

Et celui-là sera-ce moi, l’enfant

De ce pays qui sous mon pas ressonne?

 

Va-t-il revoir la plus ardente plaine

Où paraît bleue une Gaule vaincue

Depuis que Rome y traça l’Avenue

Qu’elle nomme Route Flaminienne?

 

Prompt à ramper ainsi qu’une vipère

Sentant le lait , un sinueux chemin

Sombre arpenteur au bord d’un fier ravin

Va m’introduire au plus vieux nid d’Ibèrees.

 

J’en connais un , au bout de la rigole,

Qui dardera, parvenu près du but,

Un regard dur sur l’éternel début:

Le lieu natif que jamais ne s’envole

 

L’homme des bois qui jamais ne blasphème

Oui, celui-là que je connais si bien

Redevenu le simple paroissien

Qui sera-t-il: un parent ou moi-même? 

Jean Fabre

2005

jean-fabreJean Fabre que les Trébéens ont maintes fois pu applaudir dans son interprétation du Jacouti  a choisi Trèbes pour y vivre une retraite tout d’abord active, puis aujourd’hui plus paisible.
Cet ancien fonctionnaire de Police a fait revivre par la bouche et sous les traits du Jacouti « lou patouès » qui a accompagné notre jeunesse dans les propos de nos grands-parents.

Catalan d’origine, il a vécu jusqu’à sa 10 ème année dans un contexte où seulement l’instituteur parlait français.

C’est à Quillan, alors qu’il s’étonne d’entendre parler la langue française au quotidien, qu’il fait connaissance avec l’Occitan, pratiqué par les anciens.

Immédiatement séduit par cette langue qui chante, il perd très vite son accent catalan et trouve déjà un vif intérêt à la pratiquer en dialoguant avec les aînés. Il découvre avec amusement l’usage des surnoms, souvent liés à des particularités physiques ou à des traits de caractère.

A 14 ans en 1945 sur les ondes de Radio Toulouse, il entend pour la première fois « La Catinou » : ce personnage pittoresque qui parle en patois créé par Charles Mouly. Sous le charme de ce langage, par lequel la moindre plaisanterie prend une autre dimension et les grossièretés deviennent boutades, il deviendra un auditeur fidèle de l’émission. « lorsque devant ce succès radiophonique, la Catinou a été adaptée à la scène , je ne manquais pas une représentation dès que la troupe se produisait près de Quillan. Cela sans jamais penser qu’un jour … »

Jean Fabre exprime avec regret, la perte un peu plus chaque jour de ces traditions par lesquelles les anciens transmettaient leurs savoirs et leurs valeurs. «  Les générations ne cohabitent plus comme avant, la télé détruit les rapports humains et la cellule familiale. Le «  Cantou »  par exemple ( ce rassemblement des plus âgés comme ont peut encore le voir parfois à Trèbes , aux abord du pont du Canal ) se perd de plus en plus et avec, cette tradition de donner des surnoms »

C’est à Malves, alors qu’il était président du Comité d’animation, que ce nostalgique du passé, apprend qu’une troupe de théâtre amateur d’Alairac propose dans son programme une interprétation de Catinou et Jacouti ( qui était limitée à ce moment à juste une petite partie du spectacle.  «  je les ais fait venir et afin de meubler l’entracte, je me suis mis à raconter des histoires ».

René Massé qui interprète le rôle de Catinou, s’est souvenu de cet intermède et lorsque l’acteur qui jouait Jacouti a abandonné son rôle, il l’a tout naturellement proposé à Jean. 

catinou-et-jacouti2Ce fut un tournant pour cette troupe qui présentait jusqu’alors un théâtre très éclectique composé de divers thèmes. Rejoignant le souvenir que Jean Fabre a conservé de ce qu’était la Catinou, cette compagnie d’amateurs va créer un nouveau spectacle totalement axé sur ces deux personnages bien de chez nous. En 1994 est née la pièce «  les élections municipales »

Jean Fabre parle avec tendresse de ces personnages «  Catinou a ce que l’on appelle une forte personnalité, une de ces femmes que l’on rencontrait dans nos campagnes et que l’on disait «  porter le pantalon ».  Mais sous son aspect autoritaire on perçoit un être attendrissant plein d’émotions et de sentiments comme la jalousie ou l’inquiétude. Même si elle « rouspète » souvent contre son mari, elle l’aime son Jacouti.

Lui, Le Jacouti il est lymphatique, « il ne faut pas remettre à demain ce qu’un autre peut faire le jour même », quelque peu mythomane, il aime bien « lever le coude », il dit d’ailleurs qu’il  » boit pour oublier qu’il boit ». Mais il est beaucoup moins bête qu’il n’en a l’air et manipule son monde pour suivre son petit bonhomme de chemin. Très attaché à ce personnage jean Fabre reconnaît avoir en commun avec lui, un même coté farceur.   

D’autres truculents personnages contribuaient aux aventures de Catinou  et d’autres comédiens amateurs ajoutaient par leur talent au cocasse des situations. : la Phrasie , la patronne du café, le curé … et même Batistou l’âne ( un vrai).

Cette troupe de bénévoles a offert durant de nombreuses années d’inoubliables moments de revigorante gaieté par des dialogues dotés d’un solide bon sens dignes du pur Pagnol Languedocien de « Lango nostro ».

D’ailleurs Charles Mouly le « papa » de Catinou ne s’y est pas trompé, ayant entendu parlé de leur adaptation de son personnage a voulu les rencontrer et les a « adoptés ». Son approbation, il l’a concrétisé par une pièce qu’il a écrit tout spécialement pour ces artistes amateurs. 

Jean Fabre et René Massé ont interprété sur scène ces deux truculents personnages jusqu’en 2002.

En 2003 Jean Fabre a renfilé le costume du Jacouti, cette fois pour l’immortaliser en vidéo. A ses cotés, c’est Georges Vaur alias Piroulet (dont les anciens n’ont pas oublié le « match de « rugeby » à Toulouse ») qui a revêtu l’embonpoint de la Catinou. L’écriture de ce scénario «  la cloche de Minjécebos » (village natal du fameux couple) est signé Charles Mouly. Il sera bientôt disponible en k7 et DVD. Et qui sait… peut être un jour séduira-t-il les programmateurs de France 3.

En tout cas jean Fabre conserve de merveilleux souvenirs de ces années sous les traits du Jacouti et croyez nous, le patois et les boutades sont toujours son quotidien, pour le plus grand plaisir de ceux qui le côtoient

Catinou et Jacouti ne sont plus sur scène mais on peut les trouver  en K7 et DVD 

Henri Tresserres

2009

henri-tresserreA plus de quatre vingt et un ans Henri Tresserres bien connu des Trébéens, n’a pas l’intention de raccrocher une passion qu’il entretient depuis déjà plusieurs décennies. Il vient de réaliser après plus de 300 heures de travail minutieux, le modèle réduit de la fontaine du Rond Point Pierre Paul Riquet. Un chef d’œuvre qu’il a terminé quelques jours avant les fêtes et qui mérite un détour pour l’admirer.
Henri parle se son travail avec beaucoup de passion , il est intarissable quand il aborde le travail de la pierre, c’est un domaine qu’il affectionne particulièrement même si parfois il travaille l’autre matière noble, qu’est le bois. Ce sont des dizaines de petits bijoux architecturaux en modèles réduits qu’il a conçu et qui ressemblent à s’y méprendre aux originaux, d’ailleurs c’est parfois à partir de photos qu’il les reconstitue.
Mais comment cet artiste a ressenti cette envie de construire ces miniatures? il avait vu lors d’une voyage à Nice, une maison en modèle réduit dans une vitrine, un déclic s’installait et il demandait à son fils de prendre une photo car il voulait réaliser la même chose chez lui. Dés lors il ne devait plus s’arrêter, c’est vrai que sa profession de maçon lui a appris à apprécier l’art de construire dans la tradition, et même si l’outillage n’est pas le même, le coup d’œil reste néanmoins infaillible.
 

Henri a de sa profession, gardé le soucis du détail et de la perfection, pour reconstituer la fontaine du Rond Point il a utilisé la même pierre que l’original, il a rajouté l’écusson de Trèbes et pour donner vie à son œuvre le système hydraulique fonctionne parfaitement.
Comme dans pratiquement tous les chefs d’œuvre, il existe une petite anecdote, celle de celui-ci est qu’un jour à 2 heures du matin, Henri se réveillait avec un petit soucis concernant la couronne de la première marche, il n’hésitait pas à se lever pour la défaire et la reconstruire différemment. C’est ainsi que fonctionnent les passionnés et Henri Tresserres en parle de façon tellement spontanée qu’on adhère à sa passion.
Même s’il a mesuré les difficultés de ce qui pourrait être sa prochaine réalisation, il n’a pas encore dit non à une réplique de l’église de Trèbes, c’est en tout cas un challenge qui n’est pas pour lui déplaire.

