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Le poignant départ de Mersad… ses camarades en larmes

floralies emotion juin2015S’il existait une médaille du meilleur copain, nul doute que dans la classe de CM1/CM2 des Floralies, c’est au cou de Mersad qu’elle brillerait…

Il est des instants, qu’il nous est donné de vivre, que l’on peut qualifier de très beaux, même si les yeux sont emplis de larmes. C’est l’un de ces formidables moments que nous avons partagé, avec les classes de Sophie Pérez et Xavier Chalard lors de la petite fête qui avait été organisée pour le départ de ce gamin épatant. Arrivé à Trèbes en CE2, Mersad aura marqué ses camarades de classe, mais aussi ses enseignants, par sa géniale personnalité et son état d’esprit. Non seulement il est bon élève, mais il est également l’archétype du bon copain : toujours souriant, toujours de bonne humeur, toujours prêt à rendre service…
Dans sa famille, Mersad, qui est très autonome en ce qui concerne sa scolarité, est aussi très dévoué envers ses frères et sœurs. À ce portrait élogieux, s’ajoutent également des qualités de sportif accompli : foot, course…  il s’y investit autant que dans ses études.

En ce mois de juin, le séjour en VTT dans la Montagne Noire sonnait comme la récompense du labeur de toute une année…
Mais hélas, Mersad devait écourter son année, pour un départ vers l’île de la Réunion et ne pouvait pas partager cette belle sortie avec ses amis.
Si le gamin était triste de cet état de fait, ses copains considéraient cela comme étant très injuste. Ils en ont parlé à leurs parents et c’est tous ensemble qu’ils ont souhaité organiser un petit moment rien que pour lui, pour lui dire leur amitié et combien il compte pour eux. Une requête à laquelle Xavier Chalard et Sophie Pérez ont aussitôt acquiescé, touchés par cette démarche.

Ainsi, veille de son départ, la classe s’est interrompue pour entourer Mersad et lui dire un poignant au revoir. Écoliers et enseignants, les yeux embués de larmes, se sont prêtés au jeu de quelques photos pour que leur très bon élève et super copain puisse les emporter avec lui, loin, si loin. Il a pu glisser aussi dans ses bagages, les feuillets sur lesquels ses camarades avaient chacun écrit un petit mot.

Nous avons, nous aussi, été contaminés par la forte émotion qui émanait de ce moment exceptionnel et c’est la larme à l’œil, que nous avons appuyé sur le déclencheur de l’appareil ce jour là. Un moment très beau et si rare!

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