Gérard Costes

2005

Un Trébéen à « Questions Pour Un Champion »

gerard-coste-05On avait déjà pu voir Gérard Costes en octobre 2004 candidat de l’émission « Questions pour un champion ». Ces résultats à ce moment là l’ont conduit au  « tournoi des champions » qui se déroulait du 21 au 26 février 2005. 

Après de très longues années au cours desquelles il a enseigné l’anglais au collège André Chénier à Carcassonne, Gérard savoure depuis peu une retraite bien méritée. Fervent amateur de jeux télévisés de culture générale, il appréciait de longue date et tout particulièrement « Questions pour un champion » pour son contenu et son rythme.

Quand l’idée d’y participer s’est présentée, ce sont les encouragements de ses proches qui ont motivé la décision de tenter l’expérience. Ainsi donc à l’automne 2005 il est parmi les candidats. Vainqueur de la quotidienne trois fois consécutives, cette belle prestation lui ouvre « le tournoi des champions ». L’enregistrement de ce tournoi a eu lieu fin janvier et était diffusé au mois de février. Vingt sélectionnés s’affrontaient par 4  sur 5 émissions.  Les 5 vainqueurs de ces étapes (dont notre trébéen) étaient confrontés lors d’une finale le 26 février.  

En tout cas Gérard en toute modestie et conscient qu’il était confronté à des « pointures » ne pensait pas arriver à ce stade. Le jeu pour le jeu, voir l’envers du décor, l’expérience humaine était déjà autant de motivations pour participer. Cet érudit trébéen a pu constater une « machine bien huilée » menée promptement par une flopée de professionnels et un Julien Lepers très pro. Cette aventure médiatique lui laisse le souvenir d’échanges chaleureux avec les autres candidats.

Il a également découvert dans ce contexte «  sous pression » les aléas du fonctionnement du cerveau, constatant lors de la première diffusion qu’il n’avait pas entendu certains éléments de questions ou encore que la réponse qu’il exprimait n’était pas celle qu’il pensait formuler.

Il se souvient également du « ballet incessant de pancartes » pendant les épreuves,  des jeunes filles brandissant ça et là des consignes du type «  parlez plus fort !! ». Un facteur qui comme on l’imagine en déconcentrerait plus d’un. Malgré cela, Gérard Costes est parvenu jusqu’à la toute dernière étape de ce « Tournoi des Champions »  où il s’est incliné brillamment devant la gagnante.

Depuis la première diffusion Gérard constate les effets de la médiatisation. Nombre de personnes lui manifestent leurs félicitations : courriers, appels téléphoniques ou tout simplement lorsqu’il traverse Trèbes en voiture des petits signes sympathiques …

Cette expérience ne lui monte pas à la tête et Gérard poursuit son petit bonhomme de chemin de retraité actif en toute simplicité.

 

Michèle et Gérard Fabreguette

2005
 Les amis conchyliculteurs des Trébéens!!

fabreguette2008Depuis plus de 30 ans, à la période où les hirondelles nous quittent, nous voyons revenir Michèle et Gérard Fabreguettes qui durant tous « les mois en r » nous proposent leurs huîtres et moules qu’ils bichonnent dans l’étang de Thau. 

Même s’ils viennent de Mèze, les parents de Michèle, la famille Ilhe les rattachent à la Cité Trébéenne.

 Ils comptent également parmi les cousins Henri Salle amicalement surnommé « Monseigneur ». 

Depuis 1966 dans les eaux de l’Étang de Thau, ils veillent sur leurs coquillages, qu’ils vous proposent  chaque samedi au bord du Canal. 

A Mèze, sur un emplacement qu’ils louent à la Marine , les moules grandissent accrochées aux « tables ». 

La première étape de cette culture consiste à tout d’abord aller en mer cueillir les « bébés moules » ( naissain) qu’ils disposent ensuite sur des cordes qui suspendues aux « tables » resteront là un an environ et atteindront leur taille adulte avant d’être soumises à votre tentation.  …  

En ce qui concerne les huîtres, les « naissain viennent d’Arcachon ou de Charente et les « bébés huîtres » ne sont pas plus gros que des lentilles parfois même plus petits. Notre ostréiculteur, presque trébéen, les placera patiemment sur des cordes à deux brins tressés pour qu’elles se nourrissent durant 18 mois de la richesse de l’Étang de Thau. 

Tout au long de l’année avec méthode, Michèle et Gérard surveillent leur croissance. Armé d’un couteau à détroquer, il sélectionne celles arrivées à maturité et prêtes à vous régaler. Dans des pochons de 20 kg, elles attendent leur tour toujours dans les eaux de l’étang, car moules et huîtres de ce sympathique couple étaient encore dans leur environnement moins de 15h avant quelles vous soient exposées sur l’étal trébéen. Avec leur plus de trente ans de présence sur la ville le couple Fabreguettes a fait de ses clients des amis qui souvent lui rendent visite sur son parc à Mèze. Les élèves du collège Gaston Bonheur ont plusieurs fois pu découvrir à leurs cotés toutes les étapes de production de ces coquillages.

Chez les Fabreguettes le coquillage c’est une affaire de famille , ainsi leur fils Eric s’est installé dans cette activité à Bouzigues, et si vous vous rendez au musée ostréicole de Mèze, c’est la belle fille qui vous guidera.

 C’est désormais sur l’espace de Jacques Vieux, près de la piscine que vous pouvez les retrouver le samedi, puis sur le marché du dimanche matin aux arènes.

Dominique Fraisse

 Octobre 2004

dominique-fraisseChampion du Monde de Pêche Au Saumon 2004

Dominique Fraisse  a décroché ce titre au printemps dernier , sans le savoir …!!!
« Domec » ou « La Dome » c’est ainsi que ceux qui le connaissent bien nomment affectueusement ce grand gaillard d’ 1m98.  Même si la passion de la pêche l’a titillé très tôt, il a également de très nombreux souvenirs du  « petit monde » du hand trébéen. Avec Guy Pech pour entraîneur, Dominique a porté les couleurs du club à la place d’arrière droit aux cotés de figures telles que Duplan, Cassin, Zanetti, « La imbe » (Jacques Imbert), Carbonnel, Rajaona … De ces années là, il conserve un souvenir tout particulier de leur  » Montée en Nationale I ».

Né en 1963, c’est sur les bancs des écoles de la commune qu’il a grandi et cultivé une notion qui lui tient à cœur et le caractérise : l’amitié. En effet de  ce trébéen attachant nombreux sont ceux qui le dotent d’ une grande qualité : la gentillesse. Que de souvenirs … notamment au Café Pouzenc qui à l’époque était le haut lieu de ralliement. L’amitié , la vraie , la forte, pour Dominique est liée notamment à des hélas disparus pour lesquels il conserve une éternelle pensée: « Caouet » ( Philippe Calvet),  » Piou » (Pierre Vieux ), « Maouen » ( Pierre Clerc) tous trois partis trop tôt…
Et la pêche dans tout ça??…là encore, il est question de belles amitiés, ce sont « Caouet » ( Philippe Calvet ) et « Cala » ( Philippe Calamel) qui seront ses premiers potes de pêche. Ensemble c’est au pont d’Orbiel ( notre photo), qu’ils ont taquiné le  goujon et l’ablette.
Cette passion n’a jamais quitté Dominique mais ce n’est qu’en 1990 en Alaska qu’il s’est frotté pour la première fois aux saumons. Et quels saumons ! Des kings avec notamment un de 26kg , 1,5 tonne en 17 jours. Rien à voir avec les week end qu’il passe à guetter les saumons à l’autre bout des Pyrénées.
Son titre de Champion du Monde 2004 lui a été décerné de façon particulière …  Les championnats du Monde de pêche au saumon sur le Gave d’Oloron existent  depuis 46 ans. Durant les trois précédentes  années Dominique et Philippe Gril son compère de pêche n’avaient pas pris un seul saumon. A la fin du printemps 2004  Dominique prend 3 poissons de 5,6 kg, 7kg et 8,3kg, cet épisode  se situait durant la période de ce championnat et le fait de prendre la carte de pêche là-bas inscrit automatiquement le titulaire à ces épreuves.
C’est en revenant pêcher en ces eaux le 24 juillet 2004 que notre Trébéen découvre qu’il est Champion du Monde.
Au cours des 75 jours du Championnat 121 pêcheurs ont  enregistré au total 173 prises. Ce sont celles de Dominique qui ont représenté les plus belles performances, alors qu’il y avait consacré beaucoup moins de temps que les locaux. En tout cas , voila!! l’expérience et la patience lui ont apporté une belle récompense.
Chapeau bas Domec !!!

Dino Piccolo

2004

piccolo-dinoTrèbes a la fierté de compter parmi ses habitants un artiste dont la renommée et les œuvres ont dépassé les frontières. 

Durant plus de 40 ans à Trèbes, il donne vie à des sculptures qu’il travaille à partir de bois durs tels que le chêne, le noyer, le merisier ou encore le buis.

Mais en fait, ce sont plus de 55 années d’expériences, de nombreuses fois récompensées qui illustrent une vie de passion pour l’art de la sculpture. 

Artiste diplômé d’Etat, il a été honoré du grand prix des Meilleurs Ouvriers de France en 1979. On lui a également attribué:Le grand prix SEMA en 1980

Le diplôme de Maître Sculpteur bois et pierre en 1980.

 

piccolo-oeuvreDe nombreuses exposition à Paris, Lille, Berlin… ont accueilli les oeuvres de ce trébéen. 

Aux quatre coins du monde , Californie, Madagascar, Allemagne … notamment dans des églises, des créations portent  sa signature. Les toutes dernières en date sont deux vierges de Lourde pour des églises italiennes. 

A Trèbes: A l’entrée du collège Gaston Bonheur les Trébéens peuvent admirer « la mère et l’enfant » . Cette réalisation de 4,20 mètres en iroko ( bois africain se rapprochant du chêne) n’est pas la seule en terre trébéenne, à la bibliothèque un magnifique livre accompagné d’une main attire le regard. 

Kathleen et David Burlimi

 2004

 Ce couple d’origine anglaise a choisi Trèbes comme cadre de vie en 1989.
Kathleen et David sont tombés amoureux des paysages de la région et leurs œuvres le confirme grandement.

2010

David Burlumi s’est éteint le 8 mai 2010, il avait 72 ans, il a laissé le petit monde de l’art trébéen profondément attristé. Même s’il était quelque peu « fâché » avec la langue de Molière, David n’en était pas moins impliqué dans la vie de la commune et plus particulièrement dans la vie associative notamment à travers «  l’Art en découverte ». 

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Bernard Castans

2004

Ici même les mémés aiment…Bernard Castans !!

bernard-castanComme on emporte avec soi un peu de terre à ses souliers, Bernard Castans a emporté son Talairan : le cher village de son enfance où il a vu le jour le 21 avril 1950. Mais il n’en est pas moins Trébéen dans le cœur  , Trèbes la ville de son épouse Françoise, cette ville qui de longue date le séduit aux fenêtres de sa maison du « vieux village »avec l’Aude à ses pieds. Bernard est un épicurien aux multiples attachements : la cuisine en sauce, le rugby prononcé ici « rubi » (parce qu’il est le jeu de son enfance, du pays de ses rêves), l’amitié, la chanson, la pétanque … tout est prétexte à savourer voluptueusement la vie. Avec dans ses bagages des études de philo et droit, c’est aux Archives Départementales que depuis 15 ans, il officie. Comment rêver plus bel environnement, pour cet érudit qui avait d’ailleurs frotté son savoir aux candidats de l’émission  «  Questions pour Un Champion ».
Si Françoise devait se sentir en concurrence  cela ne pourrait être qu’avec la tauromachie. C’est en effet un enthousiasme exacerbé pour cette discipline qui anime ce passionné depuis l’adolescence. Rien d’étonnant donc qu’il soit de ceux qui ont contribué au renouveau du Cercle Taurin Carcassonnais et qu’il en  soit le président depuis 2001. Un président qui prend le « toro » par les cornes pour que d’année en année les rencontres tauromachiques aient toujours plus d’éclats.
Autre passion de Bernard : la chanson, il en connaît plus de 500 par cœur, dont une trentaine de Charles Trenet son  idole même s’il est aussi grand amateur de rock.

Ce Trébéen aux multiples facettes  chante Trenet, sans prétention et avec le talent de la générosité qui en étonne plus d’un. Avec l’humilité de l’amateur, Bernard transmet grandement sa bonne humeur communicative, sur des titres truculents et l’émotion sur d’autres plus tendres de l’ami Trenet.  Ce plaisir d’interprète Bernard le partage volontiers, que ce soit sur une petite scène, qu’autour d’une table d’amis. Si vous le rencontrez vous constaterez qu’avec Bernard « Y a d’la joie dans le ciel par dessus le toit, Y a d’la joie et du soleil dans les ruelles, Y a d’la joie partout y a d’la joie »

André Bonnery

Décembre 2008

« Les deux Visages de Janus » un polar historique écrit par deux trébéens »

bonnery-coupleL’écriture à quatre mains n’est pas un exercice fréquent, Michèle et André Bonnery nous livrent le fruit d’une telle expérience par leur roman historique «  les deux visages de Janus » paru en librairie et publié par l’un des plus importants éditeurs actuels Actes Sud.

Le roman passionnant, l’intrigue policière dans lesquels ils nous entraînent  plongent le lecteur dans la Rome de l’antiquité tardive (ou haut moyen âge) . Les références historiques sur lesquelles repose cet ouvrage sont scrupuleuses car André  est docteur d’Etat, spécialiste en histoire de l’antiquité tardive. Michèle professeur des techniques d’expression et de communication, passionnée de littérature apporte son expérience de lectrice et ses facilités de styles. Un voyage à Rome, l’engouement pour cette période obscure de l’histoire de cette ville dont André contamine Michèle, sont à l’origine de cette envie de l’approfondir à travers l’écriture à quatre mains. Ensemble ils ont bâti le scénario, où l’intrigue tient le lecteur en haleine jusqu’au dénouement.
Les-deux-visages-de-JanusL’histoire se situe au cours de l’été 620 et la vie de la population de Rome va être perturbée une succession de mystérieux évènements : meurtres, disparitions, bris d’icônes  Le lecteur mesurera l’inquiétant de cette situation dans une ville à la fois cultivée et plurielle, avant l’implication d’un protagoniste extérieur à la cité, qui par sa détermination, tel un « profiler » de notre époque, cernera le profil psychologique du (ou des) responsable(s).
« Sur fond d’antiquité tardive, le lecteur démêle les fils de l’intrigue qui se trame dans un monde en plein bouleversement politique, traversé par d’âpres querelles idéologiques. En un temps où la rigueur du raisonnement n’exclut pas l’intuition, où la réalité côtoie facilement le rêve, on découvre des aspects de la vie quotidienne de cette période mal connue, on assiste à l’affrontement des pouvoirs civils et religieux encore mal définis. Pourtant si les évènements qui perturbent Rome en cette fin de VIIe siècle s’expliquent par les circonstances locales et les mentalités de l’époque, leurs causes profondes trouvent toujours un écho aujourd’hui. » 

En référence à Janus ce dieu romain à deux visages, le titre de ce roman révèle l’ambiguïté qui au fil des chapitres entretiendra l’attention du lecteur.
Une réussite à deux
Outre la réussite littéraire, l’écriture à deux de ce livre révèle l’harmonie qui unie ce couple. Une telle aventure de deux ans, après  36 ans de vie commune est aussi un exploit à saluer.

    (Juillet 2005)

bonneryAndré Bonnery n’est pas seulement le président de la « Société d’Études Historiques » de la ville de Trèbes, et de ces bulletins annuels qui nous révèlent le passé de notre commune. Il est également le co-auteur de plusieurs ouvrages émanant de longues recherches et analyses historiques.

« La France autour de l’an mil » en 1987
« Catalunya Romanica » Tome 25  en 1996
« Franckfuter Conzil » 794″ en 1996
« La méridienne Verte » en 2000
« Le maître de Cabestany » en 2002

En 2002 parait « Jérusalem, Symboles et représentations dans l’Occident Médiéval » dont il est l’initiateur et dont il dirige la rédaction. André Bonnery Docteur d’État est aussi l’auteur de nombreux articles dans des parutions spécialisées. 

511GKA2DMFL._SL500_AA300_Aujourd’hui il signe « La Septimanie, au regard de l’Histoire »  qui vient de paraître aux Éditions « La Loubatière ».

On n’a jamais autant parlé de Septimanie… et l’on en dit parfois tout et n’importe quoi. Bien loin de toutes polémiques André Bonnery, a souhaité réaliser un ouvrage détaillé compréhensible du grand public et qui permettra peut être d’éviter quelques aberrations à ceux qui souhaitent débattre du sujet.

Qui mieux que ce spécialiste du Vème  au Xème siècles pouvait s’autoriser un livre sur ce thème si complexe! Les passionnés trouveront là de très nombreuses références pour approfondir plus encore le propos.

 Ce Trébéen  présente un livre dans lequel, il s’attache à révéler les multiples aspects de cette province énigmatique qu’est la Septimanie pour la plupart d’entre nous.

 Très prochainement une autre édition  signée André Bonnery paraîtra sous le titre  » l’Abbaye de St Michel de Cuxa ».

le samedi 8 octobre 2005, on a pu le voir lors de l’émission  « Viure al pais » sur France 3.

 

Le Danseur Benjamin Munoz est aujourd’hui chorégraphe

benjamin-munoz      Parmi nos portraits, nous avons consacré un sujet  en 2004 au Trébéen Benjamin Munoz et à sa carrière dans le monde de la danse que vous pouvez relire après celui ci! 

Le parcours professionnel de ce danseur de talent a connu ces deux dernières années un grand virage avec la création de sa troupe de ballet la B Compagnie. Mais avant d’en arriver à son actualité… flash-back sur ses précédentes étapes dans le monde de la danse…

Lors de notre portrait qui date d’il y a 7 ans, nous relations ses prestations  du moment… sous la direction de Jérôme Savary dans le cadres des « Chorégies d’Orange »  où il dansait « Carmen », puis une tournée avec Jacques Fabre pour « La Périchole », suivie des « Contes d’Hoffman » sous la direction musicale de Michel Plasson et mise en scène de Jérôme Savary avec  le Ballet de l’Opéra-Théâtre d’Avignon.

Les années suivantes …
De 2006 à 2008, Benjamin a travaillé pour Gérard Louvin à Bobino, l’année d’après il séjourne à Liège pour le « Dance Music Hall Mama Mia » dans le cadre de l’Opéra Royal de Wallonie. En parallèle, on a pu le voir en télé dans la série «  Danse » lors de quelques épisodes. En 2010, alors qu’à son tour, il enseignait son art au conservatoire de St Malo, il donnait naissance à une création pour le « Jeune Ballet Maloin ».

b-compagnieLa B Compagnie
Cette dernière expérience sera pour Benjamin une étape marquante… la trentaine, un parcours qui lui a apporté la maturité le conduisent à la création de sa propre compagnie.  Le projet a muri chez nous à Trèbes où il a fait une pause auprès de ses parents. Ainsi est née la B Compagnie dont le siège social est trébéen.  Si le noyau de la troupe était facile à trouver dans son carnet d’adresse de danseurs de talent, il lui fallait trouver les murs qui accueilleraient le travail de la compagnie. Il aurait préféré les trouver en terre audoise, mais c’est finalement à Perpignan qu’il a pu trouver les opportunités de résidence. Aujourd’hui, c’est un homme heureux, qui crée et dirige dans un art qui est toute sa vie.

Son ballet  » O Canta de Dança « 
Toutes les conditions étaient alors réunies pour donner naissance à son premier ballet. Pour l’atmosphère de ses chorégraphies, il a choisi les chants du groupe portugais Madredeus.  A la gravité du fado, Benjamin a voulu donner la grâce et la légèreté que permet la danse.
Notre Trébéen met  en scène les femmes d’un village de pêcheurs portugais, qui prient pour que leurs maris reviennent sains et saufs. Cinq danseuses évoquent ces femmes, et les garçons de la troupe trouvent leur place à travers leurs rêves de retour de leurs époux. Même s’il a dansé dans sa carrière du classique,  du contemporain, du cabaret …   c’est son attachement au premier cité qui lui inspire les chorégraphies de ce ballet qu’il exprime dans le néo-classique.

Dans le Cadre du Festival de Carcassonne
Cette création, dont il a présenté un extrait dès mars dernier à Marignane, nous pourrons la découvrir le 11 juillet prochain dans le cadre du festival de Carcassonne au cours de « la nuit de la jeune chorégraphie « . Même si d’autres dates sont programmées ailleurs, celle-ci lui tient tout particulièrement à cœur. Nous ne manquerons pas de vous rappeler cette date, à ne pas manquer, pour applaudir le talent de notre Trébéen.

Ci dessous vous pouvez voir un extrait dansé par Clémence Chevillotte.

  

   (2004) Parcours d’un grand Danseur

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Benjamin Munoz fêtera très bientôt ses 25 ans avec déjà derrière lui un long parcours artistique. Un parcours jalonné de volonté de courage et de sacrifices. Dès la petite école, il décèle dans les chorégraphies des kermesses de fin d’année un moyen d’expression. A ses frères et ses parents, avec lesquels il résidait alors à Châtellerault ( dans la Vienne), il formule déjà le souhait d’entrer en école de danse. Mais le conservatoire situé trop loin représentait trop de difficultés d’organisation pour cette grande famille.

C’est seulement en 1989 en venant habiter Trèbes qu’il pourra réaliser son rêve  à 9 ans en s’inscrivant aux cours d’Odile Pélizon. Après deux ans de classique et de jazz il intègre les cours de Carcassonne de cette même école. Là un travail plus intense lui est demandé. Vient ensuite un moment de doute et de découragement qui le mène à s’accorder un temps de réflexion.

Pour son retour vers cette discipline, il se dirige vers l’école d’Annie Brumas qui l’accepte consciente de ses prédispositions, après une démonstration de ses capacités. C’est à 12 ans et demi qu’il est enfin prêt pour une  audition d’entrée au conservatoire d’Avignon. Une nouvelle vie démarre pour le jeune garçon. S’éloignant de sa famille il entre dans cette pépinière de talents dirigée par Nicole Pétrachi, d’où sont issus de grands noms d’étoiles de ballet.
Dans ce contexte où les élèves sont incités à se surpasser Benjamin va vivre une première année difficile. Ses aptitudes naturelles susciteront quelques jalousies qui ne l’empêcheront pas de décrocher la 2ème place de sa classe. Il mène de front ses études, ses cours de danse classique, jazz et contemporaine ainsi qu’une formation en solfège et histoire de la danse et de l’art.
Au cours de sa 2ème année au conservatoire, il effectue la progression de 3 années qui conduira ses professeurs à le propulser en dernière classe d’études. Son talent et sa persévérance vont également lui ouvrir la scène au sein du Ballet de la Cité des Papes et il consacrera ses week-ends à des représentations dans tout le Grand Sud. Un autre grand changement va bouleverser la vie de ce jeune danseur qui devra à seulement 14 ans habiter seul et se débrouiller comme un adulte. Devenu semi professionnel, ont lui confie des rôles permanents dans le ballet du conservatoire.
Deux ans plus tard, c’est pour l’Allemagne qu’il fait ses bagages et là c’est auprès de Christiane Hamel, la danseuse étoile des pays de l’Est, qu’il progresse encore.

benjamin-munozBenjamin prépare ensuite le diplôme d’Etat  EPSE danse (qui représente un bac +2)Avec en poche les UV théoriques il passe avec succès la partie technique composée de variations imposées. Pour cette partie sévèrement jugée, ils seront seulement 2 à être reçus et notre Trébéen se classe premier. En parallèle de cet examen le jeune homme apprend que la compagnie de l’Opéra de Toulon est à la recherche de danseurs. Benjamin n’attend pas la date d’audition et fait un forcing qui prouvera sa détermination et décroche le contrat. Par son talent il convainc Monique Androlétti, la danseuse étoile qui dirige cette compagnie. En dix jours il apprend trois ballets, dont un extrait de « Don Quichotte » et des créations néo-classiques. Il était alors le plus jeune danseur de cette compagnie. La prouesse était sans nul doute de passer professionnel avec un diplôme tout frais le lendemain de son examen.

Jusqu’en 2001 les ballets se succèdent comme « Thais » pour lequel au delà de la danse il interprète le rôle de Dieu, l’opérette « les saltimbanques », « Faust ». Benjamin fait ensuite une étape dans la capitale ou il suit des cours auprès de professionnel. Mais la vie parisienne ce n’est pas « son truc » et il revient au pays, où durant deux ans il enseigne à son tour d’une part dans le cadre d’Eva Ballet Spéctacle, de la MJC de Carcassonne et  de l’association danse rythmique de Palaja.

C’est vers Avignon que Benjamin revient en 2003. A l’opéra d’Avignon il apprend en 15 jours «  Chantons sous la pluie » qui demande la performance d’un chanteur/comédien/danseur. D’autre part, il adopte  une nouvelle famille, celle du Cabaret le Rouge Gorge. Dans ce contexte que l’on peut décrire comme un bel amalgame du Crazy, du Lido et du Moulin Rouge Jacques Fabre le prend sous son aile. Jacques Fabre qui septuagénaire est toujours sur scène, a été directeur du Capitole et de l’Opéra d’Avignon. Il s’est même vu décerné en 1975 le titre de Meilleur Chorégraphe du Siècle. Dans le cadre de la revue de ce cabaret, à ses talents de danseur s’ajoutent ceux de chanteur et comédien.
benjamin-munoz2Ainsi donc depuis deux ans Benjamin mène de front deux « carrières » . Avec l’opéra d’Avignon se sont succédés les ballets comme la « Suite Assassine ». Avec la compagnie «La Horde» c’est en soliste qu’il exécute «Exit Deus». Durant l’été 2004  sous la direction de Jérôme Savary dans le cadres des «Chorégies d’Orange»  il danse «Carmen». On a d’ailleurs pu le voir en direct sur France 2. Les mois se succèdent et ne se ressemblent pas puisqu’en  décembre de cette année là, c’est une tournée avec Jacques Fabre pour «La Périchole» qui le monopolise.

Bourreau de travail Benjamin est le plus souvent sur scène du lundi au dimanche non stop. Cette année encore , la revue du  Rouge Gorge , «Les Contes d’Hoffman» sous la direction musicale de Michel Plasson et mise en scène de Jérôme Savary  avec Ballet de l’Opéra-Théâtre d’Avignon, pour les Chorégies d’Orange.

Belle réussite et beau pied de nez à tous ceux qui n’ont pas cru en lui.  Belle revanche  aux sarcasmes et railleries qu’il a subis lors de son adolescence dans le choix de cette exigeante discipline. Bravo Benjamin !!

Denis Larané

Septembre 2013  Denis Larané adopte le B.R.F.  

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Parmi les jardiniers de la Pépinière, l’un se prépare à bousculer les habitudes et à expérimenter une méthode de culture encore peu usitée, mais qui a fait ses preuves…

Si à la base Denis Larané, est doté  d’une formation  agricole, il est aujourd’hui documentaliste au Lycée Charlemagne. C’est dans cet environnement, idéal pour se tenir informé des découvertes novatrices du monde de la terre, qu’est née cette volonté d’expérimenter la technique B.R.F.
Son idée de cultiver son lopin de terre à partir de cette méthode, est bien accueillie par les jardiniers de la Pépinière et leur Président Jean Pierre Alozi , qui en suivront pas à pas l’expérimentation et qui sait, s’y rallieront peut-être un jour.

Denis a effectué de très longues investigations  et est prêt aujourd’hui à appliquer cette technique qui repose sur des recherches débutées dans les années 70  par des Québécois.
Le procédé B.R.F. « Bois Raméal Fragmenté » nécessite une préparation du terrain qui sous entendra de longs mois de patience. Le principe est de reproduire, en les accélérant, les processus en œuvre dans la formation de l’humus forestier. 

 Il s’agira tout d’abord de produire le B.R.F. qui est constitué de copeaux grossiers issus de bois raméaux.  Plus particulièrement  choisi  parmi les branches de petit diamètre  de certains  arbres et arbustes où est  concentré une importante proportion des nutriments, dont la lignine.
La première opération sur sa parcelle consistera en l’épandage de 3 à 4 cm de  B.R.F. peu après son broyage. Il devra ensuite laisser faire la nature et attendra donc le printemps pour effectuer ses premiers semis, ses premières plantations.
Durant ces mois d’attente, la lignine sera attaquée par une famille de champignons, les basidiomycètes du sol, (également appelés « pourriture blanche). Cette déconstruction de la lignine stimulera considérablement la vie du sol en provoquant toute une série de transformations et elle produira de grandes quantités d’humus.

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Denis nous inventorie les avantages de ce procédé :
Les cultures offriront une résistance naturelle aux aléas climatiques et seront épargnées des maladies. Le B.R.F. comme une éponge, stockera  pour la terre une importante humidité à l’occasion de pluies ou récupérée de la rosée matinale et ne réclamera pratiquement pas d’arrosage. Il nous vante aussi une terre qui ne nécessitera pas d’engrais et ne laissera pas place aux mauvaises herbes. Même si l’investissement de départ n’est pas négligeable, la parcelle de Denis pourra tenir 3 ou 4 ans sans rajout de B.R.F. .

Notre jardinier convaincu et déterminé, a planifié donc pour ses vacances de la Toussaint, la collecte de ces bois raméaux, (mûrier platane, troène …) qu’il épandra aussitôt après broyage. Nous suivrons de près son expérience et vous en donnerons des nouvelles…
Nous lui souhaitons pleine réussite !! 

Jean Michel Dzouz sur le chemin de St Jacques de Compostelle

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       C’est un amalgame de plusieurs motivations qui a conduit Jean Michel Dzouz à prendre son bâton de pèlerin pour un long périple de plus de 1250 kms en 52 jours jusqu’à St Jacques de Compostelle (nommée Santiago en Espagne). Il se souviendra ad vitam æternam de cette année 2012, marquée par son 60ème anniversaire et par ce superbe défi. Passionné de lecture et plus particulièrement de thèmes liés à l’histoire, il a lu de nombreux ouvrages traitant de st Jacques de Compostelle notamment dans la 

 

période moyenâgeuse. Deux autres facteurs le conduisent à prendre la décision de se lancer dans cette belle aventure: d’une part le besoin d’une introspection, d’un bilan de vie pour une importante remise en question et dans un autre domaine, les conseils de pratique sportive de son médecin finissent de le décider dans la réalisation de ce projet.

Après maintes recherches pour préparer son expédition le voilà fin prêt ce jour de Pâques 2012 … une date loin d’être anodine puisqu’elle s’inscrit  dans son histoire familiale  par la mort de son arrière grand père, qui pope orthodoxe a été fusillé ce jour-là  dans son église.

«  Le chemin commence au seuil de sa demeure »  et c’est avec cette pensée  que Jean Michel, avec en main  son bâton sur lequel il a gravé les prénoms de ses enfants, quitte les berges du Canal à destination de St Jacques de Compostelle. Un départ qu’il effectue discrètement, puisque seuls ses enfants et sa maman ont été mis dans la confidence.

Pour les premières étapes qui longent le GR 78 du Piémont Pyrénéen, il suit les conseils de Sœur Françoise de l’Abbaye de Carcassonne qui lui a indiqué les possibilités d’hébergement dans l’Aude. Sa première halte pour une nuitée va mettre à mal la discrétion de son voyage : En effet à Arzens, un lieu d’accueil pour les pèlerins jacquaires vient d’être créé, il en est le premier bénéficiaire et le correspondant local est là. Ainsi donc l’info finit dans le journal avec photo à l’appui, avisant ses proches et amis.  Durant 52 jours, avec une moyenne de 25 à 30kms par jour, (mis à part une journée à Lourdes), il a tout de même passé près de 3 semaines, seul sous la pluie, sur les chemins de l’Aude et l’Ariège.  Ses haltes pour la nuit diverses et variées, dans des auberges, maison d’autochtones hospitaliers…, lui permettent  de belles rencontres humaines. Il nous confie que le rituel en soirée d’un pèlerin consiste tout d’abord à libérer ses pieds des pataugas et de faire sa lessive quotidienne puisqu’il n’ emporte du linge que pour 3 jours.  

Au cours de ces premières semaines et ces kilomètres, seul face à lui-même, Jean Michel peut laisser libre cours à ses pensées sans qu’aucune interférence vienne entraver ce besoin de réflexion, qui sur le plan moral et spirituel avait motivé son pèlerinage… une méditation qu’il couche au quotidien dans son journal de voyage

Le choix de cette période pour un tel périple n’est pas non plus sans conséquences, puisqu’il subit trois fois la neige et conserve sa reconnaissance à une rencontre qui lui offrira une veste plus protectrice que les vêtements qu’il avait emporté.

Pour mériter au bout du voyage « La compostela », cette reconnaissance (rédigée en latin) du chemin parcouru, délivrée par les autorités religieuses, les pèlerins doivent dans un livret se faire apposer chaque jour les tampons qui témoignent des étapes traversées.  

De cette expérience, notre pèlerin ramène une once de déception, notamment le fait de n’avoir pu croiser que peu de représentant de la foi dans sa traversée des départements pyrénéens français. Sur le territoire espagnol, c’est l’exploitation commerciale de ce chemin de Compostelle qui provoque pour lui quelques regrets… Les divers chemins qui mènent à St Jacques convergent de manière plus conséquente sur les dernières centaines de kilomètres… et là notre voyageur a trouvé une baraque à frites dans les bois, quantité de commerces qui mentionnent qu’ils ont le « tampon témoin » , des kilomètres en bordure de grandes routes  … en conclusion notre Trébéen conserve plus de  souvenirs authentiques  de nos belles Pyrénées que des dernières étapes.  

Pour l’anecdote, sur les photos de fin de voyage vous remarquerez que Jean Michel a deux bâtons…en fait son précieux compagnon de départ s’est rompu dans l’effort,  mais pas question de s’en séparer…  un rafistolage au chatterton, un autre bâton trouvé dans la nature  pour épargner le 1er et c’est avec qu’il est revenu à Trèbes. Autre détail cocasse : au cours de cette pérégrination qui le tenait bien éloigné des préoccupations  des français, c’est par hasard qu’il a appris, à la une d’un journal espagnol, l’élection du nouveau président le 6 mai dernier.  

C’est un homme profondément changé qui nous est revenu… enrichi de réponses à ses interrogations, plus fort et plus serein d’une autre perception de lui-même et de ceux qui l’entourent.

Il partage avec nous des photos de cette belle expérience

Antoine Oña

 

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Avril 2012
Nous avions déjà consacré une page au musicien/chanteur Antoine Oña lors de la sortie de son album  et voilà l’occasion de nous repencher sur son parcours avec la 1ère d’un Hommage à Nougaro qui aura lieu le 20 avril prochain.

Pour cette nouvelle aventure musicale, ils sont 4 à associer leurs talents pour sublimer les chansons du grand Claude.

On retrouve là  Antoine pinçant  sa contrebasse aux cotés de son compère de longue date  Bernard Margarit,  mais aussi de Françoise Marza qui prête sa voix aux titres de Nougaro et Hervé Chiquet qui rythme le tout sur sa batterie.

C’est à la Manade de Tournebelle  qu’ils se produiront pour ce nouveau spectacle.

Le talent d’Antoine se décline aussi sous d’autres aspects …

Avec Cahut
Notre musicien trébéen travaille sur le prochain album du chanteur gitan Cahut qui était membre des Gipsy Kings. Pour lui, il compose, réalise les arrangements et l’accompagne à la basse en studio d’enregistrement. Nous ne manquerons pas de vous signaler la sortie du CD.

 Avec Bernard Margarit
Les deux partenaires se retrouvent souvent en duo à la guitare sur une palette de titres espagnols dans des rythmes rumba, boléro …  Ils mêlent chansons standards, créations personnelles et improvisations qui découlent de leur complicité artistique.

 Avec les Gipsy Kings
Antoine avait déjà accompagné le groupe mythique au cours de quelques étapes de leurs tournées internationales. Il mesure l’engouement planétaire que suscite le groupe dans des stades et immenses salles combles. Il met alors son parcours personnel en suspend pour les accompagner à la basse. Sur la vidéo ci-dessous c’est à Bucarest que l’on peut le voir sur la gauche de la scène.

Guitare, basse, contrebasse, composition, arrangements … Antoine poursuit son parcours musical avec la passion et la sincérité qui le caractérisent… et nous avons plaisir à suivre pour vous son actualité.

 

(2009)

« No tengo dios »  l’album d’Antoine Oña 

La musique s’est imposée  dans la vie d’Antoine Oña  telle une évidence  et  la sortie de son  album  « No tengo dios » reflète l’accomplissement de longues années riches en expériences.  Dès l’adolescence avec d’autres jeunes trébéens  dont son frère David, ils créent le groupe «  Les enfants Sauvages » , son autre frère  Ernest est  à l’écriture des textes.  Ils gagnent alors concours et tremplins dans  un registre rock.   Antoine entre en école de jazz à Montpellier, puis très rapidement il accompagne à la contrebasse divers solistes. En 1998 une rencontre marquante va bouleverser sa perception pourtant déjà affirmée de la musique : Avec le gitan Cahut, alors chanteur des Gipsy kings , notre Trébéen découvre et s’imprègne d’ « el cumpas » : leur façon de jouer de la guitare. Durant des années, l’homme aux racines espagnoles  vit avec le groupe une vraie histoire, la musique , la culture gitane,  tout ce  monde à part entière  il l intègre instinctivement . Il compose pour eux, il est à leurs côtés  en Allemagne, pour  l’enregistrement d’un album et les tournées.  Aujourd’hui  il accompagne encore sur scène  Cahut (voir une vidéo cliquez  ici),  mais aussi Kéma le petit fils de Manitas de Plata qui est avec Chico. Antoine a la musique en lui et elle lui permet de l’intégrer aux besoins dans plusieurs formations  à la basse et à la contrebasse dans des registres différents, autres que la musique gitane. Dans son parcours professionnel éclectique  ce musicien a réalisé de très nombreuses adaptations dans la langue de ses ancêtres, il a réécrit notamment le titre d’Aznavour «  Nous nous reverrons un jour ou l’autre ». Une adaptation  qu’Aznavour  après écoute a validée et pour laquelle il a accordé les droits.

Mais depuis 2002 composer et jouer pour les autres ne lui suffit plus, le besoin de se raconter lui-même, d’écrire et composer ses propres histoires s’insinue dans sa créativité.  Spontanément les mots lui viennent en espagnol, sa langue maternelle. De ses racines, de sa recherche d’identité, de ses émotions et ressentis,  naissent des textes sensibles, presque douloureux.  Sa musique personnelle ne  s’inscrit  pas dans l’énergie gitane ou flamenca,  mais tout en  gardant des  sonorités chaudes de ces cultures là, elle s’enveloppe plutôt de suavité et  sensualité.  On y retrouve ses influences  jazz  mais aussi des couleurs musicales de rumba, bossa ou encore pop. Un amalgame mélodieux   qui rend ses créations difficiles à comparer à de l’existant.

         

 


Longtemps, Antoine ne s’est pas senti la légitimité de se confronter à la scène dans ses propres titres.  Peu à peu au grè d’occasions favorables, il a osé et  aujourd’hui même s’il continue à accompagner d’autres musiciens et chanteurs ( les Croques Notes, Didier Blanc …) , il éprouve le besoin de se livrer seul au public. Ainsi, la réalisation en auto-production de son album «  No tengo dios »  s’est concrétisée naturellement.  La famille est toujours là puisque c’est dans le studio d’enregistrement de son frère David que le CD a pris forme. D’autres musiciens comme les frères Raynald , Vivien le batteur  et Maxime compositeur de musique symphonique ont prêté leurs talents à cet album.  Au fil des 10 titres de cette galette on s’imprègne de la sensibilité du chanteur  et on se laisse porter par sa musique. Vous pouvez l’écouter sur sa page web :
http://www.myspace.com/antoineona  les professionnels peuvent aussi le contacter car Antoine est à la recherche de ceux qui l’aideront à promouvoir son projet.  

Jacques Vieux

Avril 2012  Jacques Vieux nous a raconté … l’asperge       

       Pour en savoir plus sur l’asparagus officinalis appelée communément asperge, que l’on trouve depuis début mars sur les étals et que l’on savoure durant une soixantaine de jours, nous nous sommes adressés à Jacques Vieux, producteur trébéen. Nous l’avons rejoint en matinée dans le champ d’un hectare et demi où il les cultive…

A la base, dans le champ préparé en longues  buttes, c’est une « griffe » (rhizome) qui est mise en terre… aux premiers beaux jours elle donnera des bourgeons souterrains ( turions-  voir photo) qui grandiront  hors de terre pour devenir de belles asperges.

La première année est en quelque sorte sacrifiée car notre agriculteur pour favoriser les productions suivantes ne les récoltera pas et les laissera monter tout l’été. Aux premières gelées, début novembre, la plante jaunie ( la fane – voir photo ) sera coupée au ras du sol. Aux alentours du 15 décembre les buttes sont travaillées, désherbées et une pellicule de film plastique qui favorisera la précocité est placée dessus. Il n’y a plus qu’à attendre les beaux jours pour voir pointer le début de récolte. Une griffe donnera des asperges durant 8 ou 9 ans, ainsi en alternance chaque année une proportion du champ est replantée de jeunes griffes. Huit variétés d’asperges telles que les gemlyn, grolim, filéas… composent la plantation. Pour répondre aux gouts des consommateurs locaux, sont ici récoltées 15% d’asperges blanches et 85% de vertes. La verte pousse à l’air libre et doit sa coloration à un processus de synthèse chlorophyllienne, qui se produit sous l’action de la lumière … donc pour obtenir la blanche  il faut la maintenir sous les films plastiques noirs à l’abri de l’air et de la lumière.

Le 10 mars dernier Jacques et son équipe, chacun armé d’une gouge (ou houlette ) ont pris le chemin du champs pour la toute première récolte. Depuis c’est chaque jour qu’il faut recueillir les asperges qui sont arrivées à maturité  avec parfois d’importantes différences de quantités car la pousse est grandement liée aux écarts de températures.

Le travail de la récolte est laborieux et demande une grande dextérité. Le dos courbé, Anabelle, Pédro et François durant de longues heures enfoncent la gouge dans la terre en biais pour couper l’asperge à environ 10cm sous terre.
L’après midi est consacrée au nettoyage, à la taille ( à la bonne longueur ) et au tri en fonction du diamètre, dans le local qui se trouve à coté de la piscine. Ce jour là, nous avons vu arriver Bernard Castans, le beau frère de Jacques… ceux qui le connaissent, savent à quel point ce charmant monsieur, curieux de tout, est amoureux de la terre, de l’homme et des traditions…  Nous n’avons donc pas été surpris lorsque ce dernier n’a pas résisté à se mettre au bout de la chaine pour participer un moment à cette besogne.  Nous avons également pu saluer le papa de Jacques, qui lui aussi vient souvent « trainer » dans l’atelier et se rappeler le bon temps de sa vie d’homme de la terre en regardant faire « le petit ».

Juste à coté de l’atelier, Véronique, tout sourire, accueille les clients qui se régaleront de ces légumes sans se douter du dur labeur qui a été fourni en amont.
Encore quelques semaines pour profiter de ce légume qui  comme l’hirondelle illustre  l’arrivée du printemps et des premières douces températures. Traditionnellement l’asperge se consomme accompagnée d’une vinaigrette mais nous vous suggérons … en fricassée (asperges, oignons, lardons)  ou dans une blanquette d’agneau.

Le point de vente à coté de la piscine ( l’hort) est ouvert du mardi au samedi de 9h à12h et de 14h à 19h. Vous trouverez aussi un étal place Carnot à Carcassonne le samedi matin.

 

Thierry Garcia

Janvier 2012  Thierry Garcia n’oublie pas Trèbes 

A sa façon … Thierry exprime ses vœux aux Trébéens

 

       Thierry Garcia qui tous les soirs sur Canal + prête sa voix aux marionnettes des « Guignols de l’Info » n’a pas oublié ses années en terre Trébéenne… Malgré un emploi du temps surbooké, il a trouvé le temps d’évoquer avec nous ses débuts, nous raconter son quotidien et nous parler de ses projets…

A 11 ans à peine, Thierry amusait déjà son entourage et ses amis d’Alzonne, où il vivait à l’époque, en imitant des personnages. C’est en 1998 que la famille Garcia s’installe chez nous, lorsque son papa Pierre prend la tête de la brigade de gendarmerie. Thierry se souvient avec reconnaissance de la main tendue par René Coll, qui lui a permis de faire à 20 ans ses premières vraies scènes, et l’a mis en contact avec son premier agent. Il garde aussi en mémoire ses passages dans une salle qui se situait au Caïrat ou encore de la galère d’une prestation à la piscine où l’acoustique était catastrophique.

Au fil du temps Thierry a affiné ses imitations et multiplié ses prestations, une progression qui lui ouvre le micro de Sud Radio.  Il a été le premier a reproduire la voix de Maïté, qui officiait d’ailleurs elle aussi sur la radio du sud-ouest. Il excelle dans les voix du Midi: Daniel Auteuil et Yves Montand (alias Ugolin et le Papet), Daniel Herrero…

En 2005, sur les conseils de Jean Luc Reichmann, notre audois monte à Paris et se produit dans des cabarets de la capitale. On a pu ensuite le retrouver dans diverses émissions TV dont « Les Saltimbanques » ou encore les « Années Bonheurs » de Patrick Sébastien jusqu’en 2011, France 3 : Les grands du rire, TF1 : Attention à la marche, Les Coups d’humour. M6 : Graines de star, Hit Machine, Direct 8, I Télé, W9… en radio : Rire & chansons, Sud Radio, RMC, Europe 2…

L’aventure Canal +

Alors qu’il présentait son spectacle dans un cabaret, se trouvait dans le public le directeur des sports de Canal +. Ce dernier, ayant apprécié ses imitations, prend ses coordonnées et récupère un DVD. Ce n’est qu’un an plus tard en 2007, qu’Yves Le Rolland, producteur   des Guignols de l’Info, le contacte pour entrer dans l’équipe. Avec quelques voix au départ, Thierry se retrouve, depuis le récent départ de Canteloup à animer vocalement une trentaine de marionnettes : Hollande, Bayrou, Borloo, Arthur, Pernaut, Nikos… plus récemment Jean Dujardin  et tout dernièrement Omar Sy.

 

Une évolution qui bien évidemment représente plus de préparation, mais qui s’est faite sans trop de difficultés, puisque depuis son entrée dans la maison Canal + il avait déjà travaillé les voix que couvrait Canteloup. En effet pour chaque nouvelle marionnette chaque imitateur est « casté » et c’est Yves De Rolland qui au final choisi celui qui rendra le personnage loquace.  Il n’a eu donc qu’à « réviser » !
Au quotidien, des auteurs écrivent les textes des Guignols, et c’est vers 17h15 que s’effectue pour Thierry la lecture découverte de sa prestation du soir. Puis viennent les répétitions et le debriefing avant le final en direct à 19h50.

La scène

Mais n’allez pas croire que les journées de l’imitateur se résument à ces quelques heures dans les studios de Canal +… Thierry est actuellement et jusqu’à la fin du mois sur la scène du Petit Casino où il présente son spectacle « Miroir de Stars ». A cela, ajoutez ses galas un peu partout en France le week-end et vous cernerez mieux le rythme effréné auquel il est astreint.  Notez qu’il sera 17 février du coté de Toulouse plus précisément au Bascala à Bruguières (31150). Il prépare un nouveau spectacle pour le printemps prochain. Pour ce projet il travaille avec plusieurs auteurs.

 

La Radio
 Comme si tout cela ne suffisait pas, outre ses quotidiennes aux Guignols et ses spectacles, Thierry travaille aussi en radio. Chaque matin sur les ondes de France Bleu diffusée sur le ¼ nord-est de la France  à 7h40 et  8h20, il prête sa voix en direct à différentes personnalités sur des textes qui collent à l’actualité. Pour cette prestation, il bosse le contenu avec Jean Patrick Douillon  avec lequel il partage de longues années de complicité et d’écriture. Heureusement, les technologies actuelles lui permettent d’intervenir  en direct  sur les ondes  de cette radio comme s’il était dans les studios, tout en restant à la maison chez lui à Paris.

Il est bien loin de temps où à Trèbes, Thierry faisait ses débuts…
Nous lui adressons un grand merci pour le temps qu’il nous a gentiment consacré, en toute simplicité … même s’il est aujourd’hui dans la cour des grands, « Le petit »  n’a pas changé sur ce plan là !!!

René Diedrich

Janvier 2012

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« Hier c’est déjà de l’histoire » cette évidence que René Diédrich aime à rappeler, résume à elle seule le leitmotiv qui a guidé tout au long de sa vie  son besoin de recueillir et conserver précieusement tout objet du passé. Avec une vie empreinte d’un profond attachement à Trèbes , aux Trébéens et à leur histoire, il est sans nul doute détenteur d’une grande part de la mémoire de la ville et de ses habitants.

Né, 4ème enfant d’une fratrie de 5, dans une petite chambre de la place du Prioulet au cœur du village,  il est arrière petit fils d’un carrier qui extrayait la pierre à Monze à l’explosif, petit fils de Gaston Ferret viticulteur et cafetier  et fils de cheminot.
Alors qu’il usait ses fonds de culottes sur les bancs de l’école du centre ville, René s’est spontanément mis à tout garder… tout objet marqué avait à ses yeux son importance : vieux journaux, articles, publicités, boites d’allumettes, jusqu’à l’écusson des gymnastes locaux de l’époque. Il ramassait tout, triait et classait et rangeait dans un carton … son trésor à lui.

En parallèle de ses années collège dans les bâtiments préfabriqués qui se situaient sur l’emplacement de l’actuel centre de loisirs, cet intérêt pour tout ce qui représente le passé était toujours présent et allait même en s’accentuant puisqu’il en faisait alors la recherche. Il savait qu’à la suite de décès  les familles se débarrassaient d’énormément de choses et les décharges sauvages devenaient pour lui de véritables mines où il trouvait cartes postales, photos de communions ou d’écoles, factures d’entreprises anciennes, actes notariés… une multitude d’éléments qui reflètent la vie d’antan.

Puis vient sa vie d’homme et il sera représentant chez Renault durant 10 ans. L’étape suivante de son parcours professionnel en 1985 va le rapprocher plus encore des Trébéens puisqu’il entre dans l’équipe de la police municipale sous les ordres du Chef de Poste André Villac et il exercera cette fonction durant 24 ans. Au fil du temps il a rencontré quasiment tous les habitants du vieux village auxquels il a demandé documents, vieux journaux,  cartes postales… qui ont enrichi ses archives.

Même si les papiers et autres objets conservés concernent une multitude de thèmes, tout est classé et organisé. Paul Portet qui avait effectué de nombreux travaux de recherches historiques connaissait l’existence des trésors de René et faisait souvent appel à lui. C’est donc tout naturellement que notre collectionneur passionné a fait partie du  bureau de la Société d’Etudes Historiques à sa création. Dans le tout 1er bulletin édité par cette association René a présenté la chronologie des élus de notre commune de 1500 jusqu’à Jean Sol prédécesseur de Pierre Mauries  et Claude Banis. Pour chaque nouvelle édition, il travaille durant de long mois attaché à rédiger des articles d’une grande exactitude. Pour cette tâche là il rend hommage à l’aide précieuse que lui apporte Bernard Castans, autre passionné du passé. Pour ces bulletins, René a tout particulièrement aimé son travail sur la gare de Trèbes, même s’il a conservé la frustration de ne pas arriver à mettre la main sur les plans de constructions.  Depuis 24 ans il a fouillé de nombreux sujets. Même si la tâche est de plus en plus difficile, il sait qu’il y a encore matière à relater aux Trébéens le passé de leur ville.

Les archives de René, sont la mémoire de l’évolution des modes de vie des Trébéens. Nous nous sommes arrêtés  sur ses classeurs renfermant factures, courriers et autres documents qui révèlent entre autres, des éléments du fonctionnement des 7 tuileries et briqueteries qui existaient sur la commune… un thème qui le passionne.

Comme pour tout collectionneur, chaque trouvaille est un bonheur et dans les vide-greniers qu’il arpente dès qu’il le peut tôt le matin, il fait de nombreuses et heureuses découvertes comme ce registre des associations de Trèbes dans les années 40.

Si vous avez dans vos greniers des documents anciens, vous rendriez René très heureux en les lui confiant, il saura en être le précieux gardien.

Nous pourrions encore écrire des pages et des pages d’anecdotes et passionnantes histoires tant cet homme généreux et sincère aime à partager ses connaissances. En tout cas nous lui adressons un profond merci pour sa patience et sa disponibilité lorsque nous nous le sollicitons.

 

Les Castafiores

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Il était une fois trois jeunes Trébéens qui depuis juillet 2000,  mettent un point d’honneur à faire sa fête à l’accordéon à travers essentiellement le grand répertoire des années 30 à nos jours.
Les morceaux  retrouvent une nouvelle jeunesse grâce aux arrangements surprenants de ce groupe jeune, farfelu à souhait.

Pierre Imbert

 Novembre 2011  

 Pierre Imbert façonne sa réussite dans un grenier
Comment imaginer que Pierre Imbert, au 2ème étage de la maison de sa grand-mère, dans le grenier, est en passe de devenir le 1er bottier ( de bottes de cavalier sur mesure) sur le marché du concours hippique en France. C’est un déjà long et beau parcours dans le monde de l’équitation, que le jeune homme, qui a aujourd’hui 36 ans, a dans ses bagages et a su optimiser.

La genèse de cette destinée hors du commun, repose dès son enfance sur sa passion du cheval. Pierre ne se contente pas de monter et il devient apprenti de Michel Sentenac, le marchand de chevaux trébéen, et sera très jeune cavalier/marchand de ces équidés destinés aux sports équestres.
Après avoir exercé pour les autres, à 20 ans, il monte sa propre écurie à Béziers tout d’abord, puis près d’Aubagne au pied du célèbre Garlaban. Là, durant 12ans, il acquiert des chevaux présentant un potentiel prometteur pour l’équitation, les travaille et les revend. En parallèle, la compétition en jumping a une grande place dans la vie de Pierre et il ne compte plus les concours de haut niveau qui l’ont mené à sillonner toute la France. Il baigne donc totalement dans le monde des cavaliers… un facteur qui sera déterminant dans la suite de son histoire…

Il y a 3 ans de cela, le jeune homme fait le point et réalise que s’il veut passer à la gamme au dessus avec des chevaux présentant plus de capacités, le risque financier est important. Il choisit alors de tout stopper et d’investir dans l’immobilier… à Trèbes.

Mais il n’est pas question de rester inactif et Pierre a en lui un rêve qui sommeille depuis de nombreuses années …

Flash back…
Dans le cadre de son service militaire, notre Trébéen intègre la Garde Républicaine de Paris. Dans ce contexte là, il a accès à tous les ateliers qui fabriquent tout ce qui est nécessaire aux militaires cavaliers. C’est dans celui du bottier, qu’il est « victime » d’un réel coup de cœur pour ce métier: le cuir, les outils, le savoir faire tout séduit le jeune homme.

Il y a donc trois ans, en pleine remise en question de sa vie d’homme, s’impose la volonté de se tourner vers ce métier. Mais ce n’est pas une mince affaire : en effet Joël Albert le principal bottier de bottes de cavaliers sur mesure ne lui livrera pas ses secrets de fabrications…  Alors il va devoir découvrir seul les « recettes » de l’élaboration d’une botte sur mesure. Durant  un an et demi dans le grenier de sa grand-mère Anne Marie, au cœur du village, Pierre investit dans des outils, cherche, travaille, expérimente…  enchaîne les tentatives de matrices qui accueilleront la résine et qui lui permettront de réaliser l’embauchoir, cette pièce de bois essentielle du galbage. « L’embauchoir , c’est l’âme de la botte » nous confie le jeune bottier.

De galère en galère, tenace et déterminé, il s’accroche… échecs, étapes encourageantes, moments de déprime, se succèdent durant des mois et des mois,  jusqu’au jour où tous ses efforts sont enfin récompensés : il réalise ses premiers prototypes de A à Z.

Il crée trois modèles, puis se penche sur le choix du nom de sa marque, car il a bien conscience que l’aspect marketing est aussi un facteur important. Après mures réflexions, nait la marque BURATTAU : Le B symbolisant pour beaucoup le luxe, le AU et sa consonance bien française, il y ajoute « Bottier Paris » pour la touche glamour.

Tout est enfin prêt, il embarque ses modèles dans la malle de sa voiture et part les présenter à ses amis du monde de l’équitation. Si au début de cette démarche, ses premiers clients portent par amitié les bottes de Pierrot, très vite ce sont les qualités de ses produits qui vont lui permettre d’entrer de plein pied en 1 an et demi sur les carrières, les écuries et les salons d’équitations.

Si sur le terrain, Pierre est le businessman, il n’en est pas moins l’artisan qui réalise les bottes qu’il vend. C’est lui même qui prend les 14 mesures de chaque  pied et jambe du client. Puis de retour dans le grenier, de nombreuses étapes l’attendent pour la création et le façonnage de chaque botte : création des gabaries personnels du cavalier, taille du cuir, adaptation de la « forme » de son pied , piquage, montage, fabrication de l’embauchoir aux mesures très précises, moulage sur cette pièce qui représente le galbe parfait du mollet du client, imprégnation du cuir pour la dilatation, passage au séchoir, « maillochage », cirage, lustrage, pose de la marque… nous en oublions surement ! Bref, le client devra patienter 4 mois avant de réceptionner ses bottes entièrement faites pour lui.

En estimant, les nombreux et délicats travaux que nécessitent ces bottes, il n’est pas étonnant qu’il faille compter 500 € pour une paire et 860€ avec l’embauchoir. Pour l’anecdote, la manutention finale et les mises en boites dans un packaging très classe, c’est dans la salle à manger de mamie qu’elles s’effectuent.

Pierre a, à ce jour, fabriqué près de 500 paires de ses bottes sur mesure et elles sont portées par des cavaliers de haut niveau de France, mais aussi de Belgique et de Suisse.

N’allez pas penser que le jeune homme, va s’assoir sur cette réussite, que nenni ! Il envisage de développer une gamme de bagagerie et malles… un projet qui signifiera surement embauche de main d’œuvre.

Voila une bien belle histoire, tapie dans un grenier et un superbe exemple de réussite d’un jeune homme qui nous inspire le dicton : « quand on veut, on peut ».
Chapeau Bas Pierre !!!

 

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